Tu veux ou tu veux pas ? C'est pas un mauvais film mais à écouter les critiques, je m'attendais à nettement mieux. Lorsqu'on a fini de s'extasier sur les décors, les couleurs, l'atmosphère et la pudeur des personnages, on s'emmerde. Ben oui ça casse pas des barres, j'ai vu mieux mais y a longtemps. Le cinéma étant mort depuis 15 ans, les critiques s'emballent à la moindre tentative un tant soit peu " cinéphile". Je n'ai rien contre ce style de cinéma à caractère narratif lent, au contraire, mais celui-là ne mérite pas tout le tintamarre qui a été fait.
C'est à Hong Kong en 1962 qu'une secrétaire et un rédacteur emménagent avec leur conjoint respectif dans des appartements voisins. Alors que ces derniers sont régulièrement absents, ils vont peu à peu se rapprocher...
C'est dans la solitude que ces deux êtres vont se rencontrer et c'est tout en délicatesse que Wong Kar-wai filme cet amour naissant. Entre romances, mensonges, tragédies et moeurs, il nous immerge au coeur de cet amour avec autant de sensibilité que de justesse pour en faire ressortir toute l'émotion, tant des personnages que des enjeux. Peu à peu il met en place une ambiance de plus en plus envoutante et mélancolique, laissant aussi une sensation d'intemporalité.
Dans la lignée de Brève Rencontre de David Lean et Sur la route de Madison d'Eastwood, l'histoire est aussi simple qu'elle est bien exploitée, Wong Kar-wai la rendant bouleversante et ne se pose pas en juge sur le renoncement de l'amour, laissant le spectateur s'inviter dans la vie des deux protagonistes. Derrière cet amour se cache une réalité politique et sociale, les moeurs d'une société et la peur du jugement d'autrui. Il met aussi l'accent sur la différence de jugement entre un adultère commis par une femme ou par un homme. C'est dans ce contexte-là qu'il nous fait rentrer dans la vie des deux protagonistes, tous deux écrits avec tendresse et sensibilité et Wong Kar-wai va nous faire vivre sa vision de l'amour vraie avec eux.
En plus de briller par son fond et les émotions fortes qu'il dégage, In the Mood for Love est d'une grande beauté formelle où Wong Kar-wai joue avec les couleurs, surtout le rose et le vert, pour mieux sublimer ses images. La reconstitution et sa science du détail participent pleinement à la réussite de l'oeuvre, tout comme la magnifique bande-originale qui se mêle à merveille avec la caméra (et ses admirables mouvements, d'une fluidité et d'une beauté rare) du cinéaste hongkongais. Le rythme est lent et c'est tant mieux, il n'en devient jamais ennuyant tant il arrive à nous immerger dans son atmosphère. Les deux protagonistes bénéficient de la justesse des interprètes, que ce soit Tony Leug ou la très belle Maggie Cheung et ses robes inoubliables.
D'une justesse et intelligence rare, In the Mood for Love bénéficie de la merveilleuse mise en scène de Wong Kar-wai pour nous émerveiller par sa beauté formelle et nous bouleverser en suivant le destin de ces deux personnages piégés dans les moeurs de leur société.
Film spécial, très meme. Mais W.K.Wai est un génie de la caméra, et il nous film des séquences sublimes. Et Quel musique !!! Acteurs extraordinaires. Du grand art
euuhhhhhhhhhhhh !!! je cherche quelque chose à dire à propos de ce film et de sa critique mais là rien, le blanc...l'inadéquation entre la perspective de voir un film peut-être intéressant et la réalité est flagrante me concernant, je n'ai pas aimé car il ne se passe ''rien'' mais vraiment ''rien'', dans certains film même quand il ne se passe rien, il se passe quelque chose mais là même pas, c'est chiant, c'est mou, c'est soporifique et les minutes deviennent des années voire des siècles, bref j'aime pas.
Au début du film on se dit ohla on s'attend à une merveille... les acteurs sont impliqués à fond dans le film.
Puis les minutes avances, mais les dialogues régressent de plus en plus pour presque devenir inutile... Le film dur 1 heure 30 j'avait l'impression que je le regardait depuis tout la journée... j'ai du stopper la vidéo au moins 30 fois tellement je m'ennuyait... Bon je vais maintenant me faire les suppléments du DVD au moins là c'est moins long et il n'y a pas de ralentie qui dur une éternité.
J'ai pas mis une demi étoile car les acteurs sont pas responsables du scénario... Mais bon ce film peut être comparer à un somnifère.
Si vous aimez le cinéma asiatique pour sa personnalité, sa manière de filmer si particulière, par son esprit "zen", ses prises de vues et rythmes qui n'ont rien à voir avec le cinéma occidental, In the mood for love risque de vous décevoir autant qu'à moi... Ce film est incontestablement conçu pour l'exportation et comporte ce qu'il faut d'exotisme bon marché, de musique propre sur elle permettant de sortir un CD en même temps et de clichés "100% oriental". In the mood for love a incontestablement été filmé en fonction de ce que pourrait penser la critique européenne, qui est royalement tombée dans le panneau. Ce film est toc du début jusqu'à la fin et n'aurait dû convaincre que ceux qui, auparavant, n'avaient jamais vu de film asiatique. Ce spectacle poussif fait peine à voir.
Cette femme a vraiment une croupe admirable, que le réalisateur ne se prive pas de filmer. Mais bon dieu, qu'est-ce qu'il attend pour la troncher ! Pour un français (ou un italien), ça paraît assez bizarre. Plaisanterie mise à part, c'est indéniablement un bon film, ambitieux et méritoire, qui sort sans problème son épingle du jeu dans la médiocrité du cinéma moderne, et d'abord par le thème qui est le sien. Mais il est trop lent et trop languissant à mon goût. Lisez La Princesse de Clèves, c'est quand même nettement mieux.
Je viens de regarder ce film et j'ai l'impression de sortir du coma. J'ai pas tout regardé à vitesse nominale mais j'ai tenu une demi-heure ainsi, ce que je considère comme un magnifique exploit. Je pensais alors que ça faisait au moins deux heures et quelque que je regardais l'air ahuri ce cinéma d'auteur du festival de Cannes et que le générique de fin libérateur allait me délivrer.
Libera me domine ! mais non, le temps du cinéma d'auteur qu'il soit chinois, javanais, français ou indo-pakistanais s'écoule infiniment plus lentement et chaque minute contemplée de ce film abrutissant, des tas de neurones meurent en masse. Un armageddon de l'ennui aussi pathétique que navrant.
In the Mood for Love est un film d'une beauté rare, tout en subtilité et en non-dits. Il montre une histoire d'amour adultère chaste et tragique entre deux époux délaissés. Tout se passe dans un cadre restreint et secret, et dans une temporalité qui n'appartient qu'aux deux amants, et ces bribes mises bout à bout en d'incessantes ellipses racontent la naissance de l'amour. Elles dessinent aussi les contours d'une société oppressante où l'intimité est impossible, et où il faut se cacher pour vivre quelque chose de pur et beau. C'est mené avec une grande élégance et un sens parfait de la cinématographie, et incarné par deux acteurs inoubliables de retenue et de profondeur. Ce n'est pas un hasard si In the Mood for Love est considéré comme un chef d'oeuvre - c'en est un - et sa mélancolie flotte longtemps après le générique de fin.