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Jrk N
41 abonnés
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1,5
Publiée le 4 juin 2019
Sibyl est construit sur le personnage de Virginie Efira, et justement, l'interprétation de ce personnage ne convainc jamais. Pas assez expressive parfois ou trop quand il faudrait rester en retrait, jamais dirigée avec rigueur, elle n'émeut pas. Son personnage complexe et intéressant aurait pourtant tout pour être la base d' un bon film, mais il me semble que là, on a emmêlé tous les fils et que les acteurs n'arrivent jamais à savoir quel est la position à adopter, le ton à donner. Ce rôle déjanté d'une psy qui disjoncte en transférant sur sa patiente aurait pu être tenu par Isabelle Huppert, Katherine Hepburn ou Bette Davis. La présence d'Efira, même très motivée, dans ce contexte dit tout. Ajoutez à cela des décors d'appartement catastrophiques, des costumes d'une laideur rare et un musique pachydermique, il ne restera plus qu'à critiquer la mise en image : plans jamais travaillés, montage lourdingue avec des champ contrechamps ad nauseam. Une actrice a coulé dans ce film. Gageons qu'elle saura mieux s'en sortir la prochaine fois. Surtout ne confondez pas avec le beau film dramatique de Petrie, Sybil (notez l'orthographe, 1976) où Sally Field et Joanne Woodward sont merveilleuses.
Film original, actrices et acteurs en très grande forme, une histoire tortueuse à rebondissements, bref un excellent moment de détente même si certaines scènes font un peu trop cliché (le feu de bois dans la cheminée...). Etant scénariste moi-même, j'ai apprécié la complexité de l'histoire et la révélation finale.
Virginie Efira est magnifique dans ce rôle tourmenté. Un scénario qui laisse le spectateur dénouer les fils de cette histoire où les femmes jouent les premiers rôles.
Encore un film monté en épingle par la presse et qui vous laisse sur votre faim malgré l'excellente interprétation de l'actrice principale,c'est d'ailleurs pour elle que l'on se déplace mais le scenario reste décousu et une forme d'ennui s'installe après une heure de film meme si l'on est mis en éveil par Eifira dans ses oeuvres.On attendait pas hitckock mais on souhaiterait que les réalisateurs pensent au spectateur qui ne vient pas que pour contempler béatement mais pour vivre quelque chose.Ici c'est raté.....
1h40 d'hystérie féminine, un cauchemar...pourtant le film aurait ou être bien si les comédiens étaient dirigés, maîtrisés et non dans l'excès....tout est désagréable à voir et à entendre. Un film raté.
Un film ambitieux très réussi malgré un démarrage lent, les images sont de plus en plus belles tout au long de ce film. Les actrices sont sensuelles et mystérieuses.
Des acteurs excellents, une mise en scène maîtrisée, mais une histoire et un montage trop bourrés d’artifices pour qu’on ne descende pas du train, très régulièrement. (Ainsi, Justine Triet voudrait nous faire croire que nos souvenirs nous absorbent jusqu’à revoir parfois des scènes entières alors qu’on est en face de quelqu’un d’autre, c’est ridicule.) À noter que ces souvenirs sont trop souvent des scènes de sexe impudiques qui ne servent absolument à rien. À noter aussi que qu’il est très gênant que beaucoup de personnages secondaires soit seulement des bouche-trous incrédibles au service de l’ego démesuré du personnage principal, à l’image sans doute de Justine Triet
Après l’emballement des professionnels de la critique pour les précédents films de Justine Triet (La Bataille de Solférino et Victoria), on assiste maintenant à un enthousiasme délirant - on cite même Cassavettes ! - pour ce troisième opus qui ne vaut pas tripette, hormis la performance, à relativiser cependant, de Virginie Efira. Cette histoire de psychanalyste qui voit ressurgir en miroir, à l’occasion de l’entrée en relation avec une nouvelle patiente, toutes les misères qu’elle avait essayé de cacher sous le tapis (alcool, relations avec sa mère, rapports aux hommes de sa vie...), ne parvient jamais à nous convaincre, tant certaines scènes manquent de la moindre vraisemblance. Comme si le délire du scénario n’était pas suffisant, on rajoute une petite (auto ?)-critique d’une réalisatrice de cinéma dictatoriale et caricaturale, sombrant dans le ridicule en plongeant dans la mer Tyrrhénienne. De la psychologie à quatre sous à l’histoire d’amour compliquée, des multiples rebondissements à la Rouletabille, des ardentes étreintes de Sybil qui nous dévoilent l’intégralité de la belle plastique de Virginie Efira, on ne retiendra finalement que le jeu tourmenté d’une Adèle Exarchopoulos plutôt convaincante dans un rôle de dinde perdue dans un monde de cinglés.
