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    Trois visages
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    84 critiques spectateurs

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    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Ce film remarquable mérite amplement son prix à Cannes.
    C'est d'un très grand intérêt, dénonciateur comme il faut, et captivant.
    Ce long métrage m'a sérieusement interpellé à bon escient.
    Du début à la fin, j'ai suivi cette histoire avec une grande attention et j'en suis ressortie contente.
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2018
    Dans ce film iranien, chaque principal protagoniste joue son propre rôle.

    Jafar Panahi, le réalisateur, reçoit sur son smartphone, la vidéo d’une jeune femme qui se pend dans une grotte, parce que ses parents n’acceptent pas qu’elle devienne actrice. La vidéo est adressée à une actrice célèbre, Mme Jafari.

    Jafar Panahi et Behnaz Jafari se rendent alors en voiture dans un village reculé d’Iran pour enquêter sur cette jeune fille. Les voilà immergés en pleine campagne iranienne.

    Le film est tourné avec peu de moyens, assurant un grand dépaysement, mettant en scène des situations assez drôles, malgré des sujets graves : la place de la femme et des artistes avant, pendant , après la Révolution. Jafar Panahi contribue au ton léger du film en adoptant une attitude très détachée.

    Les trois visages sont trois figures féminines du film, trois actrices, chacune appartenant à une génération différente.

    La situation, elle-même assez improbable est un habile détour pour faire passer les messages de Panahi malgré la censure qui pèse sur lui.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juin 2018
    Comme dans ses précédents films, Jafar Panahi se met en scène. De moins en moins contraint, ou de plus en plus audacieux, il quitte le cocon protecteur de son appartement ou de sa voiture depuis lequel il avait tourné Ceci n'est pas un film et Taxi Téhéran. Comme Abbas Kiarostami, son maître, il part en province, dans l’Azerbaïdjan iranien en compagnie d'une actrice à succès (Behnaz Jafari elle aussi dans son propre rôle) qui a reçu un appel à l'aide d'une jeune fille. Celle-ci s'est-elle suicidée ? ou a-t-elle imaginé un simulacre pour attirer sur elle l'attention? Le suspense dure la moitié du film ; mais, une fois qu'il est levé, Trois visages est privé de toute tension, de toute intrigue.

    On y voit donc deux citadins, Jafar Panahi et Behnaz Jafari (fantastiquement belle mais terriblement mal fagotée), sillonner en Pajero un hameau azeri. Ils croisent les autorités du village, la famille de la disparue et une vieille femme, qui fut actrice de cinéma avant la Révolution et qui est recluse dans sa maison depuis lors. On voudrait nous faire passer la précarité du tournage pour de la spontanéité quasi-documentaire, quelques scènes de groupe pour un travail anthropologique sur le patriarcat toujours vivace de l'Iran profond, d'interminables plans séquences filmés derrière un pare-brise sale pour un road-movie plein de poésie. À l'écran, le résultat est une chronique sans rythme d'un village sans intérêt.

    Jafar Panahi n'a jamais été aussi fécond que depuis qu'il est bâillonné par le pouvoir iranien. Condamné en 2010 à une peine d'emprisonnement de six années qu'il n'exécute pas tant qu'il tourne de films, il en a tourné depuis sous le manteau pas moins de quatre qu'il a réussi à faire diffuser en Occident où ils ont tous connu un vif succès : "Ceci n'est pas un film" (2011), "Pardé" (2013), "Taxi Téhéran" (2015) et aujourd'hui "Trois visages" (2016).

    À quoi le réalisateur doit-il un tel succès ? À la morgue crâne avec laquelle il tient tête au régime des mollahs ? Ou à la qualité intrinsèque de ses films qui sont autant de témoignages sur l'Iran contemporain et d'hymnes à la liberté humaine ?

