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    L'Amour l'après-midi
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    groil-groil
    groil-groil

    92 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Sur un sujet maintes fois traité (dont les manifestations les plus récentes dont " Eyes Wide Shut " de Kubrick et l'avatar télévisuel " L'Île de la Tentation "), Rohmer livre un film étrangement sombre, crépusculaire, et qui parvient surtout à ne jamais être réac' ni "sentimentalement correct".
    Ce sixième " conte moral " est avant tout une oeuvre qui magnifie l'engagement amoureux en appuyant l'idée que l'amour est quelque chose de grave, semé d'embûches. Encore un très
    grand Rohmer, comme c'est souvent le cas, accompagné sur le dvd d'une confiserie des plus délicieuses, l'hilarant " Véronique et son cancre ", court-métrage de 1958.
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    Long ennuyeux, pas vraiment d'histoire, ce film, aussi bien dans les dialogues que dans le jeu d'acteur a mal vieilli, seule les vues de Paris m'ont intéressées.
    SebD31
    SebD31

    89 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2009
    L'arrivée soudaine d'une ancienne connaissance dans la vie ennuyeuse d'un cadre supérieur, va bouleverser ce dernier. Passionnant !
    Sabine
    Sabine

    9 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Je n'ai vu que quelques films de Rohmer aussi ai-je décidé d'approfondir ma connaissance du travail de ce monsieur. Si j'ai beaucoup aimé "la collectionneuse" parce que j'ai trouvé qu'il y redonnait merveilleusement bien l'ambiance des vacances et les hésitations de son héros avec en plus des plans mémorables, j'ai été ici moins impressionnée. On suit bien le cheminement émotionnel du personnage principal et c'est tout l'intérêt du film. C'est intéressant. Mais j'ai trouvé que Zouzou sonnait faux par moment et esthétiquement le film est plutôt sans intérêt... Un peu déçue...
    VOSTTL
    VOSTTL

    95 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2022
    La loi des séries après « Le Bonheur » d’Agnès Varda, « L’amour l’après-midi » d’Eric Rohmer.
    Le point commun à ces deux films : le personnage principal masculin joue avec sa vraie femme dans le film et celle-ci compte, après ce film partagé avec son homme à la ville, qu’UN FILM !
    Il faut dire que les vraies épouses jouent relativement mal ! J’exagère à peine ; une filmographie, si tant est le mot est approprié, une expérience cinématographique dirais-je plutôt, famélique.
    Ce qui m’amène tout naturellement au deuxième point commun : la direction d’acteurs.
    Quelle direction d’acteurs ?!
    Quand c’est professionnel (Drouot pour « Le bonheur » ou Verley « L’Amour l’après-midi » ), ça passe ; mais quand c’est amateur, c’est insupportable.
    Et puis c’est offenser l’amateur, car il y a des amateurs qui jouent très bien. Seulement, si les non-professionnels jouent mal, la faute en revient à une direction d’acteurs inexistante !

    Agnès Varda comme Eric Rohmer se contentent de très peu. Les actrices récitent plus qu’elles n’incarnent mais à défaut d’incarner - c’est réservé top niveau -, au moins jouer… Elles ne jouent pas, elles récitent en s’efforçant de mettre le ton. Ce ton est artificiel. D’où ce ton souvent monotone.
    Les secrétaires de Frédéric par exemple dans « L’Amour l’après-midi » sont du même acabit ; il en est de même du type que rencontre Frédéric au moment où ce dernier déjeune aux alentours de 14h. Que cet acteur joue mal.
    A sa décharge, est-il vraiment acteur ? Peut-on l’affubler du titre acteur ? C’est peut-être un personnel du film à qui on a demandé de jouer pour le fun.
    Un passant ? Un client du restaurant ?
    Affligeant ce manque de rigueur !
    Exemple récent : "Albatros" de Xavier Beauvois, il fait jouer des non-professionnels, des gendarmes et un agriculteur. Ecoutez la diction, l'intonation, rien à voir avec ce que fait Rohmer ! Et Agnès Varda dans "Le bonheur".
    On peut en trouver des amateurs ou non-professionnels qui sont bien dirigés. Le jeu n'est peut-être pas mirobolant, mais on est loin de ce ton monocorde, chantant, récitant insupportable.

