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    Trois visages
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    vidalger
    vidalger

    305 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2018
    On sait les difficultés du réalisateur pour exprimer son talent ou simplement exercer son métier dans son pays. Pour autant, à l’instar de Taxi, son précédent film, Trois visages ne respecte pas tout à fait les canons de l’œuvre cinématographique classique et ressemble par moments à un bricolage amateur. On a bien compris l’intention, celle de montrer le décalage entre le monde intellectuel et artiste, avant-garde de la pensée laïque et démocratique, d’un côté, et le pauvre monde de la campagne superstitieuse, machiste et rétrograde, de l’autre.
    Ceci est montré sans ironie ni cynisme, certes, mais avec un petit air entendu - nous sommes du même monde -, mais on peut ressentir une vraie gêne à la vue d’une telle plongée, que l’on devine très courte, dans ce petit village oublié d’un Iran, champion de l’écart culturel et économique entre ses différentes classes sociales. Le sujet reste d’un intérêt limité, et se perd en bavardages dès le suspense du devenir de la jeune fille suicidaire éventé. On se perd en conjectures sur le choix du jury de Cannes de distinguer ce film pour la qualité de son scénario.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 juin 2018
    Je suis allée voir ce film car sa note était excellente. Quelle n'a pas été ma déception ! ce film est inintéressant au possible, on s'ennuie d'un bout à l'autre, on espère toujours que l'intérêt va être relancé mais ce n'est jamais le cas !
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    172 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2018
    Jafar Panahi est un cinéaste iranien très reconnu. Et ses films sont souvent acclamés. Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours du mal à entrer dans son univers. Dans "Taxi Téhéran", j'avais un peu accroché au concept et à son envie de dénoncer et montrer les différents visages de son pays. Ici dans "Trois visages", il souhaite montrer l'évolution de la perception par les iraniens des artistes à travers trois générations d'actrices. L'idée est vraiment séduisante mais malheureusement le manque de rythme, les longueurs et les métaphores spoiler: comme celle avec le taureau
    n'aident en rien à s'attacher aux personnages. Pour un Prix du Scénario à Cannes, on pourrait s'attendre à quelque chose de beaucoup plus prenant et inventif. Les acteurs ne sont pas extraordinaires et Jafar Panahi persiste à jouer dans ses films alors qu'il n'a pas l'air du tout à l'aise. On peut juste le féliciter de continuer à réaliser des films sur son pays malgré le point de la censure, et pas que, qu'il porte continuellement comme une épée Damoclès.
    Anne M.
    Anne M.

    66 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2018
    Dans ce film iranien, chaque principal protagoniste joue son propre rôle.

    Jafar Panahi, le réalisateur, reçoit sur son smartphone, la vidéo d’une jeune femme qui se pend dans une grotte, parce que ses parents n’acceptent pas qu’elle devienne actrice. La vidéo est adressée à une actrice célèbre, Mme Jafari.

    Jafar Panahi et Behnaz Jafari se rendent alors en voiture dans un village reculé d’Iran pour enquêter sur cette jeune fille. Les voilà immergés en pleine campagne iranienne.

    Le film est tourné avec peu de moyens, assurant un grand dépaysement, mettant en scène des situations assez drôles, malgré des sujets graves : la place de la femme et des artistes avant, pendant , après la Révolution. Jafar Panahi contribue au ton léger du film en adoptant une attitude très détachée.

    Les trois visages sont trois figures féminines du film, trois actrices, chacune appartenant à une génération différente.