    C'est la question que suscite "Trois visages". Qu'il faille bien entendu défendre Jafar Panahi contre la condamnation inique dont il fait l'objet, cela ne fait aucun doute. L'homme, la démarche, le courage méritent notre sympathie et notre soutien. Mais de là à lui réserver à chacun de ses films des éloges obligés, il y a un pas que l'objectivité empêche de franchir.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2018
    L'avenir de l'Iran dépend du courage et de l'obstination de ses femmes, qui, au quotidien, se battent contre l'étouffant et séculaire patriarcat qui les opprime. Les artistes sont bien souvent celles qui prennent le plus de risques et dont la détermination peut faire évoluer les mentalités. C'est le cas de la jeune provinciale, perdue dans les montagnes, à des heures de transport de Téhéran. Le cinéaste, lui même assigné à résidence à l'intérieur des frontières de son pays, donne à son récit la force de l'urgence et de l'évidence.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2018
    Jafar Panahi livre, avec peu de moyens, une histoire originale et un regard si attendrissant sur ses concitoyennes ... très touchant !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2018
    Le cinéma iranien est de plus vivant et dynamique et nous le devons en partie à Jafar Panahi, réalisateur de « Taxi Téhéran ». Sélectionné en compétition officielle de Cannes 2018, son « Trois Visages » commence avec la vidéo d’une adolescente qui sollicite l’aide d’une célèbre actrice iranienne avant de se suicider. Elle prend alors la route dans le village de la jeune fille avec son ami réalisateur pour comprendre s’il s’agit d’un fait ou d’une manipulation. En effet, certains éléments de la vidéo tournée avec un téléphone portable laissent supposer une entourloupe. Le film réside alors dans la recherche de la petite fille morte ou vivante. Si nous restons simple spectateur, nous sommes tout de même entièrement captés par la petite enquête. Une fois la quête à la vérité terminée, les séquences deviennent anecdotiques et empruntent un ton plus léger voir drôle. « Trois visages » nous surprend par sa construction minimaliste. Le comédien et réalisateur est de nouveau enfermé dans sa voiture et témoigne ainsi de sa passion de filmer malgré de son interdiction de tourner en Iran, de quitter le territoire et de s’exprimer dans les médias depuis 2011.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2018
    L’actrice de séries iranienne Behnaz Jafari, reçoit sur Instagram, une vidéo d’une jeune admiratrice, vivant dans un village reculé mais ayant cependant réussi l’admission au Conservatoire de Téhéran, et se trouvant face à l’hostilité de sa famille et des villageois qui la jugent écervelée. Dans sa vidéo elle met en scène son suicide…Behnaz Jafari, bien que s’interrogeant sur la réalité de l’acte est bouleversée et convainc le réalisateur Jafar Panahi de l’accompagner dans ces montagnes azéries au nord ouest du pays…le robuste Mitsubishi Pajero a remplacé le taxi de Taxi Téhéran, mais c’est toujours dans sa voiture que le réalisateur se trouve en sécurité…après une longue route (pour le spectateur un peu aussi !!!) qui se termine par des pistes défoncées, les deux visiteurs sont reçus avec méfiance par les montagnards …"On a cru que vous veniez résoudre nos problèmes", s'étonne un des habitants », mais Behnaz Jafari est reconnue par les femmes et les jeunes et se retrouve confrontée à sa notoriété…Panahi imagine une intrigue entre trois femmes appartenant à trois générations, l’une Shahrzad, ancienne gloire du temps du Shah, interdite de tournage depuis la Révolution qui s’est réfugiée dans ce village perdu, et vit dans une grande précarité au abords du village qui la considère comme une paria… on ne la verra pas mais on la devinera et on l’entendra lire un poème, l’autre Behnaz Jafari, connue parce actrice de séries et dont la notoriété est venue jusqu’à ces villages perdus…la troisième incarnant le futur de l’Iran, la jeune Marziyeh Rezaei, dont la vocation d’actrice est entravée par les siens…Elle reçoit le même qualificatif d’écervelée que Shahrzad… Cela permet à Jafar Panahi de slalomer habilement entre les enjeux de la condition de la femme, de la domination masculine, incarnée entre autre par le frère de la jeune Marziyeh, écumant comme un taureau furieux alors que la région excelle dans l’élevage des reproducteurs…un vieux paysan continue de vouloir enterrer le prépuce de son fils dans un lieu qui leur portera bonheur…Quand on pense que Jafar Panahi est officiellement interdit de tournage, de sortie du territoire ( c’est sa fille qui recevra son Prix du Scénario à Cannes) et sous la menace d’une peine de prison que pour le moment la justice n’a pas fait exécuter… qu’il doit se débrouiller avec des budgets et du matériel réduits…on ne peut être qu’admiratif devant ce road movie d’une incroyable poésie, semé de rencontres toutes aussi pittoresques les unes que les autres, dans des paysages d’une aridité incroyable…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2018
    C'est un film remarquable.
    Quand je lis des critiques négatives que ce film n'a aucun intérêt, je suis choqué et abasourdi.
    Au contraire, ce film a un immense intérêt.
    Je recommande ce film tout particulièrement.
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2018
    Un film très fort. sous des apparences de simplicités, le scénario offre une critique des traditions rurales, avec une ironie piquante ( on ne peut même pas en rire)...Les paysages bucoliques, les troupeaux de moutons, le taureau en travers de la route, les cil de sacs dans la poussière, sont là pour condamner les mentalités rurales. On quitte la poésie à proprement parler pour contrairement au Pangloss du Candide de Voltaire, dire que les choses vont mal. Panahi manie le montage comme un virtuose, quand on sait qu'il fait du cinéma de contrebande, les paysages, les personnages presque amateurs, sont pénétrants et dévoilent toute la profondeur d'un Iran désenchanté.....Ici aussi le calme est amer....le silence aussi, certains deviennent fous (scène admirable de démence avec le frère de la jeune fille).
    C'esp pour moi un film brillant, qui veut faire bouger l'Iran ( religion, coutumes, agriculture) et qui le fait avec une grande subtilité.....Décidément ce réalisateur même dans l'ombre de la politique ne cesse de briller et d'affirmer un cinéma exemplaire.....Bravo
    Xavier d
    Xavier d

