Voilà "Axelle" (un bien joli prénom, qui lui va bien mal), milieu de trentaine, cas social (séparée, trois gamins et une mère à charge) qui améliore son RSA officiel en se prostituant dans un bordel belge, aux heures de bureau... Cette frontalière besogneuse part au turbin les jours ouvrables avec "Dominique", milieu de cinquantaine (il y a des amateurs pour les travailleuses du sexe seniors...) et "Conso", une autre trentenaire, africaine, qu'elle véhicule, depuis la cité du Nord où ces dames vivent - même genre de "profils". "La chair est triste, et j'ai lu tous les livres"... Jamais illustration (ici cinématographique, cependant) n'a été aussi pertinente, avec ce sinistre "Filles de joie" ! Pas d'histoire (à une amorce près, dans les dernières minutes du film - bien qu'annoncée dès l'entame...pluvieuse), cadre moche, montage moche, images mal éclairées, son la plupart du temps inaudible, pas de mise en scène.... Crapoteux, voire sordide.... Distribution à oublier (Sara Forestier, Noémie Lvovsky...). Gageons que le boboland va A-DO-RER (du même tonneau qu'un "Party Girl", par exemple) ! Pour ma part, cet opus belge (à deux : Anne Paulicevich et Frédéric Fonteyne), je vais m'empresser de l'oublier, peu attirée par l'esthétique de la laideur. Surtout quand elle tourne à vide.