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foularbleu
9 abonnés
52 critiques
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2,0
Publiée le 28 mai 2019
"tout ça pour ça".... ennuyeux trop complexe, glauque, dans un monde du cinéma superficiel l'intrigue n'est pas mise en valeur et se perd entre scènes d'amour parfois longues et inutiles, crise de nerf, et alcoolisme .... Viriginie Effira sauve le film par sa présence , toutefois on a bien senti les 100 mn de film.... trop long. !!! en sortant , le septicisme était de rigueur autour de moi....
Ce film est le pire navet que j'ai vu cette saison depuis En liberté. Un critique dithyrambique le porte au pinacle. Mais bon c'est interdit de dire qu'un film est mauvais, mal joué, décousu, avec une scénario à dormir debout, et des scènes de coït bestial dont même les animaux auraient honte s'ils agissaient ainsi. Poésie, tendresse sont absentes de cet exercice laborieux, (aux innombrables flashbacks qui viennent en alourdir la complexité), dont on a du mal à comprendre le sens et la finalité. J'ai lutté contre le sommeil, 10 fois j'ai souhaité m'enfuir. Mais enfin, de qui se moque-t-on lorsqu'on ose nous asséner que ce film serait en lice pour la palme d'or ? Navrant, mille fois navrant...
Un film de dépressive névrosée. On peut reconnaitre à Triet un vrai talent de direction d’acteurs mais franchement, 2h00 de prise de tête maniaco-dépressives non merci! Que Triet aille faire sa thérapie au calme, on en veut pas au cinéma!!
Comme beaucoup de films présentés au Festival de Cannes depuis des années, je n'ai pas compris le message que l'équipe a voulu faire passer.
L'histoire n'a pas grand intérêt et la mise en scène est beaucoup trop fade et manque d'agressivité et d'intensité.
Et enfin il faudra qu'on m'explique l'intérêt de voir dans un film l'actrice principale (en l'occurrence Virginie Efira) assise sur un siège WC en train de faire ses besoins. Et pourquoi la réalisatrice a proposé à Virginie Efira, et pourquoi celle-ci a accepté, de tourner une scène d'amour plutôt réaliste qui n'apporte rien au film ? Si ce n'est pour choquer et faire le buzz ! Bien que j'apprécie volontiers la plastique d'Efira, je trouve qu'une scène suggérée est plus sensuelle qu'une scène filmée de façon crue.
La seule chose qu'on peut reconnaître à ce film est la qualité de l'interprétation de cette dernière.
Beau film sur une femme triste qui fait "semblant de vivre" et se remémore son passé en écoutant une patiente prise en psychothérapie. Le montage de Triet fait des aller-retour entre passé et présent, épousant le flux de conscience de son héroïne. Virginie Efira est formidable et aurait mérité un prix à Cannes. Voir mon analyse complète sur Newstrum : newstrum.wordpress.com
Je suis déçue. Je me suis bien ennuyée tout de même. J'adore Virginie et tout le casting mais franchement on s'y perd.. Pourquoi ne pas la laisser dans les comédies ou elle joue parfaitement, mais la on ne peut pas la suivre. On a l'impression qu'elle s'est trompée de film. Dommage
Film au scénario confus, sans grand intérêt, des images un peu complaisantes de Virginie Efira dénudée, on s'ennuie et on se demande quelle urgence il y avait à investir autant de temps, d'énergie et d'argent dans cette histoire d'une psy qui utilise le désarroi d'une patiente pour en faire l'héroïne du roman qu'elle essaie péniblement d'écrire (au demeurant cette idée avait déjà été utilisée dans un film récent dont j'ai oublié le titre). On peut largement s'en passer ...
Aboutissement du Victoria de Justine Triet. Ou plutôt, de l'actrice Virginie Efira, en mot, brillante.
Souvent réapparaissent des scènes, des acteurs de Victoria, parfois même des comiques de situation, comme si le film qui précédait était une ébauche de Sibyl. Le linéaire laisse place à un tourbillon entre fiction et réalité, qui finalement se révèle être entre passé et présent, entre drame et comédie. Car oui, la Victoria cantonnée au registre comique se métamorphose en une Sibyl capable de jongler avec toutes les émotions. Dommage de ne pas retrouver l'Adèle Exarchopoulos de La Vie d'Adèle, ombrée par la place que prend de Virginie Efira.
Vouloir réaliser un film qui soit à la fois une mise en abyme et un jeu de rôles est pour le moins ambitieux. Le choix du titre avec le symbolisme qu’il véhicule ne l’est pas moins. La Sibylle de l’Antiquité prédisait l’avenir à travers des oracles difficiles à décrypter.
Quel est le sujet du nouveau film de Justine Triet? Sibyl (Virginie Efira) est une psychanalyste qui décide d’abandonner sa clientèle pour (re)devenir romancière. La première scène dans un restaurant japonais où un éditeur lui dresse le portrait caricatural du monde de l’édition laisse augurer d’une comédie réjouissante qui louche du côté de "Victoria", le précédent film de Justine Triet où la même Virginie Efira tenait déjà le rôle titre.
