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    Sibyl
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    bobmorane63
    bobmorane63

    199 abonnés 1 987 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2019
    C'est le premier long métrage que je visionne de la cinéaste Justine Triet et c'est assez complexe dans le bon sens du terme pour "Sibyl" !! Présentation en compétition au festival de Cannes 2019 mérité (il manque la récompense) , Justine Triet montre avec ce film une histoire assez compliquée a suivre et un sens du cinéma maitrisé. Je pensais avec le début ou une psychologue décidant d'arrèter son métier pour se consacrer a écrire un roman sur une patiente qui est une jeune actrice enceinte et en détresse que ça allait ètre une énième oeuvre psychologique torturée, pas du tout. On suit le personnage incarné par Virginie Efira (superbe) dans ses relations amicales, amoureuses, sexuelles, dans sa fragilité qui est obsédé par la comédienne qui décide d'avorter le bébé qu'elle attend et qui va l'accompagner sur le tournage d'un film (qui est un clin d'oeil au film "Le mépris" de Godard au passage) sans révèler le roman sur elle. J'ai trouvé "Sibyl" bien dans le fond et la forme avec un très bon casting de comédiens connus comme Adèle Exarchopoulos, Gaspard Ulliel, Niels Schneider que méconnus qui sont excellents. On peux aimer ou pas, je suis de la première catégorie.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 juin 2019
    Ce film est une poubelle ! Je ne sais pas si V. Efira a des enfants mais honte à elle pour les scènes de coucherie ! Si j'étais sa fille ou son fils, aië, aïe, aïe, je la renierais.
    Pour le reste du film, ni queue ni tête. Mais je ne suis pas assez intellectuelle et non plus de gauche ...... J'ai quitté la salle avant la fin du film.
    Nisrine A
    Nisrine A

    31 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 octobre 2019
    Sibyl est un thriller qui explore l'arrière-plan psychologique d'une romancière en panne d'inspiration et suit sa rencontre clé avec une actrice en plein drame sentimental. Malgré ce bref synopsis qui peut paraître intéressant, l'histoire est malheureusement sans fil conducteur et tordue à l'image de ses personnages. Virginie Efira a beau être une actrice magnifique, Sibyl est malheureusement un personnage qui a eu du mal à avoir mon empathie, et un film qui m'a laissée de marbre.
    @lesmotsdits
    @lesmotsdits

    8 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2019
    J’avoue ne pas comprendre ceux qui se sont « ennuyés »... je ne m’étais pas aussi peu ennuyé depuis longtemps. Il y a tellement de couches et d’échos, dans ce film. Tout est hypnotique. La musique est géniale, les plans superbes... l’écriture est riche. Alors oui, c’est sûr, c’est loin d’être lisse et linéaire, on peut parler d’improbable et pourtant... pour qui a déjà vécu, ce ne peut être que du vrai. Comme l’héroïne, on a l’impression de pouvoir écrire et réécrire la vie. Comme elle, on peut être sobre ou ivre.
    Alors on peut aussi ne pas aimer ce film. Mais franchement, ce serait passer paresseusement à côté d’un beau moment.
    Nat Torres
    Nat Torres

