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    Girl
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    Gwen R
    Gwen R

    47 abonnés 535 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Totalement porté par son acteur, on suit de prés ce personnage, ses doutes et ses espoirs de se débarrasser de son sexe.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 novembre 2018
    Ce film peut être qualifié d'excellent pour plusieurs raisons : une interprétation exceptionnelle du jeune Victor Polster dans ce rôle très difficile, un sujet original, traité à la fois avec finesse et de manière directe avec des scènes, images ou paroles fortes.
    Le temps est pris de suivre le cheminement de cette jeune fille dans son évolution et ses questionnements. Peut être que le temps est un peu long et que de laisser plus de place à la relation avec le père et les autres élèves auraient été intéressant.
    Barry.L
    Barry.L

    30 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    Présenté au festival de Cannes 2018 hors compétition officielle, ‘’Girl’’ est un premier film réalisé par le belge Lukas Dhont. Il y reçut la Caméra d’or (meilleur premier film toute compétition confondue) et l’acteur Victor Polster remporta quant à lui le prix d’interprétation de la section Un Certain Regard. Deux prix mérités même si on peut contester le prix de la Caméra d’or en tant que tel, puisque ce dernier désactive presque automatiquement la possibilité de voir un premier film remporter la Palme d’or. Si ‘’Girl’’ avait été en sélection officielle, qu’il n’était pas un premier film, nul doute qu’il aurait été haut dans le palmarès.

    Lara est une jeune adolescente dont le rêve est de devenir danseuse étoile. Elle est décidée et encouragée par son père. Mais Lara, si elle est femme dans son esprit, est née homme. Elle suit donc, parallèlement à son difficile apprentissage artistique un traitement pour changer de sexe.

    La rumeur enflait autour de ce film. Le danger, c’était de se retrouver devant un film ‘’à sujet’’, qui ne fait que se cramponner à son sujet. Sujet qui, bien évidemment est dans l’ère du temps. Oui, car, on a beau dire, le terme du changement de sexe et de la transsexualité, on commence à y être rôdé. Aujourd’hui, un film ne peut plus se contenter de se reposer uniquement sur ces thématiques, car le risque de tomber dans la banalité est de plus en plus présent (ainsi ‘’Une femme fantastique’’ de Sebastiàn Lelio, sorti en 2017 avait également un protagoniste transgenre). Il faut donc observer ces thèmes sous un nouvel angle, pour livrer une impression d’originalité. C’est bien ce que fait Lukas Dhont. ‘’Girl’’ est un film construit en deux temps. Il y a le premier temps, où Dhont désactive à bon escient les éventuels conflits dramatiques si souvent liés à ce genre de film. Non, une personne en transition n’en souffre pas forcément. Non, une personne transsexuelle n’est pas nécessairement victimes de brimades à l’intérieur ou à l’extérieur de sa famille. Au contraire, Lara est acceptée de tous et son futur changement de sexe ne pose aucun problème à personne (étant déjà dans son esprit très féminine depuis un bon bout de temps). Puis, il y a le deuxième temps. Cette fois-ci, la machine semble déraper : un malaise apparaît chez ce personnage qui trouve que le traitement prend trop de temps. Que les choses soient bien claires : le réalisateur n’a pas voulu dire que le changement de sexe implique d’inévitables grandes souffrances pouvant parfois très mal finir. Bien qu’il y ait une dimension incontestablement réaliste et naturaliste, Dhont n’a pas voulu faire un documentaire sur la vie d’un transgenre. Au contraire, le film adopte une structure très romanesque : une première partie paisible, et une deuxième où une bascule s’opère vers quelque chose de plus dramatique. L’originalité est encore de mise dans cette deuxième partie : les problèmes qui naissent autour du personnage de Lara ne sont absolument pas le fruit du regard des autres (qui, encore une fois acceptent ce changement), mais de son propre regard à elle. Ainsi, le mal qu’une personne ressent est-elle forcément du fait des autres ? Pas ici, car à part une scène où Lara est brusquée par ses camarades de danse (pas la meilleure séquence d’ailleurs), c’est finalement dans l’esprit même de l’héroïne que quelque chose se détraque. Et à l’heure où les réalisateurs moralisateurs prolifèrent pour nous expliquer à quel point l’humanité que nous sommes est intolérante et enfermée dans ses codes rigides, le regard sans jugement de Dhont fait du bien.

