Immersion dans la vie d’un repris de justice. Le jeune Ulysse à sa sortie de prison cherche à tenir bon à l’extérieur du pénitencier avec presque totalement à sa charge sa mère atteinte de maladie chronique. À priori pas le genre de film facile... Et pourtant la caméra et le rythme nous attrapent. Nous respirons à la pulsation de son personnage principal. La mise en scène est juste. Lumière naturelle et acteurs animés par Le feu sacré. En tête le jeune Sandor Funtek qui décloisonne nos aprioris sur la population carcérale. Il respire le cinéma! Parfois simple et maladroit avec sa mère et parfois endurci et sans vergogne pour ses intérêt personnel... Un humain. Sarah Marx choisi le ton naturaliste et la note la plus juste qui est très certainement pour son sujet l’option la plus honnête. Avec l’aide radicale d’une photographie crue, elle traite son histoire sans donner aucune leçon de morale, aucun jugement. L’urgence sociale fait de ses personnages des survivants du quotidien, des gens proches de nous. Le reste de la distribution de la réalisatrice qui aligne de beaux noms pour son premier long métrage. Virginie Acaries, Alexis Manenti et la grande Sandrine Bonnaire qui est habitée par ses failles et nous rapproche délicatement d’une émotion intime sans donner dans le voyeurisme. K contraire est un film intelligent qui se refuse de nous sous-titrer la vie et ça fait du bien. Une révélation!!!
Un film juste sublime qui résonne cruellement avec l'actualité. C'est à se demander si Sarah Marx , jeune réalisatrice, a anticipé la crise et les effets sociaux à venir. Tout y est ! Sandor Funtek que je ne connaissais pas est juste époustouflant de vérité. La mise en scène est sobre, le propos et les comédiens sont parfait. K contraire futur candidat au césar ? Amplement mérité.
Il y a des films qui passent... d'autres qui restent ! Dans ce monde de profusion d'image, le cinéma indépendant marque la rétine, plus que des effets spéciaux les plus sophistiqués. K contraire est un de ces films. Il y a de la précarité dans les moyens, parfois le cadre est hésitant mais la vie est sublimée de la plus franche des manières. Sandrine Bonnaire comme on ne la voit plus et pléthore d'amateurs qui méritent amplement de sortir de l'anonymat. J'ai mis la note maximale pour encourager les cinéastes à nous proposer ce genre de témoignage... Un film qui n'oublie pas la majorité si silencieuse.
Je viens de tomber sur cette pépite via une plateforme. C'est Le film à voir de toute urgence. Tout y est : Jeu d'acteur excellent, mise en scène soignée et la grande révélation Sandor Funtek. C'est vraiment mon gros coup de coeur !
Ce film est une pure merveille. Le realisme sociale est hallucinant et les comédiens tous bons. C'est une des meilleurs films d'auteur de l'année derniere.
une métaphore urbaine, cruellement d'actualité... peut être trop pour certain. Le souffle suffocant de ce film est juste incroyablement réussi. Là ou la réalisatrice pose sa caméra, il s'y passe des instants de vie, justes , sobres et nécessaire.
Un premier film qui vaut le détour, Sarah Marx nous plonge avec réalisme dans le quotidien brut de ses personnages abordant avec subtilité les thèmes de la réinsertion, de la maladie et de l émancipation. A souligner également, la force des dialogues et le jeu d acteur sans concession pour Sandor Funtek et Sandrine Bonaire.
J’ai découvert ce film dans le cinéma de mon quartier, et c’était une bonne surprise. Pour un film français , enfin ça joue bien! Sandor’Funtek est une sacré découverte. Un sujet fort , traité avec beaucoup de vérité. C’est âpre et dur comme la vie peut l’être .
Magnifique film. Dans un quotidien qui n'est pas si différent du nôtre, ce jeune homme galère à sauver sa mère et... lui-même. Franchement bien mené, ce film dont je n'espérais pas grand chose est en fait une petite pépite, ni dramatique ni thriller. une espèce de réalité sociale dont le jeu d'acteurs vaut son pesant d'or. quand les films français sont bons, faut le dire! Mention spéciale à la maturité de la réalisatrice, à l'acteur principal, et à l'acteur principal qui mérite vraiment de continuer. chapeau bas...