    8 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2019
    Ce film n'est ni un drame si une comédie. Justine Triet nous raconte l'histoire d'une romancière psychanalyste qui retrouve l'inspiration grâce à une nouvelle patiente. Virginie Efira est placée au centre de ce film qui lui permet d'exprimer tous ses talents. Les acteurs nous livrent des prestations à la hauteur en nous proposant des palettes d'émotions satisfaisantes. Malheureusement, le scénario est confus à tel point qu'on se demande parfois où le film cherche a nous emmener. Le développement des personnages principaux est prévisible voir grossier. D'autre personnages sont stéréotypés et peu développés ce qui peut engendrer une frustration.
    Ce film se laisse regarder (notamment pour la prestation de Virginie Efira) mais sera vite oublié.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 juin 2019
    Ce film pathétique est une tragi-comédie courtelinesque qui met en scène le milieu de la bourgeoisie parisienne du cinéma, démontrant ainsi à son insu qu’il n’est pas forcément plus facile de bien parler de soi que d’essayer de s’intéresser aux autres. Ainsi, la préoccupation centrale des personnages n’est nullement de tenter de survivre dans la France de Macron, ou de savoir si la planète sera encore habitable quand les enfants seront adultes, mais de s’établir individuellement dans la position prestigieuse de l’écrivaine, de l’actrice ou de la réalisatrice. Dès les premiers moments, on constate que la responsabilité sociale de la psychanalyste vis-à-vis de patients qui se confient à elle depuis des années ne pèse pas lourd devant son caprice existentiel, devenir écrivaine, qui semble d’ailleurs n’être qu’une posture puisqu’elle ne trouve rien à écrire. Cela nous est notamment signifié par une scène maniériste où l’écrivaine auto-proclamée en panne d’inspiration est dans son bain, devant la page blanche du traitement de texte de son Macbook, car tout est Apple dans ce film (simple parti pris du chic, ou contribution intéressée à l’éloge des marchandises vedettes ?). Scène qui a l’avantage de montrer l’anatomie de l’actrice principale au public qui après tout vient peut-être pour ça. Car casting prestigieux oblige, il faut bien se préoccuper du retour sur investissement, et il serait malvenu d’ignorer le voyeurisme du spectateur moyen. D’où la multiplication des scènes de sexe parfaitement gratuites et à vrai dire fort peu appétissantes.

    Survient alors l’inspiration en la personne d’une starlette renfrognée consciente qu’il lui faut une bonne couche de maquillage, une bonne coiffeuse de plateau et une robe couture pour paraître ce qu’elle aspire à être, et qui a bien compris qu’il lui faut payer de sa personne pour parvenir à ses fins (toute ressemblance avec des personnages réels est purement fortuite). Dans ce monde où la « common decency » orwellienne n’a évidemment pas cours, chacun s’abandonne à ses instincts sans aucune retenue, et en gère ensuite les conséquences en termes de carrière. C’est ainsi que la starlette, au motif d’une relation passionnelle avec l’acteur principal du film dans le film, à laquelle on n’arrive pas à croire une seule seconde, se retrouve enceinte et confrontée à ce choix cornélien : la carrière ou l’enfant. Dans la frénésie carriériste qui possède les personnages principaux, c’est-à-dire féminins, on connaît d’avance le dénouement. Mais la starlette cherche à se défausser de la responsabilité de cette décision déjà prise, et de plus elle craint la réaction du père, qui s’annonce d’autant plus délicate qu’on ne lui demande pas vraiment son avis. C’est ainsi qu’elle surgit dans la vie de la psychanalyste en mal d’écriture, laquelle y voit une solution providentielle à son absence totale d’inspiration. On se demande bien pourquoi tant la situation est banale et la starlette inintéressante. Passons sur le fait qu’aucun psychanalyste respectable ne se serait fourvoyé dans de tels errements. Sous prétexte de psychanalyse (c’est plus chic), on est en réalité dans un salmigondis de coaching et de développement personnel qui, à défaut de tout corpus théorique repose sur le charisme du coach et son entière adhésion à l’idéologie entrepreneuriale : la carrière d’abord.

    S’ensuit alors une véritable comédie de boulevard à quatre sur l’île de Stromboli, choix dont on se demande s’il s’agit d’une référence érudite mais quand même un peu téléphonée à un prestigieux film dans le film en décor méditerranéen, ou d’un publi-rédactionnel touristique destiné à contribuer au financement du film (remerciements à Air-France, …). Les événements les plus invraisemblables s’enchainent : la psychanalyste entre dans le film dans le film, se substituant à l’acteur principal défaillant, dans le rôle d’un crooner italien, pour dérider la starlette renfrognée, puis à la réalisatrice trompée, qui s’est jetée à l’eau, excédée par ses acteurs (il y a de quoi), désertant un tournage qui fait naufrage comme le film lui-même. Tout cela est tellement ridicule que toute perspective critique devient impossible, arrive un moment où on décroche pour se laisser porter par la fascination du n’importe quoi.