    Mais la capacité du film à s’échapper des pièges qui lui étaient tendus peut s’expliquer par le thème central du film. Dhont n’avait pas non plus à s’appesantir sur, au choix le thème de la transsexualité ou de la danse (aussi au centre du film) car la vraie richesse de ‘’Girl’’ ne se situe pas à ce niveau là. Le film est en fait un film sur la souffrance. Nous sommes en effet conviés à la tourmente qui va naître chez Lara. Cette souffrance, elle s’exprime dans ce corps, qui tend à se métamorphoser, à se changer et même dans un cas extrême à se dégrader (par exemple pendant les cours de danse où les pieds de Lara sont en sang). En ce sens, ‘’Girl’’, c’est comme si David Cronenberg s’était décidé à faire du cinéma (beaucoup) plus naturaliste. Car si les différences sont bien entendu évidentes, il est aussi possible de relever des points communs entre ‘’Girl’’ et le cinéma de Cronenberg. Nous sommes dans des films où les maux ne naissent pas de l’entourage du héros, mais proviennent de son état d’esprit, de son mental. Car, si drame il y a dans ‘’Girl’’, c’est uniquement dû à son héroïne, hantée par la peur de voir l’opération échouer. Dès lors, la détresse de l’héroïne va se propager tel un virus partout. Dans son corps (via les scènes de souffrance, où l’on distingue clairement les marques sur le corps meurtri de Lara) mais aussi dans la réalisation de Dhont. Les séquences de danse dans le premier temps captent toute la motivation et le talent de Lara. Puis, dans le deuxième temps, le visage crispé de Lara, l’étouffement procuré par cette caméra portée et les chutes viennent traduire toute la souffrance de Lara. spoiler: Et l’horreur, quand à elle atteint son apogée chez Cronenberg à la fin, quand la déformation du corps est aboutie. Idem ici, quand dans la scène la plus insoutenable, Lara décide d’en finir avec sa dernière part de masculinité en se castrant. Et qu’au réveil, à l’hôpital, le visage encore inquiet de Lara semble, filmé à travers une vitre se dédoubler, la partie masculine de Lara la quittant enfin (effet très cronenbergien, s’il en est)
    .

    Via sa mise en scène au cordeau, via le talent de son jeune acteur (Victor Polster, un vrai danseur), via enfin l’apparente simplicité du scénario, ‘’Girl’’ parvient à saisir toute la douleur de Lara. Jamais misérabiliste et souvent trouble, le film montre quel degré de souffrance l’homme peut atteindre pour devenir ce qu’il veut.
    Eva G
    Eva G

    62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Un jeu d'acteur plus qu'exceptionnel. La complexité de la situation nous met en tension durant tout le film. On arrive à ressentir dans quel état d'esprit le personnage se trouve. Incroyable
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    106 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    D’une sensibilité absolue, ce premier long-métrage raconte l’histoire d’un jeune garçon enfermé dans son corps mâle et qui se sent profondément femme. Très courageuse, Lara est confrontée à un triple défi : son processus de transformation, son adolescence avec l’irruption des premiers sentiments amoureux, et sa volonté de devenir danseuse étoile - de nombreuses séquences sont consacrées à sa formation d’une exigence totale. Victor Polster est impressionnant dans le rôle principal. Jamais larmoyant, toujours émouvant, Girl a obtenu la Caméra d’or au Festival de Cannes 2018.
    Delph I
    Delph I

    131 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Un film puissant et indispensable. L’histoire d’une jeune fille née par erreur avec un corps de garçon et passionnée de danse classique. Rien ne nous est épargné et c’est tant mieux car le spectateur est ainsi mis face à sa réalité et ses souffrances quotidiennes. L’urgence de ce corps qui tarde a se transformer vont la pousser à un geste extrême qui peut la sauver d’elle même.
    mat niro
    mat niro

    357 abonnés 1 833 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2018
    Au vu des critiques dithyrambiques qui accompagnent ce film, j'avais hâte de le voir. Hélas, le cinéaste flamand, Lukas Dhont (qui signe son premier film), m'a plus mis mal à l'aise qu'autre chose devant cet(te) ado transgenre. En effet, Lara (Victor) nous inflige des scènes très dures à supporter spoiler: jusqu'à une fin extrême
    . On peut dire que la sensibilité de l'œuvre m'a échappé mais cela reste un avis personnel car la composition du jeune acteur, Victor Polster, est vraiment atypique à l'image d'un film qui mérite un second visionnage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Le quotidien d une famille avec ses difficultés filmé naturellement avec des dialogues qui collent à la réalité
    On souffre en même temps que le personnage
    Un petit bijou
    yosatis1 ..
    yosatis1 ..

