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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 février 2007
Une mise en scène soignée, intelligente, technique (mêlant ralenti, travelling, gros plan, ellipses, cadrage despace mais aussi de personnages) encadrée par une relation qui évitera le tourbillon mais pas la douleur de ces deux personnes mariées et trompés mais qui ne franchiront pas ladultère de manière active. 6 ans après, lémotion reste intacte et même plus forte encore. Il faut replacer lhistoire à Hong-kong et ce, en 1962. Cela explique en partie la retenue pour faire face aux commérages dans cet hôtel où la propriétaire se rend compte des nombreux voyages du mari de lun et dune épouse peu présente pour lautre. Nous ne serons pas comme eux, phrase clé du film qui peut certes empêcher le passage à lacte, et qui au plus poussé de la relation ne se concrétisera que par des mains qui se joignent. Jamais nous ne verrons le couple adultère ou alors de dos, ou avec une fois un dialogue. Par contre pour interpréter ceux qui vont se sacrifier, il fallait de la retenue. Maggie Cheung , gracieuse lorsquelle monte les escaliers vers son appartement, et Tony Leung effacé, amoureux perdu et perdant. Cest avec lui que lon aura le plus dempathie. Wonk Kar way lui donne en parallèle, un renouveau dans sa vie professionnelle. Lhistoire sétalera sur 4 ans mais sur une vie pour les deux personnages. La dernière scène expliquée auparavant ne peut que rappeler cette scène de HAPPY TOGETHER (1997 avec toujours Tony Leung). Avec IN THE MOOD FOR LOVE, nous entrons dans un décor de couleurs chaudes pour une douleur froide. Le film qui a commencé par un générique sans musique, il nen sera pas de même avec les nombreuses chansons de Nat King Cole et sa voix feutrée ; se termine par ses paroles révélatrice et si touchante dun auteur : il pouvait voir le passé mais ne pas le toucher. WKW, lui a touché le sublime. Le film était lors de sa sortie en haut de la liste en fin dannée, il le restera dans le palmarès des films du siècle.
Que dire de plus sur cette oeuvre d'art ? C'est un des films les plus beaux sur l'amour, sur deux êtres qui se ressemblent tellement que les scènes sont dupliquées entre eux. Un film d'une grande finesse et d'une grande sensibilité. Merci d'avoir parlé d'amour M. Wong Kar-Wai.
Je ne suis pas trop fan de Wong Kar-Wai mais, même si je dois bien avouer que parfois ce film m’ennuie faute de tonus et de rythme, je reste malgré tout séduit par la mécanlolie qu’il parvient à dégager de cette fresque...
Certe la plus grande action du film, c'est quand il pleut. Mais que ce film est beau, touchant, émouvant. Une histoire d'amour tout en finesse et en retenue. MAGNIFIQUEMENT SUBLIME ou SUBLIMEMENT MAGNIFIQUE.
Grand Film, Chef-d'oeuvre, Emouvant, Magnifique. Que dire de plus? La passion, la Force, L'amour, la Vie, le Secret, la Nostalgie... C'est un film sublime, qu'on ne voit qu'une fois dans sa vie et qu'on oublit jamais.
Un film des plus envoûtant. Une histoire originale non par son thème, mais par sa manière de voir et faire les choses. Prenant le temps dévoluer au fils dun thème musical faisant léco dune douce plainte. Wong Kar-Wai se montre de surcroît maître de lesthétisme tout au long de son uvre. Où il nous bercera avec douceur et délicatesse pour tout simplement nous émouvoir et nous faire passer un moment des plus agréable.
Une musique envoutante et enivrante, des scènes clefs revenant tout au long du film, on dirait que le film fait une boucle. Et cette boucle se transforme vite en tourbillon, on est accroché à l'écran avec l'impossibilité totale de le lacher. Des décors et des textes en apparence simple renforce leur puissance, et notre implication dans un amour que les deux protagonistes se refusent. Un film à ne manquer sous aucuns pretextes
Toujours la même musique... Cette même musique ("Yumeji's Theme"), cette même musique qui revient, inlassablement, sans cesse enchantant nos oreilles et nos sens...
In The Mood For Love, un des plus beaux films existant sur le paysage cinématographique : un film tout en esthétique, tout en lenteur et en beauté. Chaque scène est une photo qui bouge, un plaisir des yeux et des oreilles, avec ces magnifiques musiques..
Un film envoûtant, enchanteur, tout en beauté... Un film de Wong Kar Wai qu'il ne faut pas rater !!
ATTENTION CHEF DUVRE ! Hong-Kong, les années soixante. Une intrigue simple mêlant deux couples qui sont voisins de palier. Le mari trompe son épouse avec la femme du voisin. On ne voit jamais le couple adultère, on ne suivra que la femme et le mari trompés qui vont fortuitement découvrir la vérité, et qui vont tenter de reconstruire ce qui sest passé entre leurs conjoints respectifs. Au cours de ce patient travail naîtra un sentiment amoureux. Une histoire simple, une totale réussite. Le charme nostalgique de la ville, Maggie Cheung éblouissante de grâce dans son rôle de femme trompée, Tony Leung simplement parfait, une musique envoûtante, et toute la magie de Wong Kar-Wai dont la caméra aussi légère quun il suit les déplacement des personnages dans un minuscule appartement hong-kongais et parvient a recréer chez le spectateur la sensation physique des esquives, des frôlements, de tout ce quimpose lexiguïté dun lieu. Voilà un film qui démontre quil nest nul besoin deffets spéciaux, de vacarme, de monstres ou de scènes de bataille avec vingt mille figurants pour réaliser une uvre dart. Voilà assurément lun des tout grands films de ces 20 dernières années.
Wong Kar-Waï nous offre un film d'une beauté époustouflante. On y découvre une histoire d'amour inédite et torturée par les événements. Les scènes tournées au ralenti accompagnées par Maggie Cheung vêtue de robes sensuelles vous transporte directement en Chine. Et que dire de la BO? Merveilleuse BO composée de titres envoutants. Le clin d'oeil au film 2046 nous donne toujours le sourire. Le petit plus de ce film = la mise en scène de WKW avec des plans indirects et les innombrables scènes de corridors.