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    Girl
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    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    19 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Un film désagréable à regarder dès le départ en raison du mode de filmage: caméra épileptique, sujets qui sortent du cadre, flous... Avec beaucoup de patience, on parvient au final particulièrement insoutenable (je n'ai pas dormi de la nuit) et qui m'a semblé complétement artificiel. Quelle que soit l'identité de genre il est assez commun, surtout à l'adolescence, de lutter pour accepter son corps, et lorsqu'on vit dans un cocon de bienveillance comme Lara (l'héroïne du film) il est inimagineable d'en arriver à une automutilation à moins de souffrir de profondes psychoses que le film ne montre pas. En plus de la photographie chaotique il y a donc un problème de progression du récit. Pour moi, ce film n'a d'autre objectif que de choquer les bourgeois des festivals de cinéma tout en obtenant de bonnes critiques de la part de ceux qui n'oseront émettre un avis négatif sur un sujet sensible, pour au final se construire une notoriété. Un film opportuniste et malsain.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    122 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    Girl a fait débat : un acteur cisgenre est-il légitime dans un rôle de transgenre ? la scène finale, pouvant participer à représenter la transidentité comme une maladie mentale et l’automutilation comme une fatalité, est-elle morale, voire responsable ? l’œuvre risque-t-elle de causer plus de problèmes qu’elle ne veut en régler ? Bref, Girl se place sans surprise dans la mouvance d’un mouvement LGBT+ qui secoue la société et remet tout en question. Ses questions sont simples, brutes et dures, et le film y répond sans nuances, avec compassion et violence.

    Qu’on ne s’y trompe pas : le sujet me concerne et le visionnage de cette œuvre faite pour choquer a par moments été à la limite du soutenable. Heureusement, en un sens, car c’est à travers la peine qu’on peut avoir à le voir que le film de Dhont nous rappelle qu’on est humain, et suscite la compassion. De mon côté, j’en ai eu autant pour le personnage de Lara que pour les spectateurs qui ne le comprendront pas : peu pédagogique, Girl peut laisser avec plus de doutes et de questions qu’on en avait au départ. En ça, j’ai la certitude que oui, le film fera du mal : aux transgenres, aux transphobes, et à la société en général.

    Quoique je sois incapable de mesurer cet impact, et même si le négatif devait l’emporter vraiment sur le positif, telle est néanmoins ma conviction : c’est dans la douleur qu’on grandit, et une société qui change est une société qui souffre. Girl parle de ces souffrances. Qu’on soit trans ou non, homme ou femme, et quel que soit notre ressenti sur l’œuvre, c’est tant mieux si l’on en sort mal à l’aise. C’est que quelque chose nous tient à cœur ; que ce quelque chose soit de la haine, de l’incompréhension ou de la compassion importe peu au final, car Girl nous remet les idées en place et nous donne à tous une chance d’en faire quelque chose de meilleur. Sans dire que le monde a besoin de plus de films comme celui-ci, je pense que son influence sera bénéfique sur le long terme.

    Quant au fait que Lara soit joué par Victor Polster, je n’y vois ni plus ni moins que de l’inclusivité. Mieux que ça : ne connaissant pas le film au préalable, je croyais que l’acteur était une actrice transgenre, et j’avais du mal à croire qu’un tel degré de féminité pouvait être atteint avec si peu (sans traitement hormonal, par exemple). Une belle démonstration d’acting, et du fait que Girl peut apprendre des choses à tout le monde. De plus, on ne déconstruira pas les barrières sociales sans les traverser de temps en temps pour voir comment c’est "de l’autre côté", et ce choix de casting n’est qu’une des preuves que Dhont donne que c’est possible (ça manque), ainsi que de son propre courage.

    En somme, on pourrait croire que je qualifie Girl de "mal nécessaire", mais je vais plus loin : est-il vraiment un mal ? Les douleurs et l’inconfort que cela nous cause de le voir sont les symptômes d’une société qui fait encore certaines choses de travers, or il faut qu’on sache que ces erreurs et ces sentiments existent pour espérer pouvoir y changer quelque chose. Je ne pense pas qu’il soit mal de prendre conscience de ça. Certes, c’était un visionnage difficile et désagréable, mais il m’a donné de la fierté en proportion pour tous ceux qui traversent et survivent à ces sentiments au quotidien, et pas juste deux petites heures au détour d’un parcours de cinéphile. C’est ça, la fierté LGBT.
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2021
    Intérêt de prendre le temps de s'immerger dans cette divergence corps / genre ressenti. Difficile à appréhender quand on n'est pas concernés directement, le genre ressenti s'apparentant parfois aux stéréotypes du genre. Cette quête est souffrance, même dans un environnement majoritairement bienveillant
    Marie Cousin
    Marie Cousin