    1 abonné 61 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Un thème intéressant et parfois douloureux est traité dans ce film: une fille née dans un corps de garçon et qui en plus souhaite faire de la danse classique. Les relations entre le père et son "fils" sont parfois compliquées d'autant que la mère est absente (mort, séparation totale...? Rien n'est dit à ce sujet). Les deux acteurs principaux jouent très bien. Pourtant, le première partie du film est "longue" : répétition de danse filmée caméra sur l'épaule (je n'aime pas), pieds en sang. La deuxième tient mieux le spectateur en haleine même si la fin est un peu "bizarre".
    VIVE LA FRANCHE COMTE
    VIVE LA FRANCHE COMTE

    15 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    A force d'entendre parler de ce film et de lire ici ou là des critiques, j'ai fini par me décider d'y aller avant qu'il ne soit plus en salle chez moi.
    Chère Belgique, petit pays en surface et en population mais quelle tolérance, nous autres Français, on ferait bien de s'inspirer de ce qu'ils font, de ce qu'ils pensent plutôt que d'inventer des histoires belges qui ne sont que le miroir dans lequel on se regarde.
    Je me demandais comment on allait traiter de ce grave sujet et comment on allait le mettre en image dans un film destiné à tous. Et bien le réalisé y est parvenu en s'entourant d'acteurs géniaux. Le jeune acteur est remarquable de justesse. On se laisse entraîner avec lui-elle dans cette descente aux enfers psychologique. Plus le film avance, et moins on parvient à imaginer la suite et la fin. Bref, un grand moment d'émotion et de sensibilité. Bon, si je peux mettre une petite critique, c'est parfois un peu long, dix minutes de moins de film n'aurait pas été du luxe mais ne gâchons pas notre plaisir.
    Si vous n'avez pas encore vu GIRL, allez-y, vous ne serez pas déçus.
    Maria75
    Maria75

    2 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Sujet intéressant et sensible qui aurait pu donné un bon film. Malheureusement la lenteur du récit et plusieurs scènes sans grand interêt ont fait que je me suis ennuyée... Dommage.
    orlandolove
    orlandolove

    136 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2018
    Au-delà de la performance incroyable du jeune acteur, "Girl" est un film fort et juste. C'est aussi un portrait touchant des relations entre un père et son enfant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 novembre 2018
    Je n'ai pas été emportée par ce film, je m'attendais à un film extraordinaire, j'ai vu un film pas mauvais. Je crois que, hélais, le sujet politiquement correct l'emporte sur la qualité du film, comme cela arrive souvent.
    vmdl
    vmdl

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2018
    Ce film est extraordinairement juste et subtil, d'une beauté envoûtante et d'une grande intelligence
    Les acteurs sont formidables, le sujet difficile de la transformation du corps y est traité avec beaucoup de finesse
    Victor Polster est ... génial, sans exagérer !
    Bravo à Lukas Dhont, il fait honneur au cinéma belge
    Santu2b
    Santu2b

    252 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Le plus grand choc de l'année 2018 vient de Belgique et se prénome "Girl". Auréolé de la Caméra d'or à Cannes, le long-métrage prend sa source dans une école de danse de très haut niveau, dans laquelle évolue Lara, déterminée à poursuivre son rêve de devenir danseuse bien que née garçon. Sans aucune facilité ni démagogie à l'hollywodienne, le cinéaste Lukas Dhont s'empare à bras le corps d'une thématique au combien risquée pour en tirer l'un des plus beaux et justes regards. "Girl" est d'une justesse exemplaire un sur la complexité de l'identité sexuelle, le regard extérieur, ainsi que la dureté des écoles de compétition. Le résultat est à la fois tendre et trash ; entre Cronenberg et les frères Dardenne ! Impossible d'évoquer le film sans parler de la performance exceptionnelle de Victor Polster, dont on ne peut résumer l'intensité. Lukas Dhont signe un très grand premier film, tour à tour vibrant et bouleversant. Le "Billy Elliott" du XXIe siècle.
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