    La situation, elle-même assez improbable est un habile détour pour faire passer les messages de Panahi malgré la censure qui pèse sur lui.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Ufuk K
    Ufuk K

    484 abonnés 1 423 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 juin 2018
    " trois visages " récompense par le prix du scénario au dernier festival de Cannes est un film sans intérêt. En effet hormis une belle photographie et quelques moments qui m'ont fait découvrir la culture perse, l'histoire est quelquoncque et ennuyeuse. A éviter
    Marcel D
    Marcel D

    101 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2018
    Un petit bijou de cinéma. Des plans remarquablement réfléchis, variés... Une séquence finale magnifique et marquante ! Un scénario construit avec beaucoup d'intelligence : il en fallait pour garder l'intérêt après la révélation de mi-film. Une mise en abyme subtile, une mise en relation avec Taxi Téhéran riche. Bref, c'est du grand Art !
    Stéphane C
    Stéphane C

    56 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2018
    Jafar Panahi livre, avec peu de moyens, une histoire originale et un regard si attendrissant sur ses concitoyennes ... très touchant !
    Min S
    Min S

    53 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2018
    Un bon film qui dénonce la restriction du cinéma en Iran et la situation de la femme. Le film a une touche humoristique avec des situations assez absurdes, improbables mais vraies que rendent le film plus légère face à ça problématique.

    Moment cinéma très agréable !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 juin 2018
    Du Panahi ! Entre fiction et réalité, les films de ce réalisateur iranien changent de nos habitudes.
    Si on a aimé "Taxi Téhéran", on ne peut qu'apprécier ce nouvel opus.
    Certes, l'histoire n'est pas la même bien sûr, mais nous sommes plongés à nouveau dans les paradoxes de la société iranienne dans laquelle la place de la femme est sans cesse remise en question, même quand on lui fait miroiter une issue...
    On peut le voir comme un documentaire, c'est d'ailleurs comme cela que je le perçoit.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    71 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2018
    Drôle de vie que celle de Jafar Panahi. Il n'a pas le droit de sortir de l'Iran, son pays. Mais il n'a pas  non plus le droit de travailler en Iran, son pays.... Alors il zone. On l'a vu zoner au volant de son taxi, à Téhéran.... Et maintenant, le voilà au volant de son 4 X 4, dans un magnifique thriller ethno-sociologique, loin, très loin de la grande ville, dans une province déshéritée, au nord, où les gens parlent turc et ne comprennent guère le persan. Jafar, qui est azéri, arrive à se faire comprendre.
            Tout est venu d'une vidéo reçue par Jafar, mais destinée à Behnaz Jafari, une actrice de séries télévisées apparemment très populaire. C'est l'appel au secours d'une très jeune fille, Marziyeh (Marziyeh Rezaei) dont le rêve est de devenir actrice, comme Behnaz. Elle l'a déjà appelée de nombreuses fois (Behnaz ne s'en souvient pas). Elle a passé le concours d'entrée au Conservatoire; sa mère l'a emmenée en cachette, sûre qu'elle ne serait pas acceptée. Mais si! Et la honte est retombée sur la famille, maintenant que tout le village sait que Marziyeh veut devenir saltimbanque! Son frère veut la tuer; sa mère, la marier...Pour le village, c'est celle par qui le scandale arrive. spoiler: La vidéo se termine par le suicide par pendaison de la jeune fille.

            Behnaz est bouleversée, elle quitte le tournage auquel elle participait. Elle ne veut rien avoir à voir avec cette histoire, c'est un truquage, un coup monté, peut être par Jafar lui même, qui sait, comme toutes les actrices, elle est volcanique, et même un peu peste... Une seule solution: aller dans la province perdue sur les traces de Marziyeh.
            Loin de tout.... des successions de collines pelées, entre lesquelles serpente un chemin de terre étroit -on ne peut souvent pas se doubler, rocailleux, plein de nids de poule.... On se demande comment les gens survivent, où ils peuvent mener paître leurs troupeaux de moutons. Pas de routes, pas de réseau téléphonique, pas de médecin.... la parabole pour la TV est la seule chose qui les rattache à la modernité. Mais les visiteurs sont très bien reçus, on les invite à entrer, on leur offre le thé; tout le monde reconnait Behnaz. On est accueillant naturellement, et puis aussi avec l'arrière pensée que des gens aussi connus pourraient plaider leur cause.... Que pensent ils de la liberté que prennent ces deux personnes non mariées de voyager ensemble? Ils s'en fichent, du moment qu'il ne s'agit pas de leurs filles! ce sont des gens de la ville, des artistes qui ont forcément des moeurs extravagantes....  Mais on ne pardonne rien à cette ancienne actrice du temps du Shah, qui chantait et dansait sur scène, sans voile et même certainement avec des tenues aguichantes! Celle là, elle est pestiférée, rejetée à l'extérieur du village.....
            Jafari les décrit avec un mélange de tendresse et d'ironie. Il les fait beaucoup parler, et tout ce qu'ils disent sonnent juste.
            Il n'y a pas un mot de critique politique dans ce film; rien qui empêcherait de le diffuser en Iran. Sauf que montrer ces provinces de misère, ça fait mauvais effet; sauf que montrer comment l'ignorance et le fanatisme qui y régnent, (à l'insu même de ces braves gens qui pensant juste qu'ils font les choses comme on les a toujours faites, comme  il faut les faire) écrasent les femmes, ça aussi fait mauvais effet. Espérons qu'avoir été l'héroïne du film du vilain petit canard ne nuira pas à la carrière ultérieur de Behnaz Jafari....
            Film passionnant (n'oubliez pas son petit côté thriller!) qu'il ne faut rater sous aucun prétexte!
    traversay1
    traversay1

