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    Girl
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    4,0
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    256 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 octobre 2018
    les acteurs sont époustouflants, l'histoire poignante, ça donne a réfléchir sur ce que vivent les gens nés dans un corps qui n'est pas le reflet de eux intime !
    à voir �
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 octobre 2018
    un film sans aucun intérêt. c'est long, répétitif et on s'ennuie. les scènes de danses sont identiques du début à la fin. l'élocution de l'acteur laisse à désirer et le choix de l'acteur (qui joue très bien) pour représenter le père est mal choisi. il fait plus penser au petit copain qu'au paternel. franchement circuler il n'y a rien à voir !!!!!
    ffred
    ffred

    1 713 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2018
    Vu en juin juste après Cannes (d'où il est rentré couvert de prix : Caméra d'or, Palme Queer, Prix d'interprétation Un certain regard, Prix Fipresci Un certain regard), Girl sort enfin en salles. Voilà sans doute l'un des plus beau film de l'année. Pour son premier long métrage, le jeune réalisateur belge Lukas Dhont nous offre une œuvre choc réussie sur tous les plans. Si la mise en scène est forte mais sobre, le scénario aussi juste et touchant. Voilà sans doute le plus beau portrait de femme qu'on ait vu depuis longtemps. Et une superbe réflexion sur l'identité et le genre. L’interprétation est tout aussi formidable. Victor Polster est juste incroyable. Un film, un récit et un personnage qui resteront longtemps dans les mémoires. Tout en pudeur et sensibilité, un moment fort, intelligent, puissant et sans concession, jamais malsain ou voyeuriste, aussi dur qu'émouvant. Un bon coup de poing comme on en prend plus beaucoup au cinéma. En un mot : bouleversant.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    634 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Premier long-métrage de Lukas Dhont, jeune cinéaste flamant, "Girl" s'est fait remarqué au dernier festival de Cannes où il a remporté la Caméra d'Or (meilleur premier film) ainsi que le prix d'interprétation dans la catégorie Un Certain Regard pour l'acteur Victor Polster. La Queer Palm de la Croisette qui a également décerné son prix. "Girl" s'interroge tout en pudeur et en subtilité sur la question de l'identité et du genre. Un film coup de coeur d'une force et d'une émotion sans pareilles.
    Lara, 15 ans, est née garçon et rêve de devenir danseuse étoile. Avec le soutien précieux de son père, elle réussit à intégrer l'une des meilleures écoles de danse de Belgique pour lui permettre d'accéder à ses rêves. Mais son corps, en pleine transformation, la confronte à ses limites et à sa différence dans ce milieu où la discipline est le maitre mot.
    "Girl" est une performance incroyable, autant dans le jeu de ses acteurs que dans la réalisation de Lukas Dhont. L'histoire de Lara, personnage hors des normes du genre dans notre société, nous sensibilise et nous ouvre les yeux sur le combat identitaire des personnes transgenres, et ce, sans nous apitoyer ou nous faire la morale. C'est un regard juste, neutre, tantôt magnifique et tantôt terrible que nous livre le jeune réalisateur flamand. Il témoigne du courage, de la quête d'identité qui se pose naturellement à la période adolescente, de la passion d'un art, du soutient familial, de la relation complexe au corps. C'est un portrait mémorable servi avec une grande pudeur et beaucoup de finesse. C'est à fleur de peau qu'on est cueilli par l'interprétation évidente de Victor Polster qui trouble nos sens, nous scotche par son naturel et son talent pour la danse et nous émeut, sans jamais rentrer dans des états de souffrance extrême. Arieh Worthalter, dans le rôle pilier du père compréhensif et solidaire, est étonnant de dévouement et d'amour pour sa fille. Leur duo transcende notre esprit familial et offre de très beaux échanges sur la relation père-fille.
    Au delà du sempiternel débat sociétal, "Girl" est aussi un très beau film sur la danse, milieu artistique où la question du genre et de l'identité sexuelle des garçons est encore très cliché. Si violence il y a, elle se dégage dans les scènes de cours de danse intensifs plutôt que dans les scènes d'intimité qui ne sont jamais intrusives. La rigueur impose une discipline stricte où la douleur du corps doit rester invisible à l'oeil extérieur. La réalisation a fait le choix de ne pas faire l'impasse sur ces souffrances en nous rapprochant au plus près des corps en mouvements. On est embarqué dans ces tourbillons d'émotions et d'incompréhensions, ne laissant aucun temps mort à notre esprit pour décrocher. La musique m'a au départ effrayé par le côté pathos qui pouvait s'en dégager, mais au contraire, elle s'est avérée d'une douceur subtile, sans accentuer les émotions. Elle accompagne mais elle n'impose rien.
    Magnifique par sa maitrise, percutant par sa frontalité, "Girl" se détache habilement de tout pathos pour offrir un portrait d'une puissante richesse, habité d'une souffrance indicible...
    poet75
    poet75