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Les émotions sont retransmise au spectateur. La réalisation est genial et le jeu d'acteur est incroyable. J'ai eu les frissons du debut à la fin.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 515 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2021
    J'ai d'abord envie de dire que c'est un vrai film belge, qui mêle Français et Flamand, et aussi un peu d'anglais pour le côté international. Ensuite ce film est émouvant et touchant. Il est fort aussi et il fait presque froid dans le dos. On suit la vie d'un jeune homme qui est en passe de devenir une jeune femme. Physiquement on peut presque déjà la considérer comme une femme. Sexuellement la "transformation" n'a pas eu lieu encore. On plonge directement dans l'histoire, on ne sait pas pourquoi ou ce qui s'est déroulé avant. Le père est attentif, et bienveillant: c'est touchant. L'héroïne est pleine de vie et à la fois très triste. Il n'y a pas de jugement, mais pas non plus de critiques, sauf des moqueries de ses camarades. Mais en famille tout le monde la félicite. La fin est poignante. On ne veut pas regarder. Heureusement il semble que cela se termine bien. A voir.
    Ricco92
    Ricco92

    227 abonnés 2 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2021
    Très longtemps tabou, le transsexualisme est un thème qui commence petit à petit à apparaître dans la société et par conséquent au cinéma. Girl fait partie de cette mouvance. En suivant le parcours d’une jeune fille de 15 ans emprisonnée dans un corps de garçon, Lukas Dhont réussit à décrire très justement la souffrance de son adolescente transsexuelle malgré le soutien de sa famille proche, notamment grâce à la justesse de l’interprétation de l’ensemble du casting et plus particulièrement de Victor Polster parfait dans ce premier rôle extrêmement complexe. Toutefois, malgré l’extrême sensibilité de l’œuvre, on peut trouver le film un peu long sur la durée : à force de vouloir être crédible, Girl manque de rebondissements pour ne pas créer un peu d’ennui. Malgré ce problème de durée, on retient surtout du film de Lukas Dhont son étude réussie d’un sujet très risqué et la dureté de son final.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    695 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2021
    Girl fait de la danse le corollaire de la lutte pour devenir une fille, la violence infligée aux pieds et au reste du corps extériorisant le profond dégoût qu’inspirent à Lara ses attributs masculins, jusqu’à ce choix ultime qui le libérera pour toujours. Il faut dire que les trois milieux dans lesquels le personnage évolue entretiennent l’un avec l’autre une relation complexe, faite d’amour et d’incompréhension, de solitude et de non-dits : l’appartement familial dans lequel un père s’efforce de comprendre et d’accompagner son enfant ; la salle de sport où s’entraîner en compagnie des autres danseurs ; la clinique responsable du traitement hormonal et de l’opération. Aussi tout nouvel espace apparaît à Lana comme un défi : les douches collectives, le studio du jeune homme dont elle s’éprend, celui de ses camarades de danse ; des espaces définis par le trouble, l’inconfort de l’adolescente, son incapacité à s’y épanouir de manière durable. La cruauté des jeunes de son âge s’avère bien retranscrite, quoiqu’un peu caricaturale – il y a une adhésion dans la méchanceté qui fait choir le long métrage dans le manichéisme – de même que les séquences de danse ne montrent pas assez l’évolution technique de la ballerine. Car le parcours de Lara est à la fois unique en son genre et partagé par tout adolescent en pleine construction identitaire, soucieux de s’éprouver au contact des autres, de s’adonner avec passion et application à un art. Il bénéficie d’un support paternel précieux, rare compte tenu d’un sujet qui place souvent en porte-à-faux la famille et l’enfant en marge de celle-ci. Un grand film qui nous fait ressentir la souffrance intérieure d’un être en conflit incessant et profond avec une dotation biologique dont il ne veut pas, qui nous fait ressentir la difficulté à la communiquer. Il est en outre porté par un excellent acteur dont il s’agit ici du premier rôle : Victor Polster.
    gabdias
    gabdias

    87 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2021
    Œuvre utile et nécessaire sur le regard des autres sur des adolescents mal dans leur peau et en phase de transition vers un changement de sexe. La prestation est incroyable par contre les scènes avec la danse fait trop penser à Billy Elliot et personnellement m’empêche de plonger totalement. De la pure souffrance qui saisit le spectateur.
    MSMBMSM
    MSMBMSM

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2021
    Dans la digne lignée du cinéma social belge (je pense particulièrement à "Keeper" de Guillaume Senez sur le sujet là aussi douloureux de la parentalité adolescente), Girl est à la fois un film mais aussi un documentaire qui développe jusqu'à l'extrême, la complexité de vouloir vivre coûte que coûte, sa différence de genre... Si Victor Polster incarne ici avec maestria le rôle de Lara, dont l'abnégation et la souffrance confinent à la pathologie, Arieh Worthalter dans le rôle du père n'en est pas moins juste et renvoie immanquablement à la difficulté que nous avons tous à communiquer avec nos propres enfants... C'est sobre, sans pathos ni poncifs, brillant, remarquablement bien filmé et très éclairant sur le désespoir et le mal-être vécus par ces individus en recherche d'identité mais aussi par leur entourage...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 février 2021
    C'est une thématique très complexe et d'actualité que celle de la question des transgenres. A travers ce film, filmé comme un documentaire, on essaye d'en apprendre plus, de ce qui se passe au niveau des émotions, du temps qui passe trop lentement et du regard des autres. La violence est partout, et parler d'épreuve à propos du processus de transformation de sexe est une réalité qu'il ne faut pas nier. On ne sait pas tout de l'histoire de cette famille, mais on en apprend un peu. C'est débordant d'empathie. Ce qui est étrange dans les critiques négatives, c'est que ces "consommateurs" ont regardé le film jusqu'au bout, ou même ont eu l'intention de le regarder.
    Blockhaus44
    Blockhaus44

