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Adelme d'Otrante
179 abonnés
1 165 critiques
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2,5
Publiée le 23 juin 2020
La joie du titre ne se retrouve pas dans ce film, à l'ambiance plombée où le misérabilisme social d'une cité française côtoie la misère sexuelle d'une maison de passes belge. Trois amies à la dérive qui règlent les factures en monnayant leurs corps de l'autre côté de la frontière font payer les hommes de leurs turpitudes. Ceux-ci sont présentés comme pleutres, violents ou tordus, parfois les trois en même temps. Les féministes radicales apprécieront sans doutes, les cinéphiles un peu moins tant le film par sa cinématographie, son ennuie et ce qu'il montre ne présente pas un grand intérêt.
dommage que le scénariste n'a pas plus approfondi la condition humaine sans tomber dans les clichés des banlieues. il y a trop de scènes répétitives ce qui est lassant. par ailleurs c'est bien joué. Noemie Lovsvky est quand même la meilleure. elle relève le film.
"Filles de joie" nous fait vivre l'expérience de trois femmes travailleuses du sexe. A travers leur regard, on découvre leurs joies, mais surtout leurs peines, leurs souffrances, leurs doutes, leurs hontes, leurs résistances...Un film plein de sorrorité qui aura le mérite de parler de sujets qu'on aborde rarement avec justesse au cinéma.
Film très juste avec une brochette d'actrices extra emmenées par une Sara Forestier encore géniale (mais cela devient une habitude). Le quotidien de ces femmes entre violence, difficultés financières et leur double-vie un peu sordide débouche tout de même sur une certaine beauté.
Un film intéressant et plutôt réussi, les personnages sont assez marqués et l'interprétation exemplaire, mais hélas il m'a manqué un brin de profondeur pour que je sois totalement convaincu. A voir tout de même, sans hésitation.
Film à éviter si possible! ressemble tellement à d'autres dans meme style. Pas de scénario ou presque. Un film très méprisant pour la classe 'ouvrière' ou les cités. Pas interressant!
Petit coup de cœur pour ce film malmené par certains critiques mais qui m'a fait l'effet d'un uppercut au visage. Le cadre est sombre avec ces barres HLM dans le Nord où trois femmes vont franchir la frontière belge tous les jours pour vendre leur corps. Axelle (Sara Forestier), Conso (Annabelle Lengranne) et leur "maman" (Noémie Lvovsky) forment un trio très attachant à l'écran ; toujours au bord du gouffre mais toujours prêtes à aider l'autre. C'est un film sans jugement, ni pathos mais qui parle d'une réalité, c'est dire le marché du sexe avec un quotidien difficile à gérer. Certaines scènes sont très crues ainsi que certains propos mais toujours avec en toile de fond un message féministe. Un film qui remue malgré ses imperfections.
13 942 abonnés
12 478 critiques
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1,5
Publiée le 5 août 2024
Anne Paulicevich a ècrit l'histoire de ces trois femmes qui se prostituent de l'autre côtè de la frontière en se battant pour leur dignitè! il y a une vèritè de la sociètè qui se trouve dans ce film, mais on retient malheureusement le côtè faussement caricatural et racoleur qui empêche le spectateur d'y croire une seule seconde! Bref, tout parait vraiment clichè dans cette production hexagonale pourtant servie par deux actrices rèputèes (Sara Forestier et Noèmie Lvovsky). C'est pourtant la moins connue des trois (Annabelle Lengronne) qui s'en sort le mieux! La prostitution et la violence conjugale ne sont ici qu'un prètexte pour dècrire la dètresse humaine! il aurait peut-être mieux fallu mêler des acteurs non professionnels au bor-del pour y croire! spoiler: Et pourquoi avoir ajoutè une histoire de meurtre dans ces tranches de vie sordides avec cet aspect thriller totalement inutile au film...
Un film particulièrement glauque par son histoire, les scènes, le jeu des actrices et qui plombe l'ambiance de tout le monde. Si vous pensiez aller trop bien, regardez ce film.
L'écriture n'est pas des plus inspirées, mais cette relative simplicité autorise le spectateur a une forme d'identification, comme une part de (cruelle) vérité sur ce monde qui nous entoure. Si les actrices prennent un réel plaisir à nous partager leur personnage respectif, elles abusent néanmoins parfois d'artifices, guère défendues par une inoubliable mise en scène. Au final, l'intention reste de bon aloi, l'essentiel est sauf...
Les trois comédiennes tiennent le film en incarnant leurs rôles avec ardeur et profondeur. Malheureusement le scenario est peu crédible (cf la scène d'ouverture) et les situations et les personnages trop caricaturaux. Il faut alors voir le film comme un conte sur la libération féminine mais cette dimension n'est pas clairement assumée malgré quelques instants oniriques. Les meilleures scènes restent celles dans la maison close belge où les dialogues et les personnages prennent réellement vie. Un film hybride mais néanmoins attachant.
" Filles de joie" est un drame social qui fut en dessous de mes espérances. En effet le thème du film " la prostitution" m'a vraiment intéressé, nous suivons le quotidien âpre de trois femmes obligées de se prostituer en Belgique pour subvenir à leur besoin et faire face à un quotidien morose. En dépit de la belle performance Annabelle Lengronne (véritable révélation du film), j'ai trouvé que Sara Forestier et Noémie Lvovsky surjouait, de plus le scénario comporte de nombreux trous airs qui finit par lasser le spectateur. Décevant.
Ce n’est pas de la fiction mais une triste réalité qui est à l’origine du long-métrage réalisé par le duo Anne Paulicevich & Frédéric Fonteyne. Filles de joie (on ne pouvait pas trouver un titre plus paradoxal) se construit à travers des portraits successifs tout en développant l’histoire qui relie ces 3 protagonistes. C’est le point fort, ce trio composé de Noémie Lvovsky, Sara Forestier et Annabelle Lengronne se dévoile sans fards. Les comédiennes se livrent à corps perdu dans des scènes habitées d’une certaine détresse. De belles interprétations qui sont toutefois nuancées par un scénario qui a bien du mal à nous emballer rendant au final ce film assez anecdotique.