Justine Triet a pourtant prévenu : son héroïne ne se prénomme pas Evidence mais Sibyl et, à l'évidence, ce film laissera un grand nombre de spectateurs sur le bord de la route. Le scénario, fait de mises-en-abîme, est complexe et le séquençage, bien que malin, ne facilite pas la compréhension immédiate. Virginie Effira interprète une écrivaine-psy qui aide ses patients à sortir de leur trauma. Le problème est qu'elle-même ne parvient pas à faire le deuil d'une passion. La rencontre avec une actrice lui offre l'occasion de projeter son passé sur l'histoire de sa jeune patiente, confondant peu à peu le réel et la fiction, le passé et le présent, sa vie et ce film. C'est du cinéma français, ce cinéma qui cherche à comprendre le ressort des émotions. Ceux qui préfèrent les intrigues seront déçus. Les autres savoureront les choix de Justine Triet, une réalisatrice intelligente et talentueuse.
Sybil c'est l'histoire d'une écrivaine reconvertie depuis quelques années en psychanaliste qui décide d'abandonner son travail, pour se remettre à l'écriture, mais elle conserve tout de même quelques patients. En manque d'inspiration, elle s'approprie les confidences et la vie de Margot pour s'en faire une source d'inspiration. Ce film fait la part belle aux âmes tourmentées et à la manipulation. Qui de la Psy ou de la patiente manipule davantage l'autre ? je ne pense pas pouvoir répondre à cette question. Ce film est perché, il dérange, et il est assez difficile de se repérer entre les flasbacks e t les fantasmes érotiques de Sybil qui se substituent à la réalité sans transition. L'intérêt de ce film psychologique est cette manipulation bilatérale où ces deux personnalités puiseront l'une dans l'autre, la substance qui lui est nécessaire pour poursuivre son chemin. Les actrices Virginie EFIRA et Adèle Exarchopoulos sont tout juste epoustouflantes dans leur rôle respectif
En vrac, j'ai trouvé dans ce film la caricature d'un certain cinéma nombriliste ( avec ses petites préoccupations endogamiques d'un certain milieu mi-bobo mi-intello) ; voyeuriste ( des scènes de fesses en pagaille souvent gratuites et dépourvues de toute sensualité ) ; gênant quant à l'instrumentalisation d'autrui à tout-va ; loufoque pour ce qui est d'un scénario un tantinet tiré par les cheveux ( pour ne pas mentionner le manque de déontologie de la psychologue ; quant au glissement du cabinet de consultation à la direction d’acteurs ?!) ; narcissique dans le jeu de la petite Adèle ( qui ne se sent plus exister devant la caméra) et du beau Gaspard (qui n’a presque pas besoin de jouer pour renverser les filles) ; alambiqué dans l'emboîtement des instances narratives adossées au jeu des regards ( tout ça pour dire quoi ?) ; et... cerise sur le gâteau, in-ter-mi-nable, ouf !
Excellent film, très mûr, actrices et acteurs excellents. Je pense que, plus encore que pour d'autres films, on voit ce film en fonction de ce qu'on a vécu et du recul qu'on a sur les relations humaines.
Autant les actrices sont excellentes, autant le scénario est poussif et incompréhensible. Tantôt au passé, tantôt au présent, Sibyl navigue entre souvenirs et sa vie présente. On a du mal, en qualité de spectateur, à se situer dans le temps. C'est dommage car cette histoire peut refléter la réalité de certain.e.s. Très difficile d'entrer dans l'histoire.
une psychanalyste qui lâche tous ses clients pour l'écriture mais ne trouvant pas l'inspiration apparemment elle conserve une nouvelle cliente et se sert de ses problèmes pour écrire un livre un peu sulfureux. le quatuor d'acteurs est bon , l'intrigue reste intéressante avec beaucoup de retour en arrière. réservé aux adultes quand même.