Mon compte
    Girl
    Note moyenne
    4,0
    3526 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Girl ?

    256 critiques spectateurs

    5
    46 critiques
    4
    112 critiques
    3
    56 critiques
    2
    26 critiques
    1
    9 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Très bon film qui prête à réflexion. J’ai passé un excellent moment. Très bien mise en scène malgré quelques longueurs sur les pas de danse.
    Evacaro.
    Evacaro.

    3 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Excellent film plein d'émotion ,on est en empathie avec la douleur ressentie par cet adolescente qui vit dans un corps qu'elle ne considère pas comme le sien,qu'elle martyrise à travers la danse pour le plier à son désir d'être ballerine,ce qui est tellement féminin...Le père est formidable de compréhension...
    Très bien interprété....
    Alexis G
    Alexis G

    28 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Wow. Une claque. Une telle subtilité dans le jeu et la réalisation pour un premier film. L'acteur est immense.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 novembre 2018
    Toujours aussi voyeuriste et sentationaliste, j'en espérait mieux.
    Une fois de plus un personnage transgenre est jouer par un acteur cisgenre, beaucoup de choses sont plus importantes a montrer : le deadnaming, le CEC, les démarches médicales et administratives,...
    Un film a éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2018
    Maitrisé de bout en bout, je ne peux dire mieux que toutes les critiques élogieuses, petit bijou sur un thème poignant .
    Bilade C.
    Bilade C.

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2018
    Film magnifique et délicat. La violence contenue, contrôlée, de tous ses combats intérieurs et la relation père-fille ... sont jouées et racontées avec une justesse unique. L’adolescence & le genre ... en question.
    Delphine M.
    Delphine M.

    3 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2018
    Film difficile à voir et de fait à conseiller : malgré tout, tout est réussi, jeu des acteurs, parti pris d'une histoire singulière sans combat idéologique, scènes de danses, de rv médicaux de danses, de rv médicaux qui montrent la lenteur insupportable des changement pour cette jeune fille née garçon... La danse dans ce film est pour moi un prétexte (quoi de plus difficile pour une fille au corps de garçon que de monter sur les pointes?), ce n'est pas un film sur la danse. Les images sont d'ailleurs difficiles à regarder car toute la souffrance de cette jeune fille y est concentrée.
    On grandit en voyant ce film, on comprend plein de choses, on en sort meilleur. Mais que c'est dur...
    Yaël R.
    Yaël R.

    7 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2018
    « Girl » raconte la souffrance d’une adolescente, Lara, née homme, dont le rêve est de devenir danseuse étoile. Lara veut être une femme à part entière, à tout prix. Elle vit avec son père, Mathias, et son petit frère de six ans Milo. Le réalisateur nous place au coeur de son quotidien et la caméra reste collée à Lara, ses angoisses, sa douleur, ses joies au point que nous avons le sentiment de la connaître et avons envie de le protéger. Les scènes d’intimité sont magnifiées par la lumière de Frank van den Eeden. Et Lukas Dhont a montré avec justesse et beauté la difficulté d’une identité, construite au sein d’un environnement brutal, où la perfection de l’art doit être absolue. La prestation de l’acteur Victor Poster est prodigieuse et Cannes ne s’y est pas trompée en lui remettant la Caméra d’Or.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    Ca y est, je tiens mon film de l’année ! Quel choc, un vrai bijou belge qui me rend déjà impatient de voir le second film du surdoué Lukas Dhont. Cette façon qu’il a eu de filmer en plan serré pour marquer la prépondérance de Lara sur tout le reste du film est géniale, avec une mention sur les scènes de danse où l’impression que la caméra danse aussi est réelle. Victor Polster, Lara, livre une interprétation impressionnante : pour un garçon de 16 ans, il montre de la facilité à habiter un rôle aussi troublant pour un garçon de son âge.
    Le film est très pédagogique sur la transsexualité, dont le public peut avoir une image floue ou déformée : l’aspect inéluctable est parfaitement transmis, tout comme la ténacité qu’il faut pour vivre. D’ailleurs il y a un parallélisme dans les parcours de danseuse et de transsexuelle sur les exigences hors norme demandées.
    Très rapidement, une chose saute aux yeux d’à peu près tout le monde : au-delà d’un environnement familial bienveillant, l’absence de toute référence à la mère pose question, d’autant que ça n’a aucun rapport avec le thème de la transsexualité. Piqué de curiosité, j’ai regardé les différentes interviews données par Lukas Dhont et quand ce point est évoqué, il parle d’un « choix dramaturgique ». Il a également évoqué à Cannes la réaction qu’a pu avoir son père lors de la projection, mais pas de sa mère. Il y a donc je crois une petite « question » à régler autour de ce thème qui devrait nous offrir quelques nouveaux chefs d’œuvre dans le futur.
    colombe P.
    colombe P.