    3 246 abonnés 4 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2018
    Comme c'est dramatique d'être interdit de tournage dans son propre pays. Et que de trésors de ruse et d'inventivité doit faire preuve Jafar Panahi pour pouvoir exercer son art en Iran. Pour le spectateur, se pose alors un dilemme : Trois visages peut-il être reçu sans prendre en compte cette dimension ou faut-il juger en faisant abstraction de cette donnée ? Au moins, on peut comparer avec Taxi Téhéran et Trois visages est moins immédiatement séduisant, et c'est vrai aussi en se souvenant de Hors Jeu, par exemple, ne serait-ce que parce que son scénario, pourtant récompensé à Cannes, n'est qu'un prétexte pour Panahi pour ausculter l'état de son pays et, au-delà de l'enquête qui sert de base au récit, à faire état d'un certain nombre de constations sur un ton volontiers ironique quand ce n'est pas comique. En cela, et même quand il évoque sa propre condition de cinéaste empêché, il est assez différent d'un Rassoulof, beaucoup plus en colère. Trois visages manque sérieusement de rythme et se révèle assez languissant alors qu'il aborde le sujet du machisme ambiant, que ce soit dans une province turcophone ne change rien à l'affaire, soit de façon directe (le frère éructant), soit de manière symbolique (le prépuce enveloppé, le taureau blessé). En se décentralisant loin de Téhéran, Panahi rend aussi un hommage au maître Kiarostami, certains de ses plans rappelant par leur cadrage plusieurs films de l'auteur du Goût de la cerise. Trois visages est plein de petites choses agréables dans un film dont on pourrait plus facilement retenir les connotations pittoresques que le fond lui-même. Le type même du film qu'on aurait adoré aimer davantage et qui ne laisse pas une trace aussi durable qu'on l'espérait.
    angelo F.
    angelo F.

    45 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2018
    Ce film est remarquable tout simplement.
    Je suis choqué par une critique négative que je viens de lire disant que l'histoire est quelconque.
    C'est absolument faux, l'histoire a un immense intérêt, au contraire.
    Ce film est d'une force politique très importante.
    Christoblog
    Christoblog

    764 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2018
    Il est certes un peu surfait, voire provocateur, de dire que le talent permet de transformer les pires contraintes en opportunités de création. Et pourtant c'est exactement ce que m'inspire le dernier film de Jafar Panahi.

    Rappelons que le cinéaste iranien, interdit de tournage dans son pays, doit perpétuellement trouver de nouvelles ruses pour confectionner ses films en toute clandestinité. Cela l'oblige évidemment à une grande économie moyen : tournage dans des lieux improbables (son appartement dans Ceci n'est pas un film, l'intérieur d'un taxi dans Taxi Téhéran), nombre de prises limitées, direction artistique réduite au minimum.

    Les limitations de tous ordres oblige Panahi à être particulièrement imaginatif en matière de scénario et celui de Trois visages est génial : une actrice célèbre reçoit la vidéo d'une adolescente voulant devenir comédienne, et qui se suicide parce que l'actrice n'a pas répondu à un mail d'appel à l'aide.

