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Un visiteur
3,0
Publiée le 24 février 2013
certes, la musique est marquante, mais parce qu'elle tourne en boucle certes la photo est inoubliable, mais au prix de changement de costumes et de décor incessants certes, l'histoire est belle car impossible, mais on le sait dès le début certes le film prend le temps, mais c'est le notre au final le rythme qui nous est imposé plombe un peu le film, qui aurait mérité un peu moins de convenances
D' une sensualité et d'une intensité incroyable , les deux acteurs nous offre par leur jeux toute une palette d'émotions les unes plus belles que les autres , avec une musique entêtante , nous ne somme pas loin du chef-d'oeuvre .
Un jour je me suis promené. C'était un de ces jours sombre de l'automne, où la pluie battait intensément. J'étais dessous et j'ai soudainement senti quelque chose de mou sous ma chaussure. C'était les selles de ce que je supposais un chien. C'était du pied gauche et là je me suis dis que ça portait bonheur. Le soir même je voyais ce film et là j'ai compris que la superstition n'avait rien de fondée. Pour faire court je me suis emmerdé comme un rat mort. Pour moi ce film est l'accomplissement même de l'idée de se mettre des bâtons dans le fondement. Une perte de temps.
Simple, essentiel, onirique, sensuel, poétique, romantique, éternel .... In The Mood For Love est une pépite du 7ème art que l'on peut réellement considérer comme un chef d'oeuvre.
WKW réalise un film à l'opposé de tout ce qui a pu et peut se faire actuellement au cinéma. L'intensité des émotions se révèle dans les détails, pas de dialogues inutiles visant à faire comprendre ce que les acteurs nous ont déjà fait comprendre par leur jeux, leur visage et leur gestes....
Maggie Cheung et Tony Leung sont justes parfaits, tout en retenue et pourtant tellement expressifs ! Oscar de la démarche la plus sensuelles qu'il m'ait été donné de voir au cinéma pour Maggie Cheung.
BO sublime !
Probablement l'un des plus beau film de cette décénnie ! A voir absolument .
Envoûtant chassé-croisé de deux trahis, une pépite de l'an 2000. Quelle distinction pour aller seulement acheter de quoi manger ! Ils se devinent puis s'attendent, consentent à flirter avec le vertige pour le plus grand plaisir du spectateur. Beaux du fait de leur empêchement. On plaint leurs triviaux partenaires occupés à s'user, leur histoire est autrement plus éternelle, pleine de variations musicales superposées tout naturellement aux images sans qu'il soit besoin de bavardages ou de frotti-frotta qui gâcheraient tout. On voyage dans l'univers de la jeunesse de Wong Kar Wai le virtuose, rien à jeter, c'est l'excellence. L'indicatif, cette valse aux intonations plaintives, revient serrer toujours plus le coeur, on en redemande. Une nostalgie qui réjouit comme si quelque opium immortalisait ces deux stoïques pour l'élégance bien plus que par peur de tomber dans une trappe. Ne manquent plus que des poupées phosphorescentes à l'image de Maggie Cheung et Tony Leung sur les tables de nuit des couples pour entretenir leur flamme.
J'ai vu ce film et je me suis mortellement ennuyé, du début jusqu'à la fin. Il est surjoué par certains et mal joué par tous, avec des dialogues d'une stupidité rare : "Où avez-vous acheté votre cravate ?" "C'est ma femme qui me les achète, quand elle va à l'étranger. Où avez-vous acheté votre sac à main ?" "C'est mon mari qui me les achète quand il va à l'étranger." Une BO aussi ennuyeuse que le film, de A à Z. J'ai rarement vu pire !
2000 voit la sortie du septième long-métrage de Wong Kar-wai et probablement son meilleur "In the mood for love". couple d'acteurs exceptionnel. Tony Leung tout d'abord qui obtint le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes mais il faut dire que celui-ci ne serait rien sans Maggie Cheung. Avec sa formidable collection de robes, l'actrice dépasse ce simple statut pour devenir une sorte de concept, à mi chemin entre la muse et l'égerie. Mais au-delà de ses têtes d'affiche, "In the mood for love" représenterait peu sans la maestria de son cinéaste. Le film dévoile en effet un raffinement esthétique hors pair, faisant défiler une succession de tableaux et de couleurs somptueux. Sans oublier l'aspect sonore avec le superbe thème de Shigeru Umebayashi que le cinéaste utilise avec insistance et générosité, un peu à la manière de Godard utilisant Delerue dans "Le Mépris". La grâce à tous les étages.