    10 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2018
    Film en deux parties : la première construite autour d'une intrigue qui se dénoue à la moitié du film. La deuxième qui ressemble un quasi documentaire sur certaines traditions rurales iraniennes. La contradiction Puissance des réseaux sociaux vs Ruralité ne fonctionne pas vraiment, puisque aucune contradiction ou opposition réelle n'en ressort. Film à voir comme un documentaire mais qui aurait gagner à développer la première partie pour assurer une tension dramatique jusqu'au bout.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2018
    Panahi joue sur tous les tableaux à la fois : le drame, la comédie, le documentaire, le road movie, etc. Grâce à une pointe d’absurdité et son grand sens de l’humour, le cinéaste transmet au spectateur de multiples émotions tout en les informant sur la situation de l’Iran rural. Enfin, il faut noter que sans de grands moyens et avec principalement des plans-séquences, Panahi donne de l’ampleur à son histoire. Bref, un coup de maître !
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2018
    Un bon film qui dénonce la restriction du cinéma en Iran et la situation de la femme. Le film a une touche humoristique avec des situations assez absurdes, improbables mais vraies que rendent le film plus légère face à ça problématique.

    Moment cinéma très agréable !
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 826 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2018
    Le film commence fort avec le supposé suicide d'une adolescente filmé par ses soins qui va conduire le réalisateur Jafar Panahi et une célèbre actrice iranienne sur les traces de la jeune femme. Jafar Panahi, toujours prisonnier politique en Iran, ne retrouve pas dans ce film la puissance de "Taxi Téhéran", et sa longue route dans les chemins sinueux de l'Iran profond est assez ennuyeuse. Même si "Trois visages" est une ode à la liberté artistique (les saltimbanques en l'occurrence dans ces contrées reculées), il y manque cependant des scènes plus engagées qui caractérisent le réalisateur.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2018
    Franchement je ne m'attendais pas à apprécier, mais il semblerait que Panahi soit un peu sorti de ses éternelles complaintes sur le fait de ne pas pouvoir faire de film, sur les critiques au gouvernement (bon il y en a, mais c'est pas non plus ce qui domine) mais surtout sur le côté métafilmique que je trouvais juste insupportable dans Ceci n'est pas un film et dans Taxi Téhéran.