    Bien entendu, l'actrice célèbre est rongée par la culpabilité et part à la recherche de la jeune fille, accompagnée de Jafar Panahi, jouant son propre rôle. S'en suit un road movie jouissif au tempo lent, durant lequel la rationalité froide et un peu distante de Panahi se confronte à des situations burlesques et profondes, dans le cadre champêtre de la campagne iranienne. La grand-mère qui teste sa tombe, le frère colérique, le taureau reproducteur qui fait une chute, les règles de klaxons sont autant de scènes qui font mouche dans ce brûlot placide et pince sans-rire.

    Si les ressorts narratifs de ce conte moderne s'essoufflent un poil dans la deuxième partie du film, l'ensemble est suffisamment brillant pour dire que Trois visages mérite son Prix du Festival au Festival de Cannes 2018.
    dominique P.
    dominique P.

    808 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2018
    Voilà un film iranien terrible et poignant, à saluer.
    Cependant, on apprend trop vite le mystère concernant la jeune fille, c'est dommage, le suspense est vite passé.
    Egalement, je pensais qu'on verrait les deux protagonistes beaucoup plus en contact avec la famille de la jeune fille et ce n'est pas le cas.
    Ils sont beaucoup plus en contact avec les autres habitants du village qu'ils rencontrent.
    Ce film est surtout pour nous montrer la vie et les mentalités dans ce pays.
    Bernard D.
    Bernard D.

    106 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juin 2018
    Je sors déçu de « Trois visages », le dernier film de Jafar Panahi dont « Taxi Téhéran » sorti en 2015 m’avait déjà laissé perplexe.
    L’introduction est très « speed » avec une vidéo cri d’appel d’une jeune villageoise, Marziyeh, qui veut devenir comédienne mais qui bien que reçue bien classée à un concours à Téhéran (on se demande a retro comment elle a pu d’ailleurs y accéder) est « séquestrée » par sa famille et sa future belle-famille pour qu’elle ne devienne pas une « saltimbanque », tout le village la jugeant comme une « écervelée » ». Elle a donc pu envoyer une vidéo angoissante à une comédienne iranienne fort connue – Behnaz Jafari – qui arrive à convaincre Jafar Panahi d’aller la sauver dans un petit village perdu au fin fond des montagnes. Le début du film part– c’est le cas de le dire – sur les chapeaux de roue … mais on s’enlise rapidement dans des plans très longs nous faisant bien comprendre le décalage culturel qui existe entre le star-système de Téhéran et la campagne profonde où dans un grand paradoxe vu sa profession Behnaz Jafari est reconnue par toutes et tous et adulée ; une campagne où l’omerta vis-à-vis des étrangers est flagrante avec une cohésion intra-villageoise très forte ; une campagne où il faut parler tantôt le Turc tantôt le Persan pour se faire comprendre …
    Certes on comprendra que ce film soit une critique du recul de la culture de ce grand pays avant la révolution, et une critique de la non-évolution de la société iranienne profonde avec des lois sectaires (éducation, mariage …), des lois propres à chaque vallée voire chaque village … mais ce road-movie s’enlise trop rapidement pour in fine n’aboutir à pas grand-chose et en passant par de longs hors sujets (l’histoire du taureau étalon mourant ; l’importance après la circoncision de faire enterrer le prépuce par un « parrain » dans un endroit qui déterminera le futur du jeun impétrant …).
    Behnaz Jafari rayonne dans ce rôle où elle développe toute son énergie et ses doutes pour essayer de sauver Marziyeh contrairement à Jafar Panahi qui pour ma part est plutôt passif et un tantinet narcissique.
    Un film qui contrairement à sa bande annonce alléchante, est très long qui n’apporte pas grand-chose de réellement neuf et pour ma part si ce film a reçu le prix du meilleur scénario à Cannes, c’est plus pour des raisons politiques que cinématographiques puisque Jafar Panahi est toujours assigné à résidence dans son pays.
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