    273 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    Avant de réaliser son premier long-métrage, le belge Lukas Dhont a pris le temps. C’est un article lu, en 2009, dans un journal flamand, qui a tout déclenché. Il y était question d’une jeune fille de 15 ans qui voulait devenir danseuse alors qu’elle était née dans un corps de garçon. Contactée, la femme qui avait raconté, dans cet article, sa propre histoire ne voulait pas paraître dans un film. Pas question, par conséquent, de faire un documentaire, mais, pour Lukas Dhont, il était inconcevable d’abandonner un projet qu’il percevait quasiment comme une obligation : filmer une adolescente de 15 ans capable de choisir sa propre identité sans se soucier du regard des autres.
    Pour parvenir à ses fins, encore fallait-il trouver un acteur apte à incarner un rôle aussi difficile. Ce fut chose faite avec le jeune Victor Polster, lui-même danseur à l’École royale de ballet d’Anvers, un acteur omniprésent durant tout le film et admirable de crédibilité. Certes le garçon est danseur, mais on imagine le travail qu’il a dû accomplir ne serait-ce que pour apprendre à danser à la manière d’une fille et non plus comme un garçon. Le résultat est fabuleux, incroyable de vraisemblance.
    Son histoire, ou plutôt l’histoire de Lara, le personnage qu’il incarne à l’écran, se déroule, par conséquent, sur les plateaux de danse avec des professeurs, dans les vestiaires avec les autres danseuses, mais aussi dans le bureau des médecins et dans l’appartement familial. Lara a la chance, peut-on dire, d’être entourée de personnes bienveillantes, à commencer par son petit frère qui murmure son prénom au début du film et, surtout, par son père, très présent pendant la totalité du long-métrage (pas trace ni mention de la mère, par contre, curieusement – c’est la grande absente !). La relation de Lara avec son père n’est pas simple du tout, malgré l’attitude compréhensive de celui-ci. On a affaire à une adolescente pour qui il ne va pas de soi de parler de son intimité avec son propre père. Quant à ce dernier, on peut estimer que ses questions sont, par moments, trop intrusives, mais il ne fait pas de doute que, malgré ses maladresses, il se soucie d’abord et avant tout du bien-être d’une fille qui ne s’accepte pas telle qu’elle est.
    Mais la prévenance n’est pas l’apanage du père. Une fête de famille se déroule sans la moindre anicroche. Les médecins peuvent certes se montrer sévères, mais uniquement par souci d’accompagner pour le mieux la jeune transgenre. Quant aux danseuses, hormis lors d’une scène dérangeante qui en montre quelques-unes faisant preuve d’une curiosité inconvenante, elles paraissent plutôt indulgentes.
    spoiler: Le vrai combat que mène Lara n’est pas dirigé contre les autres mais contre elle-même, contre ce corps mis à l’épreuve par des exercices de danse qui le meurtrissent (les orteils blessés à force de danser à la manière des filles, c’est-à-dire en faisant des pointes) et, en particulier, contre ce sexe masculin, ce pénis dont elle ne veut plus et qu’elle s’emploie, chaque jour, à comprimer avec des rubans adhésifs ! Lara souffre de voir son corps qui ne se transforme pas assez vite, malgré les hormones qui lui sont prescrites. Et lorsque, à la fin du film, alors qu’elle est à l’hôpital, elle voit son reflet trouble, dédoublé, dans un miroir, elle devine peut-être que, sa vie entière, il lui faudra s’accepter ainsi, fille qui est née avec un corps de garçon.