    Alors oui, il reste lui-même et il ne peut pas s'empêcher de vouloir brouiller la ligne entre fiction et réalité avec quelques dialogues où il dit à sa mère qu'il ne fait pas un film, puis l'actrice demande si ce n'est pas un film car il lui avait parlé d'un scénario sur le suicide... Franchement on comprend bien que c'est un film, les acteurs jouent leur propre rôle, on comprend bien que c'est également ancré dans le réel, pas besoin de le surligner comme ça... Mais à part et peut-être le moment où il arrive quand même à placer qu'il n'a pas le droit de quitter l'Iran, j'ai vraiment apprécié le film.

    Je l'ai apprécié car comme dans Miroir, le premier film que j'ai vu de lui et que j'avais apprécié également, c'est assez simple. Alors oui, bien sûr il y a un sous-texte, mais l'histoire de base est assez belle et simple pour être intéressante, dans Miroir une fille qui se perd dans la ville de Téhéran, ici une jeune femme qui veut devenir actrice. C'est des enjeux compréhensibles et qui font de belles histoires, qui peuvent éventuellement servir un propos, mais l'histoire racontée est belle et donc forcément le spectateur accroche plus qu'à un truc totalement méta où le mec se plaint de ne pas pouvoir faire de films...

    Il est finalement dans la ligne de Kiarostami lorsqu'il va faire Et la vie continue, où les acteurs jouent leur propre rôle et où ils vont dans la campagne chercher un gamin et là c'est un peu pareil, un réalisateur, une actrice qui vont chercher une jeune femme dans la campagne. Et c'est beau... alors Panahi n'est clairement pas un grand metteur en scène, visuellement c'est assez laid, les plans séquences où la caméra pivote juste sur son axe c'est un peu paresseux... la photographie est immonde, notamment parce qu'on sent que c'est numérique, mais il y a quelques beaux moments... La fille au café qui téléphone, la nuit est tombée, on voit les gens dans le café à l'intérieur, le thé qui est servi... ça donne envie. Ou bien lorsque la nuit tombe et que le point se fait sur le paysage et la fille qui part, on entend l'appel à la prière au loin, on voit le vent faire bouger les arbres... C'est sublime. Malheureusement il n'y a que deux ou trois plans comme ça, qui sont bien composés, tout le reste est dans le mouvement, semble capté sur le vif et donc en terme de rythme ça passe, mais c'est pas très beau. Mais ça n'empêche pas, comme je le disais au film d'être beau...

    Aller filmer le bled, comme ils disent, c'est beau. C'est même franchement appréciable. On voit un autre visage de l'Iran que celui de Téhéran, grande ville polluée, mais surtout on voit d'autres gens, qui sont simples, qui ont leurs contradictions, mais qui sont attachants. Panahi leur donne la parole, parfois même non pas en persan mais en turc, sans doute une façon d'assumer ses origines, mais peut-être d'embêter un peu le gouvernement également. Reste qu'il parle d'une réalité, d'une réalité des compagnes... Et franchement c'est fascinant.

    Et le fait que l'histoire soit assez simple, ça permet de prendre le temps de s'attarder sur les personnages, de les comprendre et de les apprécier.

    Bref, c'est une réussite, ça m'a donné envie de redonner sa chance à Panahi, mais aussi de retourner en Iran, voir plus les campagnes...
    floramon
    floramon

    81 abonnés 1 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2020
    le film se laisse regardé , le début est plutôt ennuyant ensuite le film devient captivant , puis ensuite il redevient soporifique, je n'ai pas été convaincu
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