    A leur décharge, ces acteurs, actrices non-professionnels ne sont pas gâtés car ils doivent débiter un texte à caractère littéraire. Ce n’est pas facile de le rendre fluide, comme sait le faire Bernard Verley sous les traits de Frédéric dans « L’Amour l’après-midi ».
    Ben moi, désolé, quand ça joue mal, j’ai du mal à rentrer dans le film, ça me démange aux entournures, je n’ai qu’une hâte : le générique de fin.
    Eh oui, il est très rare que j’abandonne un film. Je bois le calice jusqu’à la lie !

    Je suis méchant me direz-vous, je le concède.
    Françoise Verley, l’épouse de Bernard Verley qui interprète Hélène épouse de Frédéric ne s’en sort pas trop mal mais ça démange quand même. On ne la voit pas trop, tant mieux.

    Malgré l'ennui, je reconnais que les réflexions mentales de Frédéric me parlent. Il m’est arrivé de me poser le même genre de questions sur la femme qui partage depuis de longues années ma vie, pourquoi elle et pas une autre, prendre plaisir à regarder les femmes sans arrière pensée, à regarder les couples, à les imaginer dans leur intimité sans pour autant avoir de pensées graveleuses ; et d’autres réflexions posées par Frédéric.

    Le film tourne trop en rond en ce qui me concerne avec cette Chloé (Zouzou) même si la fin emprunte une issue pas si prévisible que ça.
    Un bon point.
    Voilà pourquoi, je vais être clément dans ma note ; les réflexions de Frédéric et cette fin m’amènent à penser que Rohmer maîtrise bien la condition humaine à défaut de maîtriser le jeu des acteurs non-professionnels !
    Nicothrash
    Nicothrash

    367 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2012
    Dernier des "Six Contes Moraux" et nouvelle déception pour ma part, ce film est des plus banal, certes c'est bien joué et l'ennui est moins présent que dans les deux précédents mais ça n'emporte pas non plus le spectateur bien loin. L'intrigue, pas dénuée d'intérêt, est malheureusement déjà vu maintes fois, par contre la fin est bien différente des cinq premiers contes, c'est pour une fois l'homme qui fait à priori le bon choix après s'être fourvoyé dans les bras d'une autre. Le premier cycle de Rohmer se termine ainsi, pas de la plus belle des manières mais au moins sur une belle morale.
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 février 2022
    Toujours curieux de découvrir de nouveaux cinémas j’ai tenté pour la première fois un film d’Eric Rohmer et quel horreur. Pour être très franc j’ai eu envie de couper dès la fin du prologue ayant rapidement compris que j’allais détester. Les dialogues très littéraires sonnent faux et les acteurs aussi. Et puis ils sont vains et ridicules. C’est pendant une heure et demie les élucubrations d’un homme (en sous pull à col roulé) insignifiant et effroyablement commun qui se prend pour le nombril du monde. Le pinacle de la vacuité de la chose étant la scène d’achat d’une chemise à carreaux qui « gratte un peu ». J’ai trouvé le film extrêmement misogyne avec une morale mal placée. La caméra amorphe n’aide pas à intéresser à ses marivaudages d’une tristesse et d’une platitude infinies. Peu de cinéma, beaucoup d’onanisme voilà ce à quoi m’a fait penser un film qui est à ce jour le pire que j’ai vu du groupe de la « nouvelle vague ».
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2024
    Dans son sixième conte moral, ERic Rohmer étudie l'adultère "bourgeois"; un thème qu'un autre cinéaste de la Nouvelle vague (Truffaut dans "La peau douce" avait évoqué avec sensibilité et hors des contingences morales.
    Dans "L'amour l'après-midi", Rohmer ne porte pas de jugement sur l'attitude de Frédéric face à la tentation, que la réalisateur parait considérer comme naturelle, de l'adultère. Frédéric, en revanche, exprime à voix haute, son désarroi et ses contradictions, son amour pour son épouse et son désir de Chloé, une ancienne amie qu'il vient de retrouver. Celle-ci incarne la tentation et la nouveauté autant que, opposée à la morale monogame de Frédéric, un célibat revendiquant la liberté et la multiplication des histoires et des partenaires amoureux.
    On n'apprendra rien sur la condition de l'homme marié placé devant des attirances plus ou moins fugitives et se représentant, sans cynisme, "l'amour l'après-midi" comme une évasion. Le dilemme, tel qu'il est posé, de façon raisonnée et cérébrale -du Rohmer en somme- initie une réflexion habile et quasi exhaustive sur le désir, la fidélité, la culpabilité. Une réflexion dont l'enjeu, dit plus prosaïquement, est : Frédéric cèdera-t-il aux avances de Chloé?
    On retrouve ici le style de Rohmer, sa mise en scène sans affèteries, discursive et dialectique plutôt que romanesque ou passionnelle.
    jus d'citron
    jus d'citron

