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    Girl
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    4,0
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    256 critiques spectateurs

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    cosette2010
    cosette2010

    51 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2018
    Juste une merveille de sensibilité et de justesse, habitée par la présence troublante du très jeune et très androgyne Victor Polster.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 octobre 2018
    Magnifique. Juste splendide. Un excellent film avec un acteur incroyable. Pendant tout le film nous sommes avec Lara, dans sa tête, cette jeune fille qui souffre et on souffre avec elle (enfin, c'est ce que j'ai ressenti). Un très beau film.
    francine S.
    francine S.

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2018
    Malgré les critiques dithyrambiques sur le film, j'avoue m'être ennuyée, surtout dans la première partie, malgré le talent incontestable des acteurs.... Scènes répétitives de danse, pointes, pieds en sang..... même sourire de l'admirable acteur/actrice..... Long, long..... Bien sûr, le sujet est intéressant, émouvant et tout, mais heureusement qu'il y a la seconde partie où l'on entre vraiment dans le vif (!!!) du sujet et où il se passe quelque chose, même si l'on assiste à tous les états d'âme de la jeune Lara et de son père (quelle tolérance, quelle abnégation !!)...

    Vivre cette situation en pleine adolescence, on sent à quel point cela peut être traumatisant, mais cela nous traumatise aussi car c'est beaucoup trop répétitif.
    B.G.76
    B.G.76

    10 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2018
    Pour être tout à fait honnête, je n'avais pas spécialement l'intention de voir ce film, j'y suis allé comme accompagnateur, mais j'ai joué le jeu, et j'ai été surpris, j'ai passé un bon moment, riche en émotions, de la joie, des doutes, de l'envie, de l'amertume, du désespoir, bref, une belle palette passée en revue. Ce qui m'a le plus impressionné, c'est la performance de Victor Polster, à la base casté pour faire de la figuration, il faut tout de même en avoir conscience. Son investissement physique pour le film a dû être énorme. De plus, le rôle est loin d'être conventionnel, pour une première, sans la moindre expérience, il se retrouve à jouer une fille vivant mal d'avoir un corps de garçon. Il le fait sans tomber dans l'excès d'interprétation. Et pour la danse, même si de base c'est un danseur, il a fallu qu'il apprivoise les pointes. Respect. Je coince un peu plus sur la finalité du film, ainsi que sur sa fin, d'ailleurs, qui donne l'impression qu'à un moment donné, il faut stopper, alors on trouve quelque chose, de moyennement probable, et on arrête. Ce film reste malgré cela pour moi une bonne surprise, et encore chapeau pour la performance de Victor Polster, bluffant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2018
    Lara vit à Bruxelles avec son père et son jeune frère. Elle a 15 ans et un double rêve : être totalement une fille malgré son corps de garçon et devenir danseuse étoile. Pour son père qui essaie d’être à la hauteur, pas de problème, elle est sa fille chérie. Et pour son petit frère, juste une grande sœur attentionnée. Mais quand elle est à la salle de danse, on voit bien, malgré son joli visage et sa longue chevelure blonde, que son buste musclé et dénué de poitrine dépare un peu.
    Pour Lara, plus encore que pour ses copines, la répétition des exercices qu’elle termine les pieds en sang et une terrible souffrance. Et dans les vestiaires, la vérité se dévoile aux autres : elle est transsexuelle. Le changement de genre passera par un long traitement hormonal et de douloureux sacrifices, avant l’opération libératoire. Le film est fait d’incessants allers-retours entre son appartement et la salle de danse. Entre son entêtement dans l’intimité familiale et l’apprentissage de la douleur. Et toujours l’affrontement à ce corps qu’il faut mater.
    La lutte intérieure de Lara qui accepte de se mettre en danger pour devenir la personne qu’elle veut être, est filmée sans voyeurisme ni pathos. Avec délicatesse et pudeur. Sans jamais être dérangeant, Girl est un double choc. Comment peut-on faire un film aussi maitrisé à 25 ans sur un sujet casse-gueule ? Et comment peut-on jouer avec tant d’engagement ce rôle de fille à venir quand on est un gars de 15 ans ? Cannes ne s’y est pas trompé en décernant la Caméra d’or au premier film du réalisateur belge Lukas Dhont et en récompensant l’impressionnant Victor Polster d’un prix d’interprétation.
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2018
    Elle a la voix qui nasille et pourtant rien ne laisse présager que cette danseuse est un garçon. Rien jusqu’aux moments où le réalisateur (dont c’est un premier film) s’attarde sur la transformation lente du corps de l’adolescence avec tous les enjeux de détestation de sa propre génitalité. Le récit de « Girl » aurait pu choisir la dramatisation absolue d’un parcours d’acceptation de son changement d’identité. En réalité, le scénario installe son regard dans une famille où le père isolé se sacrifie totalement au projet de sa fille, sans se soucier un seul instant des quand dira-t-on. Il ne juge pas, et sans doute qu’il est l’un des personnages les plus importants et attachants de ce film.