    Le sujet avait déjà été traité au cinéma, certes, mais le film de Lukas Dhont n’en garde pas moins son originalité, ne serait-ce que parce qu’il met en scène une adolescente, avec tout ce que cela suppose de difficultés particulières. Grâce à la performance de Victor Polster et aux excellents choix de mise en scène du réalisateur, on ne peut qu’en ressortir bouleversé
    Onir
    Onir

    81 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    Déçue je suis ...
    Le film est trés lent et trés répétitif... entre les actes d'hygiène et les scènes de danse, mon esprit s'est de nombreuses fois évadé.
    On suit donc une jeune fille trés introvertie, née dans le corps d'un garçon, que le mal être envahi malgré des démarches en cours pour obtenir l'apparence adaptée.
    Je n'ai rien appris, rien découvert et pas ressenti grand chose non plus.
    Le jeune acteur qui interprète Lara est par contre troublant de par son jeu et son visage aux traits féminins.
    selenie
    selenie

    6 291 abonnés 6 192 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    Dans cette histoire Lara est acceptée, aussi bien par ses camarades que par les adultes, aussi bien par sa famille que par ses professeurs. Lara est entourée et soutenue, alors quoi ?! Ce qui est intéressant c'est que Lukas Dhont s'intéresse avant tout à la dimension psychologique et le mal être de Lara. Le parallèle entre ses failles psychologiques et ses blessures physiques est alors saisissant. Le cinéaste signe une chronique naturaliste forte qui est, mine de rien, portée par son interprète principal. En effet le jeune Victor Polster offre une performance époustouflante. A voir et surtout à conseiller.
    Site : Selenie
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    134 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2019
    GIRL de LUKAS DHONT avec VICTOR POLSTER.

    BOULEVERSANT, ADMIRABLE,SENSIBLE ET DENSE.
    On suit avec le souffle coupé, cette adolescente en voie de réaffectation sexuelle.Boule de détermination et d’obstination qui ne s’épargne rien et qui n’épargne rien aux autres.
    Ici le problème n’est pas sociétal . Cette jeune transgenre est entourée de bienveillance de la part de tous les adultes qui l’entourent.La description de sa relation avec son père est magnifique et sensible.
    Mais elle souffre seule dans son corps, dans sa tête, dans cette solitude et cette fougue propre à l’adolescence et à la quête d’identité.
    Le film est incroyable de maîtrise, d’intelligence et de rigueur. L’acteur est tout simplement stupéfiant de délicatesse et de grâce mais aussi de rage et d’obstination.
    Je pensais d’ailleurs que c’était son histoire qui était ici racontée , mais pas du tout. L’acteur est effectivement danseur mais à été repéré lors d’un casting.
    Un film dont on ressort bouleversé par la force de vie et la rage de vivre du personnage.
    titicaca120
    titicaca120

    387 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    La Belgique nous offre une nouvelle pépite , avec un jeune acteur prodigieux
    Victor Polster éblouissant dans son rôle de jeune adolescent voulant changer de sexe.
    aidé par son père qui le soutien à 100% il intègre une prestigieuse école de danse pour
    devenir ballerine.
    faisant fi des moqueries il travaille dur pour réussir et se cherche amoureusement.
    un film magnifique qui nous scotche littéralement sur notre siège.
    Min S
    Min S

    59 abonnés 460 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2019
    Un film génial , un père aimant qui acompañe son enfant dans ses souhaites et problemes. Un film qui parle du respect, du choix, d’amour, des difficultés de la vie.
    Loïck G.
    Loïck G.