    131 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2018
    Ce film est d'une grande intelligence et d'une grande sensibilité.
    J'ai été réellement en souffrance pour ce jeune garçon.
    On comprend bien sa souffrance et on espère pour lui.
    C'est un film dur mais nécessaire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    Quel ennui... Au bout de 20 mn tout est dit ou presque. Le reste n'est que répétition d'une situation bien comprise où "girl" restera mutique. Il ne se passe donc rien sauf à la toute fin. Mais il est alors trop tard... Bref, un bon argument ne suffit pas, il reste à faire un bon scénario.
    garnierix
    garnierix

    233 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Girl est un film d’art et d’essai, on ne peut pas mieux dire. C’est la vision personnelle de l’auteur, Lukas Dhont, sur les transgenres : vision très, voire trop, centrée sur le corps ; personnage introverti… C’est son choix de l’acteur principal : Victor Polster, un adolescent androgyne. C’est sa scénarisation : ambiance non conflictuelle autour de l’ado trans à laquelle on n’est pas habitué ; l’ado qui suit deux lièvres à la fois –la danse et la féminisation, et qui finit par ne rien suivre… C’est sa façon de diriger : répétition de scènes très semblables pendant une heure ; visages inexpressifs –ce sont des canons bien nordiques ! Chacun de ces choix, personnels, pourrait être différent. Donc, il ne faudrait surtout pas croire que ce film démontre quoi que ce soit –qu’il s’agisse des ados, de la danse, des transgenres, des cisgenres, des psys, des parents, des médecins, du sexe, de l’amitié. C’est juste une réflexion sur l’identité et sur le dépassement de soi, ce qui est déjà beaucoup –d’autant que c’est une réflexion, non pas chez le premier venu –chez le marginal, vivre son identité est déjà un dépassement en soi. A ce titre, on comprend que Lukas Dhont ait gagné la Caméra d’Or à Cannes, car il mérite vraiment d’être encouragé après ce premier long-métrage difficile (on comprend moins qu’il ait eu la Queer Palm, récompense LGBT). Difficile, car saturé de souffrances : la souffrance du père (un vrai modèle de père) qui ne tire rien de son ado ; la souffrance de l’ado d’être trop fermé, y compris face à son père ; la souffrance de ne pas savoir vivre sa sexualité au présent ; la souffrance de voir sa métamorphose physique perpétuellement différée ; la souffrance de s’exhiber devant ses condisciples à l’école ; la souffrance des pieds du danseur surtout (celle-là on la voit bien) ; la souffrance enfin de ses génitoires scotchés ; et jusqu’à ce bruit d’os de poulet qu’on brise, à la fin (après les dizaines de plans si « David Hamilton » depuis le début). Difficiles, toutes ces souffrances, mais remarquablement filmées. En contrepartie de quoi, elles semblent trop filtrées, épurées, comme refroidies et refroidissantes. Au point qu’on se sente presque dans la peau d’un anatomiste qui dissèque. Au point qu’on prenne la distance comme avec un documentaire. L’effet recherché ? L’effet Lukas Dhont, tout à ses recherches personnelles ? L’effet Victor Polster, sublime, mais emmuré dans ses sourires mous ? Ce film n’est pas pour les amateurs de thrillers, de pleurs, de rires, bref de sensations fortes –ces amateurs s’étonneront en sortant de ne pas avoir été émus plus que ça.
    Toni N.
    Toni N.