    Une chose est certaine : à aucun moment on ne quitte le décor des appartements parisiens chics, des villas d’architecte de grand luxe, des voiliers anciens, des plateaux de tournage. On remarque également les traces omniprésentes de tous les avatars de la gauche bourgeoise dont on sait aujourd’hui qu’elle est essentiellement bourgeoise et qu’elle fut accessoirement de gauche : individualisme forcené aux relents d’existentialisme germanopratin, ou encore le « jouissez sans entraves » de ceux qui se firent connaître comme gauchistes soixante-huitards avant de se convertir en masse au néo-conservatisme et/ou à l’ultra-libéralisme. On s’étonne également de quelques manifestations inattendues de mépris de classe qui s’articulent curieusement sur un féminisme politiquement correct de rigueur. Je n’ai pas le souvenir qu’on nous informe à quoi le mari falot, qui est pourtant le seul à soulever la question de la responsabilité de la psychanalyste vis-à-vis de ses patients, emploie son temps. Pire, le vieux schéma phallocratique est reconduit en inversant les rôles : le jeune amant beau gosse est un objet sexuel de la psychanalyste se disant écrivaine qui lui fait délicatement savoir au début du film qu’il ne l’a jamais intéressée (ou ai-je mal entendu ?). On attendra la fin du film, dans une rallonge qui vient comme un cheveu sur la soupe, alors qu’on s’apprêtait à voir défiler le générique, un « dix mois plus tard » qui résonne plus tôt comme un « dix ans plus tard », pour apprendre que le beau gosse n’est qu’un prof de lycée. On se rencontre par hasard grâce à la barbe à papa des enfants, et qu’est-ce que tu deviens, et salut à la prochaine on ne sait jamais.

    Enfin, il est extrêmement significatif que le film n’accorde aucune importance à l’imposture manifeste de la psychanalyste en tant qu’écrivaine qui n’a rien à écrire et se saisit, en violation de toute règle déontologique, des confidences d’une patiente qu’elle enregistre à son insu et dont elle retranscrit littéralement les propos. Comme si la différence entre être écrivain et paraître écrivain, se dire écrivain, n’avait aucune importance. Bref, évitez-vous ce navet, consacrez plutôt ces deux heures à (re)lire « la société du spectacle » (comment l’être se dégrade en avoir, puis l’avoir en paraître), ou encore « la fabrique des imposteurs » de Roland Gori.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juin 2019
    Après Victoria, Justine Triet nous fait ressentir de nouvelles émotions en exploitant les failles de ces personnages sans jamais totalement les dévoiler.
    kris-31
    kris-31

    3 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2019
    et bien, la BA m'a trompé.... je m'attendais à mieux... le film est un peu long au final... vu ce qui s'y passe... et on s'ennuie même un peu par moments.... dommage
    Kakpo S.
    Kakpo S.

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2019
    Chef d'oeuvre cinématographique...
    Un tour de manège vertigineux dans la psyché d'un personnage féminin, extraordinairement campé par V. Efira.
    maeva C
    maeva C

    10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2019
    Un bon petit film pour un film français , l’histoire et pas trop mal monté ! Malgré quelque scène super flux ! Un film à regarder pour se détendre mais plus
     Kurosawa
    Kurosawa