    338 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    Des deux distinctions cannoises je retiens avant tout le prix d’interprétation pour le jeune Victor Polster effectivement sidérant dans ce personnage de petit homme qui veut devenir danseuse étoile. Le thème du transgenre habituellement abordé au cinéma ne prend pas position aussi frontalement que le fait le réalisateur belge très préoccupé ( au risque de beaucoup se répéter ) par le processus médical nécessaire à l’accomplissement de la transformation physique de son héros. Si Dhont n’occulte pas le côté familial des choses auquel il confère une très grande sérénité ( le papa est totalement aux côtés de sa fille, la mère n’apparait jamais … ), il prend aussi surtout position sur l’évolution psychologique et physique d’une héroïne qui après avoir montré beaucoup de patience et de persévérance commence à flancher quand elle doit se confronter aux réalités de son environnement et de ses proches . Un aspect qui me semble-t-il tarde à venir dans le monde du réalisateur qui s’attarde beaucoup trop sur le nombril de son histoire. Il se plait à filmer les corps et l’intime, la féminité en attente, une belle ligne de cou. Il faut alors tout le talent de ce jeune comédien Victor Polster pour en saisir les nuances et la force de son combat .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    nicolas t.
    nicolas t.

    57 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    Beau film très touchant sur une adolescence difficile.
    La caméra suit au plus près l'acteur époustouflant, son visage et
    surtout son corps qu'il meurtrit. Très belle relation avec son père, loin
    des clichés habituels. La fin brutale donne tout son sens au récit.
    Seul bémol : trop de scènes de danse, répétitives et inutiles, bien
    que très bien filmées.
    PaulGe G
    PaulGe G

    110 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    Lara aime la danse, elle la pratique dans un cour, hélas le physique et le mental ne font pas bon ménage. Lara est un garçon qui n'accepte pas son sexe , il veut être femme. aidé (e) par son père (magnifique prestation) il suit un traitement hormonal. la vie n'est pas aisée, bien que son entourage ne lui soit pas hostile. le moral n'est pas bon. le problème de la transexualité est ici magnifiquement décrit et je jeune garçon fait un prodige d'interprétation. film douloureux ou l'on sort difficilement , abasourdi par une telle maitrise.
    Frederic P.
    Frederic P.

    7 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    Ce film est une merveille d'intelligence et de délicatesse , sans pour autant masquer les questionnements et La tornade intérieur que vit Lara. La torture et le rejet de son corps qui lui devient un poids insupportable pour avancer et devenir celle qu'elle est au plus profond d'elle même . L'acteur qui joue Lara est prodigieux !
    Il nous fait ressentir sans en faire trop , tous ses sentiments et ses tourments intérieurs, il est extrêmement touchant et bouleversant !
    Une merveille a voir absolument !
    Bouleversant et magnifique !
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    170 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    Girl est tout à la fois un film sur une situation limite (le passage d'un sexe à l'autre couplé à la pratique de la danse classique) et un grand film sur une période que nous avons tous traversée : l'adolescence. Le changement de sexe serait déjà un défi immense pour un jeune homme de 16 ans voulant devenir femme. Il est ici conjugué à une pratique physique qui ne peut que dévoiler le corps et générer une constante promiscuité. Le spectateur se trouve donc entraîner dans l'attente de la révélation et dans l'inquiétude de son déroulement : comment vont réagir les amies et potentiel petit ami de cet(te) adolescent(e) quand ils découvriront que, sous l'apparence d'une fille, se trouve encore pour quelques temps un garçon ? Le scénario résout assez bien cette équation, en deux temps. Portée à l'extrême, la question du complexe physique peut résonner tout de même en chacun de nous selon notre expérience de l'âge ingrat. La relation avec le petit frère et évidemment et surtout la relation avec ce père admirable rendent cette chronique d'autant plus touchante. Dans une pudeur irréprochable, l'absence de la mère n'est même pas évoquée ; d'autres en auraient fait un facile tire-larmes. Comme dans toute adolescence, le réconfort de la famille est menacé d'engloutissement par la pression sociale et psychologique de la société extérieure et étrangère. Les proches sont démunis malgré l'amour donné, face à une détresse qui vient du dehors. Le seul bémol que l'on peut sans doute trouver ici porte sur la part de fiction et de documentaire dans l'écriture du film (scénario et mise en scène). La fiction permet de suivre au plus près cette famille et laisse le champ libre à des situations limites (difficiles à trouver dans la vraie vie...). Mais le réalisme du film et sa sobre mise en scène le rapprochent beaucoup du documentaire, ce pour quoi nous n'étions peut-être pas venus... Reste que dans l'histoire du film sur le genre et sur l'adolescence, Girl restera sans doute une œuvre importante.
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