    6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2018
    Juste! Ce film nous fait vivre les souffrances d’une jeune fille dans un corps de garçon qui va aller jusqu’à la violence extrême sur ce corps qu’elle ne reconnaît pas.
    ZZelig
    ZZelig

    14 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 octobre 2018
    Comme Tomboy, encore un film qui joue de son victimisme sur la théorie du genre et de la transexualité comme si ces gens étaient victimes sans arrêt alors qu'un paysan se suicide tous les deux jours. Bien sûr, de cela, on ne parle pas au cinéma.
    Sujet à la mode et bien-pensant des petites élites des grands centres-villes préoccupées des bobos des bobos pour avoir une cause plutôt que de s'occuper de questions beaucoup plus graves et qui les masquent donc. Comme par hasard, cela se passe dans le milieu artistique et non dans les milieux populaires (comme The Danish girl) qui ont autre chose à penser que de tels bobos.
    Cause qui ne mange pas de pain, filmé banalement et répétitivement sans rien interroger sinon que de faire du militantisme doucereux. Sujet en apparence qui ne mange pas de pain mais qui mène à un ultra-subjectivisme. Sous l'étendard d’une liberté abstraite, le libéralisme place son élan dans l'égoïsme et le narcissisme humains en faisant croire que l'individu choisit seul l’objet de son désir et que son ressenti s'en trouve dès lors légitimé. Vision idéaliste et romantique de l'individu que de se croire capable d’inventer et de choisir seuls en dernier ressort, librement, ses engagements et ses désirs. Le tout sans mimétisme. Vision solipsiste et asociale du monde. Illimité. Voix royale menant au transhumanisme.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    152 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2018
    Il est des thèmes qui ne sont jamais facile à traiter au cinéma, à fortiori quand il s’agit d’un premier film. Pourtant, Lukas Dhont n’a pas eu peur de porter le sujet du transgenre sur grand écran pour son premier long métrage : « Girl ».
    Inspiré par un fait réel, le scénario a ensuite été créé de toute pièce avec, semble-t-il, une volonté d’exposer les problématiques et les motivations qui poussent à vouloir changer de sexe.
    Là ou certains auraient choisi un mode quasi documentaire, là ou d’autres auraient défendu un parti prix marqué, Lukas préfère la délicatesse sans voyeurisme ou pathos inutile. Cela n’exclut pas quelques scène violentes mais, comme tout au long du film, la mise en scène est pudique et élégante, à l’image d’une jeune fille à la limite d’être précieuse, telle Lara (ex Viktor).
    Cette jeune adolescente rejette complètement et tente par tous les moyens de cacher le sexe qu’elle a eu à la naissance au point d’être écœuré par les érections matinales. Et bien que les hormones soient traitées en vue d’une opération de changement de sexe, les prémices d’une vie sexuelle se font sentir ce qui complique une situation qui n’est déjà pas simple. Elle n’a jamais utilisé ce sexe encombrant et découvre ce qu’il est capable de faire avec un voisin, scène à la fois difficile et nécessaire pour bien cerner la psychologie du personnage.
    Victor Polster mérite totalement sont prix d'interprétation « masculine » tant cet acteur est totalement crédible en fille, son androgynie et sa douceur fonctionnent à merveille. Sa colère et son mal-être de moins en moins contenus sont montrés en évitant les clichés et certains détails sont particulièrement bien exposés. Pour un premier rôle, sa performance est incroyable !
    Le film n’est pas exempt de défauts, il est à la fois linéaire et répétitif et la scène finale arrive de façon décousue... Qu’à cela ne tienne, cette première réalisation mérite totalement sa caméra d’or.
    Rarement un choix, qui est en fait une nécessité, a été expliqué et exposé avec autant de justesse, ce qui permet de mieux comprendre l’empressement à vouloir être opéré, la nécessité de l’encadrement médical et la longueur du processus.
    Avoir choisi le milieu de la danse montre aussi la finesse du réalisateur/scénariste car la question d’identité des garçons qui choisissent la danse est, elle aussi, souvent empreinte d'ambiguïté.
    Entre la violence du conflit interne qui engendre un solitude extrême (tant que le sexe n’est pas changé), la violence entre adolescents (période déjà difficile même sans vouloir changer de sexe) et
    l’empressement qui peut conduire aux extrême (attention, scène difficile !), le film est d’une justesse et permettra au plus grand nombre de mieux comprendre et appréhender les personnes transgenre et fort logiquement, de les respecter.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top