    Il y a aussi la bataille que la jeune-fille engage pour devenir une danseuse professionnelle. Cet aspect du film n’est pas des plus originaux. On a déjà vu de nombreuses fois au cinéma les efforts que les jeunes-gens déploient pour parvenir à leurs fins sportives ou artistiques, comme le premier long-métrage de Damien Chazelle « Whiplash » totalement magnifique. Ce n’est sans doute pas la partie la plus intéressante du film, sinon que cette lutte pour la réussite est liée inévitablement au combat que la jeune-fille mène contre son propre corps, bousculé par les hormones.
    Les enjeux relationnels provoqués par la transformation du corps et de l’identité sexuelle sont plutôt bien montrés dans la mesure où le réalisateur refuse tout autant l’angélisme naïf que le rejet brutal. On comprend ô combien l’évolution personnelle de cette adolescente est liée aux difficultés à rentrer en relation avec les personnes de son âge, particulièrement lorsqu’il s’agit des premiers émois amoureux.

    « Girl » est un film très abouti pour une première œuvre. C’est surtout un acte politique humaniste et militant qui ouvre le cinéma à une réalité méconnue du grand public à l’interface des questions de discrimination et de droit à la différence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2018
    Magnifique jeu du jeune acteur. Le sujet est traité avec délicatesse. Une leçon d'écoute et de tolérance.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 octobre 2018
    Un film qui selon moi, interpelle vraiment. Et je pense qu'il secoue autant les hommes ( spoiler: ou peut-être plus en raison de la scène pré-finale
    ) que les femmes, même si le regard doit je suppose être différent. La séance à laquelle je suis allée en comptait autant et j'étais assez étonnée. Car un film sur la danse classique, et une adolescente en souffrance transsexuelle pourrait sembler peu viril/masculin. Bravo aux messieurs qui vont le voir.
    L'acceptation de Lara par les filles est sans problème (et leur désir lors de la soirée entre elles reste justifié selon moi, et pas malsain) ; les garçons dansent avec elle sans souci. Aucune scène n'est de trop, que ce soit l'éveil de la sexualité de Lara évoqué avec pudeur, sa nudité filmé sans voyeurisme,... La danse est bien entendu omniprésente, et ce Monde est d'une dureté incroyable mais le résultat est si beau. Victor POLSTER est tout bonnement FAN-TA-STIQUE, son talent "androgyne" fait de lui un actrice ou une acteur incroyable. Son jeune âge a dû rendre difficile certaines scènes mais il joue tout avec un naturel confondant. Toutefois, je pense qu'il a dû souffrir parfois réellement. Toute la distribution concourt bien sûr au succès mérité de "GIRL". Courez voir ce film, très bien mis en musique.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2018
    Lara,15 ans, rêve de devenir ballerine. Mais, elle est enfermée dans un corps de garçon dont elle a décidé de se séparer avec l'aide des médecins et le soutien de son père.

    Entre les cours de danse où il faut apprendre à faire des pointes à l'âge où les filles en font depuis plus de 3 ans, et les visites à l’hôpital et chez le psy, Lara ne se ménage pas. Lucas Dhont place son héroïne dans le milieu de la danse à haut niveau pour souligner sa détermination et sa souffrance. Souffrance dans ce corps qu'il faut exhiber, souffrance de ce corps qu'il faut déformer, transformer pour obtenir de lui de devenir une femme et une danseuse.

    La force du film tient en deux choses : son point de vue et ses deux comédiens Son point de vue est celui de Lara. Il prime sur tout au point de se désencombrer le plus possible des poncifs, sur l'entourage familial notamment, porteur d'une souffrance lui aussi. Ici le père est seul, sans problème particulier et soutien sans réserve son enfant. C'est la volonté, l'impatience, les souffrances et les obsessions de Lara qui prévalent. 

    Les comédiens, père et fille. Victor Polster, 15 ans, danseur à l'école Royale de ballet d'Anvers, visage d'ange, incarne de façon confondante Lara. Il est Lara. Dans un registre différent mais assez complexe également, le rôle du père est tenu par Arieh Worthalter, lui aussi excellent.

    Si la fin du film peut laisser dubitatif, la force de l'ensemble, avec son traitement à la fois cru et délicat, l'emporte.
    rogerwaters
    rogerwaters

    144 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2018
    Lukas Dhont signe un film choc qui doit beaucoup de son effet sur le public à son jeune interprète, le jeune Victor Polster qui prend ici tous les risques pour incarner ce personnage déterminé à être une fille. Passé la sidération vis-à-vis de cette histoire qui prend place, en plus, dans le milieu très cruel et difficile de la danse classique, le spectateur peut parfois trouver le temps long. Effectivement, le personnage principal ne déviant jamais de sa farouche volonté de changer de sexe, il faut presque deux heures au cinéaste pour parvenir à une scène finale qui a tout pour choquer, mais qui accomplit enfin le destin de cette jeune personne. La réalisation est correcte sans être exceptionnelle. Elle a en tout cas le mérite de prendre à bras le corps un sujet délicat sans chercher obligatoirement le sensationnalisme (sauf peut-être justement lors de la séquence finale, plus extrême). Bref, une œuvre imparfaite, mais à découvrir tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 octobre 2018
    Les acteurs de ce film sont excellents, le thème abordé est très fort et remarquablement bien traité... Cependant, je déplore certaines longueurs et répétitions dans la mise en scène.
    Yves G.
    Yves G.