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2021
    J'ai mis du temps à me décider à regarder ce film. Le sujet avait déjà été traité dans de nombreuses émissions ou reportages télévisés. Bien m'en a pris car j'ai découvert une œuvre touchante avec des acteurs talentueux. Victor/Lara est fabuleuse et on vit à travers son regard les problèmes de sa situation; au point que l'on voudrait que tout s'accélère pour que son projet réussisse car finalement on est convaincu qu'elle est une fille. Une fille bien plus fille que bien des filles qu'elle croisera au fur et à mesure de ce long-métrage émouvant et sensuel. Un vrai regard sur notre société.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 813 abonnés 12 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2021
    Pas si simple quand on est nè garçon et que l'on veut devenir une grande danseuse ètoile! Ce film bouleversant a chamboulè le Festival de Cannes 2018 qui lui a dècernè à juste titre la prestigieuse Camèra d'or. "Girl" s'inspire d'une histoire vraie et douloureuse, celle de Nora, une adolescente transgenre, èlève de danse classique, qui avait dû se battre pour intègrer la classe des filles! Un combat courageux, des images d'un rèalisme cru et un Victor Polster (15 ans au moment du tournage) d'une justesse qui laisse pantois! Quelle performance et quelle grâce pour quelqu'un d'aussi jeune! De plus il y a ce père aimant et comprèhensif, un lycèe qui l'accepte et des amies (dans une certaine mesure) qui approuvent cette diffèrence...mais Lara souffre quand même quel que soit l'environnement! Une standing ovation pour ce premier long-mètrage belge multi-rècompensè et pour ce premier rôle fort...
    Diszi
    Diszi

    1 abonné 70 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 février 2021
    Girl

    "Pourquoi un garçon veut-il à tout prix devenir une fille ? Pour devenir une ballerine étoilée en danse classique ? Il y a des hommes qui sont d'excellents danseurs " dit Claudine G dans sa Critique

    On comprend pas les motivations du changement de sexe. Il n'y a aucune explication. Ca n'ai pas pour un problème ambiguïté de malformation génitale. Ni par le fait qu'elle se sent fille elle ne dit rien sur elle.Ce serait pour devenir une ballerine, ce qui est ridicule comme motif car les homme s peuvent être danseurs , finalement un scenario bancale, ridicule . Le son est est dégueulasse , ça commence par une musique de synthé aiguë qui fait mal aux oreilles. Les dialogues sont souvent inaudibles et parfois s'ajoute des bruit de fond sans intérêt qui renforce le coté inaudible .
    En début de film on comprend pas . Serait-ce un femme et son enfant? Le barbu c'est qui? On apprend plus tard que c'est le père. Il parle de la transformation de son garçon en fille comme une nécessité médicale. Sans explications .
    Toutes les 5 minutes on la voit danser de façon répétitive.
    Dans l'ensemble ce garçon Victor Polster est extraordinaire dans son jeu d'acteur. Le père on dirait plus le grand copain que le pere. Aucun avis de la mère car il n'y en a pas.
    Je dirais bien de voir le film pour la prestation du garçon Victor Polster mais le film est trop long et on s'ennuie.
    PETIT Sébastien
    PETIT Sébastien

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2021
    vu le 3 Février 2021. Un petit bijoux de sensibilité tout en retenue sur un sujet pourtant d'une grande complexite
    Samytycoo
    Samytycoo

    3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2021
    Film sensible et subtile qui traite l'envers du décors de la transsexualité avec retenue.
    D'ailleurs, on peut regretter un propos un peu trop pédagogique qui s'avère par conséquent parfois un peu lisse et désincarné.
    En effet, l'altérité est surtout figurée par la rigueur de l'exigence de l'école de danse, et (étonnamment) trop peu dans les rapports qu'on sait souvent cruels entre les jeunes hommes et femmes entre eux. Cela s'explique d'autant moins que le portrait familial dressé par le film est un idéal d'acceptation et de bienveillance. Le scénario y aurait sûrement gagné notamment sur le rythme, la variété des situations et la monté dramatique.
    Cela n'enlève toutefois rien à la justesse de l'interprétation qui surprend à chaque instant.
    Un beau plaidoyers pour la tolérance et l'acceptation de la différence.
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