    10 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2018
    Magnifique film de Rohmer. Le film se concentre sur la tentation d'infidélité d’un père de famille dans le début des années 70. Comme à son habitude la mise en scène est très épurée et directe mais le film, en cherchant à se placer du point de vue de son protagoniste, se teinte aussi d’onirisme de sensualité et même d’une certaine beauté plastique. Précis comme une pendule et vertigineux dans les instants décisifs, assurément un des chefs-d’œuvre de son auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2007
    Un film intello-philosophico-moraliste-intimiste AVEC DU RYTHME ??? Pas possible me direz-vous !! et ben si! Oubliez Le genou de Claire, Ma nuit chez Maud, L'arbre le m. et la m., Les contes etc, si ce sont certes de bon films, aucun n'arrive à captiver sur toute sa durée comme L'amour l'après-midi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 janvier 2011
    Dernier des six contes moraux, L'amour l'après-midi est une réflexion portant sur la beauté et l'amour sous toutes ses formes, qu'il soit conjugal ou libertin. L'action ne s'inscrit plus dans la campagne luxuriante de La collectionneuse, mais à Paris parmi des bureaucrates affairés. Le film est composé de trois moments, un prologue, une première à laquelle succède une deuxième partie. Le prologue est concentré sur un personnage attachant, celui d'un père de famille se passionnant pour la lecture et qui, dans une entreprise qu'il a créé, se complaît à vivre librement ses journées. Il médite paisiblement sur les femmes et s'amuse à conter fleurette à certaines. La première partie débute avec l'irruption d'un nouveau personnage, celui de Chloé, fantôme du passé qui resurgit dans la vie de notre père de famille. Elle enchaîne les emplois, les petits copains et les appartements sans jamais ressentir le moindre attachement. Elle est aussi impulsive que nihiliste. Les deux se côtoient de plus en plus et une véritable intimité se crée entre eux. Elle a une aversion pour l'amour à long terme mais reconnaît dans le même temps que la seule chose qui la fasse survivre est l'espoir d'avoir un enfant un jour. La deuxième partie gravite autour de la relation entre ces deux protagonistes. Alors qu'il se sentait de plus en plus à l'aise en sa compagnie, Chloé prend une décision irrévocable: il sera le père pour le fils qu'elle désire avoir. En effet, il se présente comme le père idéal pour elle puisqu'il est séduisant et déjà marié. C'est après quelques vaines tentatives qu'il renonce définitivement à la tentation de faire l'amour avec Chloé. Il revient parmi les siens avec la ferme intention de rester fidèle à sa femme. L'amour l'après-midi, à la manière de certaines pièces de théâtre comme on en trouve chez Musset ou Marivaux, va au-delà du simple badinage. Derrière des situations très concrètes, Rohmer dévoile les doutes, les incertitudes, les tergiversations et en tire une leçon de philosophie qui lui est propre. Par ailleurs, on remarquera les clins d'œil intéressants auxquels nous assistons car, lorsque le héros s'imagine posséder un médaillon magique, ce sont les anciennes héroïnes des contes moraux qui lui succombent. Il y a donc de quoi s'interroger sur la moralité supposée de ces contes. Que l'on soit d'accord ou non avec cette morale finalement assez équivoque, force est de constater que la profondeur du propos, accentuée par des dialogues et des monologues intérieurs criants de vérité, est véritablement poignante.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2023
    Film très typique d'Eric Rohmer avec des dialogues profonds et un scenario centré sur les péripéties des rapprochements amoureux. L'ambiance est typique des années 70. Des ambiguités subsistent sur le personnage de l'épouse du personnage principal.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    Conte moral, le sixième, parce que dit Rohmer il supplée à l'acte (baise), le discours de drague. Cinéma du coup bavard : ça parle beaucoup chez Rohmer à tel point que le verbe devient le décor. C'est un cinématographe essentiellement sonore : doux comme une comptine, il nous berce de bout en bout, sans rythme apparent, et pourtant sûr de son essence. Mais aussi un cinéma de l'image (en 4/3) qui rapprend au spectateur ce qu'est le vrai érotisme : un geste, un effleurement des courbes, de jambes (ou de genou) qui excite plus qu'une bite roide dans un trou. Ainsi quand Frédéric essuie avec sa serviette Chloe, sa maitresse, qui sort de la douche. La femme n'est donc pas poignardée, elle est séchée et désirée, plus que sur Youporn. Voir Rohmer, c'est redécouvrir le désir, (la pudeur) et l'amour, celui retrouvé de Frédéric pour sa femme. L'unique : celle qui intimide. C'est si beau qu'on en sort tout triste.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2022
    Le "Je t'aime" de Chloé est probablement le "Je t'aime" le plus original que j'ai vu. À l'image du film : intellectuel, désincarné, nihiliste et spontané.