Une romance magnifique, sublimée par les images délicates de Wong Kar-Wai, par deux interprètes en état de grâce, et par sa BO mythique. In the Mood for Love est un exercice de style triomphal qui ne souffre que de quelques longueurs.
Une belle histoire d'amour interdit et pas pour autant charnel. Le rythme étant lent, nous fais en conséquence suivre les sentiments des personnages, qui malgré la trahison qu'ils subissent, restent dans le droit chemin, plus par devoir et respect que par envie. La photographie nous rappelle un rêve, et la musique dont le rythme est redondant confirme cette temporalité à part, et dans laquelle s'enferment nos protagonistes. Un très beau film.
Wong Kar-Wai sait filmer et de fort belle manière, c'est entendu. Christopher Doyle est l'un des plus talentueux chef opérateur des quinze dernières années, c'est certain. Mais malheureusement il en faut (beaucoup) plus pour réaliser un chef-d'oeuvre. L'atmosphère sensuelle est là, les interprètes sont envoutants, mais on se rend compte assez rapidement que Wong Kar-Wai tourne à vide, sans scénario et surtout sans autre ambition que filmer ses acteurs. Le style au début charmant devient de plus en plus lourd, à force d'autosatisfaction et d'effets de style répétés juqu'à l'usure (ces ralentis « Nouvelle Vague » irritants...). Alors certes, l'esthétique est élégante et «In The Mood For Love» dispose de biens des qualités visuelles tout de même, mais il accuse de nombreuses longueurs et à force de faire l'apologie du vide au nom de l'amour, le cinéaste dessert son film. Bien sûr nombreux seront ceux qui s'arrêteront à l'emballage léché du long métrage, qui crieront au génie en découvrant un film avec pour une fois (chose rare de nos jours) quelqu'un derrière la caméra... parfait exemple de la prédominance de l'apparence dans nos mentalités occidentales. Mais l'absence de réflexion et de recul ne font d'«In The Mood For Love» qu'une coquille vide, un film en demi-teinte, quelque peu anecdotique et banal. Et le plus décevant, un film aseptisé et superficiel, un comble pour un film d'amour... Indéniablement surestimé même s'il demeure convenable et beau, «In The Mood For Love» est à l'image de tous ces films asiatiques d'aujourd'hui vampirisés par une esthétisation à outrance, majoritairement influencés par l'occident (pas toujours pour le meilleur), et dont l'âme est sacrifiée sans vergogne sur l'autel de la « hype » et du style. Dommage. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Je commence d'entrée: j'adore le cinéma asiatique, à peu près tous les genres. Il n'y a que quatre films qui m'ont vraiment déçu: Ringu 0, Charisma, Retribution et in the mood for love. Ce dernier est très bien filmer, a des personnages intéressants mais on voit que ça manque de scénario: j'ai arrêté à la soixantième minutes tellement j'ai trouvé ce film ennuyant et les personnages qui n'osent pas se parler sont just agaçant. Les romances, je n'aime pas ça peut-être à cause de cette lenteur. Il y a bien des exceptions mais en général, c'est chiant et gnangnan même si celui-ci paraissait plus réaliste. Surtout que les films asiatiques sont assez lents en générals (surtout les anciens), ce n'est pas pour me déplaire mais il y a des limites.
Un homme et une femme découvrent que leur conjoints respectifs couchent ensemble, là où d'autres auraient pu tomber dans la facilité en faisant coucher les deux époux trompés, Wong Kar-Wai est beaucoup plus subtil et plus sensible, filmant alors deux êtres meurtris qui trompent la solitude ensemble et qui découvrent de nouveaux sentiments. Filmés avec passion par le cinéaste, Tony Leung et Maggie Cheung sont tous deux superbes, faisant passer par le regard un tas d'émotions.