    594 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2019
    Dans "Victoria", Justine Triet avait trouvé une actrice capable d'incarner toutes les névroses d'un cinéma hautement psychanalytique. L'association entre la cinéaste et Virginie Efira est reconduite dans "Sibyl", qui dresse le portrait complexe d'une psy qui abandonne ses clients pour redevenir romancière; son imagination est nourrie par sa rencontre avec Margot (Adèle Exarchopoulos formidable), une actrice en détresse qui panique au moment d'aborder le tournage de son nouveau film. La première partie est une composition mentale de Sibyl qui nous plonge autant dans sa vie professionnelle que dans sa vie privée, dans son présent que dans son passé. Mais les flashbacks ne sont jamais introduits, ils apparaissent au contraire de manière brusque, saisis dans les moments d'égarement du personnage qui se remémore son ancienne passion amoureuse en pleine séance psychanalytique. Le vertige que procure le montage vient de cette succession chaotique de temporalités racontant parfaitement l'état de grande confusion qui anime Sibyl. Pour en sortir, la rencontre avec Margot et le recours à la fiction semblent être le bon antidote; mais la seconde partie se déroulant à Stromboli, si elle plus linéaire, complexifie encore davantage le personnage en opérant des parallèles troublants (une scène de sexe notamment avec Igor, mise sur le même plan que la relation torride passée avec Gabriel) dont les réminiscences créées ne font qu'enfoncer le personnage dans la dépression. Le film explore ainsi un potentiel dramatique lié aux tourments sentimentaux de Sibyl mais parvient aussi à intégrer un comique partagé entre sarcasme et ironie qui n'est pas sans rappeler celui de Woody Allen : l'entrechoquement des tonalités est une manière de mettre en avant le talent de Virginie Efira, actrice qui peut d'un plan à l'autre être évasive, hilarante, déterminée et bouleversante. Car loin de se cantonner à réaliser un exercice théorique où la forme complexe serait parfaitement calquée sur un contenu gagné par des affects variés et troublants, Justine Triet n'oublie pas l'émotion inhérente à l'incapacité qu'a Sibyl à oublier un amour puissant qui lui aura laissé une trace d'amour susceptible de la sauver : un enfant à serrer dans ses bras, la force émotive du réel prenant le pas sur la vacuité de la fiction.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    31 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 juin 2019
    Ce film laisse de marbre. On voit des personnages dépressifs, tristes, sans comprendre pourquoi. On voit des personnages qui jouent des acteurs, et, par conséquent je n'ai pas réussi à percevoir les personnages mais bien les vrais acteurs à travers leurs rôles, mal définis, peu dirigés et très prétentieux. Les acteurs et actrices ne sont pas mauvais, mais peu crédibles, le casting n'est pas réussi, les jeux et les personnages mal assorties. J'ai aussi eu la sensation qu'il manquait des tronçons de film en le voyant, ce qui n'aide pas à comprendre la psychologie des personnages. La présence de la sœur de Sybil par exemple restera un grand mystère...elle n'apporte pas grand chose à part des complications inopinées ! Les souvenirs de Sybil sont aussi assez mal intégrés et il y a trop peu de différence physique entre les personnages du passé et du présent. Il y a aussi le lien entre Sybil et Margot qui n'est pas si intelligible et qui sonne faux. Et puis, rien de la forme du film n'évoque le fond. D'ailleurs de quoi nous parle exactement ce film? : de la coupure parent-enfant sous diverses formes, à divers stades, mais rien ne l'évoque dans ce qu'on nous montre, eni se focalisant davantage sur la sexualité et l'échec amoureux . Mais tout cela de façon inintéressante et sans profondeur. Le spectateur n'attend rien car trop peu d' enjeux, de fil, malgré ce qu'on veut nous faire croire. Le film nous donne son maximum lors de ces deux premières scènes, s'ensuit une série de scènes sans liants, insipides...
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 885 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2019
    Un scénario qui part dans beaucoup de sens, mais conserve le cap, sans que l'on ne puisse reprocher de nous égarer vers de mauvaises directions. 1h40 qui passent très peu vite tant la densité du récit est intense. On a un peu l'impression d'avoir été manipulés par la réalisation, sans faille. Acteurs vraiment exceptionnels. V. EFIRA campe (à nouveau) une femme en proie aux doutes et torturée par des démons intérieurs mais qui s'en sort, vaille que vaille ; sa présence est absolument splendide. A. EXARCHOPOULOS est très convaincante. Les autres acteurs sont bons. A l'arrivée, on est très impressionnés et un peu perdus. Un film puissant d'émotions contenues mais superbement exprimées. A revoir, probablement, pour en goûter tout le sel. J'avais aimé "la bataille de Solférino" et Victoria, le talent de la réalisatrice se confirme et s'amplifie.
    Annie Lucie L
    Annie Lucie L

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2019
    "Les dérives de la psychanalyse" ou "psychanalyste prise au piège" à son propre jeu...
    Des moments réalistes, mais Effira à la limite de sa propre caricature et puis des instants qui donnent à réfléchir alors se regarde malgré tout avec (un certain)plaisir
    FREDDY44600
    FREDDY44600

    11 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2019
    Bonne mise en scène, un peu compliquée à suivre au début, un écrivain écrit un livre, un film se tourne, mais à l'écran on est dans le livre ou dans le film ? On se pose la question et finalement tout à l'air simple en fait, à moins qu'on ait raté quelque chose. Virgine Efira se met à nue et après "le grand bain" c'est le deuxième film ou je suis convaincu par sa prestation.
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