    Le sujet très intéressant est intelligemment orchestré narrativement parlant, dans ce conflit morale qui oppose l'acte et la pensée. Ici, l'auteur s'émancipe de l'idéalisme, et présente la polygamie vécu en distanciation par un homme marié, dont le fantasme de ses désirs passagers renforce l'amour pour sa femme. La civilisation est au centre de la thématique, plus précisément les liens sociaux, en cela que la polygamie détruit les liens sociaux à l'inverse du couple, équitable et équilibré (concernant l'idée générale bien-sûr). Ce qui est très perturbant dans ce film, c'est que le point de vue nous laisse sans repère original, sans dialogue entre le réalisateur et nous, de sorte que nous questionnons nous-même notre conception morale du couple face à la polygamie. Pour finir par un renversement du point de vue, inhabituel chez Rohmer : Le couple, l'amour entre deux personnes triomphe sur la polygamie. Et si polygamie il y a, la clef, qui n'est pas à la portée de tout le monde, est : la distanciation (l'intellectualisation au moyen de l'ascèse). Car elle préserve de l'acte.

    C'est une utilisation habile du réalisme, nous nous identifions dans les méandres érotiques et morales du réalisateur à tel point que notre conception morale se confronte à notre point de vue et non seulement à celui de l'auteur, comme on aurait l'habitude de faire. Tout celà n'aurait pas été si Rohmer n'avait pas assumé son parti pris à la fin du film, et je ne m'y attendais pas (surtout après avoir vu ses précédents films qui en sont dépourvus). C'est un coup de théâtre intellectuel !

    Dommage que la mise en scène ne soit pas au centre de ses convictions, car la beauté est étrangère à ce film..
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