Mais "Sibyl" n'a pas hélas la légèreté de "Victoria". Son héroïne est tout aussi paumée ; mais l'égarement de la psychanalyste que joue Virginie Efira dans "Sybil" n'a pas la drôlerie de celui de l'avocate qu'elle campait dans "Victoria".
Sibyl n’a pas de véritable projet rédactionnel. Elle a beau vapoter, l’inspiration lui fait défaut. L’appel téléphonique de Margot (Adèle Exarchopoulos), une jeune actrice en détresse, va la sauver de la page blanche. Margot est enceinte d'Igor (Gaspard Ulliel), l’acteur principal du film sur lequel elle vient d'être engagée dont la réalisatrice, Mika (Sandra Hüller), se trouve être la compagne d'Igor. Vous me suivez ?
Margot est désemparée : annoncera-t-elle ou pas la nouvelle de sa grossesse au père de son enfant ? avortera-t-elle ou pas ? Sa carrière est en jeu car ce tournage est la chance de sa vie.
En violation de toutes les règles déontologiques qui régissent sa profession, Sibyl se nourrit de la crise existentielle de Margot. Le verbatim de ses séances avec Margot, qu'elle enregistre en cachette, devient la substance de son livre. Ce pillage intime va ramener l’ex-psychanalyste à ses angoisses et à ses failles personnelles (rupture avec son grand amour interprété par Niels Schneider, compagnon à la ville de Virginie Efira, décès/suicide de sa mère, maternité chaotique, alcoolisme...) C’est une descente aux Enfers qui pourrait basculer vers un compliqué mais passionnant thriller psychologique.
Le scénario prend une autre direction et nous transporte à Stromboli. Les plus beaux plans du film, sponsorisés par son Office du tourisme, donnent l'irrépressible envie d'y passer ses prochaines vacances. C’est là où se tourne le fameux film où jouent Margot et Igor sous l’œil de plus en plus excédé de Mika. La production a engagé Sibyl comme médiatrice pour pouvoir gérer les acteurs principaux qui ne s'adressent plus la parole. De conseillère, elle se retrouve même à donner la réplique à Margot puis à diriger une scène d’amour torride sur le pont d’un bateau parce que Mika vient de se jeter à l’eau. Contre toute logique, Sibyl finit même dans les bras d'Igor.
On n'a guère avancé et on continue à se poser la même question : quel est le sujet de ce film qui n'épargne personne, ni Sibyl qui abandonne certains de ses patients et en vampirise d’autres, ni Margot qui confond réalité et fiction et accumule les caprices, ni Mika qui abandonne le tournage sur un coup de déprime ? Alors que veut elle nous dire ? On n'en saura rien. "Sibyl" restera sibyllin.
À vouloir traiter trop de sujets (alcoolisme, psychanalyse, déception amoureuse, monoparentalité, avortement, jalousie, burnout, ...), le film se perd, perd le spectateur, dilue l’émotion et gâche sa très belle réalisation et les performances de ses acteurs.
Quel ennui ! Rien n est crédible dans ce nanar. Je suis stupéfait des critiques positives pour cette histoire de manipulations de névrosés Et les longues scènes de sexe qui n apportent rien sont accablantes
Ce film est classé dans la catégorie "drame", oui très bien mais il est aussi classé dans la catégorie "thriller" alors là non, cela n'a rien à voir. C'est purement et simplement un drame psychologique, point barre. C'est un genre que j'affectionne beaucoup en général. Là on sent le film qui est bien travaillé, qui a du "chien" et une histoire solide. Aussi on ressent bien les souffrances des personnages féminins, que ce soit la psy/romancière, l'actrice et la réalisatrice. Elles sont toutes les trois en souffrances par rapport à une histoire d'amour passée (pour la psy/romancière) ou actuelle (l'actrice et la réalisatrice). On comprend cette souffrance mais aussi leurs névroses, leurs perturbations. Mais en même temps, en dehors de ces qualités indéniables, le film souffre d'un défaut important : il est très prétentieux (tout le long du film on sent que la réalisatrice a voulu nous dire "voyez le beau travail que j'ai fait, voyez le beau film que j'ai fait, voyez la mise en scène originale, je suis très fière) et rien que pour ce défaut rédhibitoire, je suis contente qu'il n'ait pas eu de prix à Cannes.
Malheureusement, il est difficile de croire à Virginie Effira en psychanalyste, et le scénario est pauvre... Une musique grandiloquente essaie de mettre une ambiance de « drame » et ça en devient presque drôle tellement c’est raté.
Virginie Effira est excellente mais ça ne suffit pas. J'ai trouvé le montage très laborieux, l'histoire peu intéressante. le ton dramatique avec quelques séquences de comédie ne marche pas trop.
Alors moi j'ai bien aimé dans l'ensemble mais je tiens à dire une chose : spoiler: cela ne m'étonne guère que la majorité des critiques n'ai pas aimé.
En effet, ce film est assez complexe, fouillis, tordu et perturbant et quand un film est ainsi, il ne faut pas s'étonner des mauvais retours en grande majorité.
Moi cela ne m'a pas gêné, mais je comprends parfaitement tout ceux que cela a gêné.
Surtout on va au ciné pour se détendre, pas pour se faire des noeuds au cerveau.