    1 483 abonnés 3 499 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2018
    Lara a quinze ans et deux rêves : devenir danseuse de ballet et devenir une femme.

    Le genre n'a jamais autant interrogé. Le cinéma, reflet de notre temps, en porte le témoignage qui, depuis le début de l'année a au moins consacré trois films à des hommes ou des femmes en plein processus de réassignation sexuelle : "Finding Phong" sorti en février, "Coby" en mars, "Il ou elle" en août.

    Lukas Dhont, un jeune réalisateur belge de vingt-sept ans à peine, aurait pu consacrer un documentaire similaire à Nora, une adolescente dans un corps de garçon dont la lecture de l'histoire dans un journal l'avait touché. Mais, face au refus de Nora d'être filmée, il a tiré son récit vers la fiction. Et c'est tant mieux.

    Car la fiction lui permet d'interroger au plus près ce qui est au centre de la vie de Lara : un double combat qui n'en fait qu'un que l'adolescente livre contre son propre corps. C'est un double défi qu'elle relève avec une détermination que sa gueule d'ange ne laisse pas deviner. C'est une double transition qu'elle vit avec la même impatience au risque de détruire son corps. Elle veut devenir danseuse et martyrise ses pieds et ses orteils qui ne sont pas préparés à la dure discipline des pointes. Elle veut devenir une femme, cacher ce pénis embarrassant, accélérer le traitement hormonal qui tarde à produire des résultats.

    On imagine aisément les railleries qu'une telle transition pourrait susciter, les plaisanteries scabreuses que la jeune ballerine aurait pu s'attirer, dans les vestiaires ou sur les planches, les situations embarrassantes voire comiques dans lesquelles Lara aurait pu se retrouver. Lukas Dhont refuse cette facilité scénaristique- au point de laisser croire que la société accepte sans sourciller les Lara. À l'exception d'une scène malaisante où Lara est en bute au chantage des autres ballerines, la jeune adolescente évolue dans un milieu étonnamment et unanimement bienveillant : sa famille, ses docteurs, ses enseignants se coalisent pour son bien. Son père, en particulier, qui a accepté de déménager pour permettre à Lara d'intégrer une meilleure école de danse, est un bloc d'amour prêt à tout sacrifier pour le bonheur de son fils aîné.

    En recrutant Victor Polster pour jouer le rôle principal, Lukas Dhont a eu un incroyable coup de chance et/ou de génie. L'adolescent, qui a emporté le prix d'interprétation d'Un certain regard à Cannes, est parfait dans le rôle. Est-il/elle trop joli.e ? Peut-être. Le film aurait-il gagné à filmer un garçon plus masculin, plus grand, plus musclé, en un mot plus déplacé dans le rôle d'une ballerine en devenir ? Peut-être. Mais toujours est-il qu'on n'est prêt d'oublier Lara, sa chevelure d'ondine, ses yeux bleus, sa bouche délicate, son étonnante maturité et sa froide détermination.
    Stéphanie L.
    Stéphanie L.

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2018
    Ce film est bouleversant et brillamment interprété.
    Il permet de percevoir le parcours du combattant que traverse les ados en cours de transition.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 octobre 2018
    Magistral. Un film d'une intelligence rare. une réalisation toute en finesse et délicatesse qui nous prend aux tripes. On suit avec un intérêt croissant l'image de cette adolescente transgenre, à un stade capital de son évolution On souffre avec elle dans ses exercices d'apprentie ballerine avec tous les problèmes et les difficultés que son corps de garçon lui impose. On vit et respire avec son père admirable qui est son complice, son soutien, son bras, qui l'aime d'un amour total et infini et qui lui apporte tout ce dont elle peut rêver; On suit ses examens médicaux car ils nous apprennent bcp sur les étapes de la transformation. On admire la compréhension de tous ceux qui l'entourent. Quelle leçon de la vie ce film nous donne. On est bien au delà de la tolérance on est dans la compréhension et l'acceptation totale de l'autre et de ses différences. Une merveille. Bravo à Lukas Dhont et Victor Polster et une mention spéciale pour le père Arieh Worhtaler. Un seul petit bémol et c'est fort dommage, le film traîne quelques fois en longueur !
    AZZZO
    AZZZO

    304 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2018
    Bien-sûr, il faut relever l'extraordinaire performance du jeune Victor Polster, parfait dans le rôle pourtant difficile d'adolescente transgenre, mais il faut aussi reconnaître la justesse et l'intelligence du jeune réalisateur Lukas Dhont qui parvient à faire oublier sa caméra pour que le spectateur ressente les désirs, les peurs et les frustrations de son héroïne, sa souffrance quotidienne à chaque fois qu'elle constate que ni son corps ni son environnement social ne se transforment aussi vite que son désir. Un film très réussi.
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