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    Leto
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    4,0
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    149 critiques spectateurs

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    cinono1
    cinono1

    311 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2018
    Davantage un beau film qu'un grand film. Le film a un coté trop poseur pour y accéder. En revanche, on part dans un voyage très agréable grace à une mise en scène douce et harmonieuse, composés de plans séquences aériens. On est en fait dans une sorte de spleen joyeux, de ballade au milieu d'une jeunesse insouciante et brulant de mille feux alors que le monde et leur pays va basculer. La bande-son est très agréable et les acteurs ont suffisamment de charisme. La force de la musique se déploie et l'influence de la musique Occidentale sur les jeunesse du monde subtilement montré.
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2018
    Leningrad. Début des années quatre-vingts. L'URSS étouffe sous la chape de plomb bréjnievnienne. Les jeunes chassent leur ennui en écoutant la musique importée d'Occident sous le manteau. Mike est le chanteur du groupe Zoopark. Il est marié à Natacha. Débarque Viktor un jeune guitariste plein de talent.

    Leto arrive sur nos écrans précédé d'une réputation encombrante. Il a raté de peu la Palme d'Or à Cannes en mai dernier. En résidence surveillée à Moscou pour des accusations montées de toute pièce, son réalisateur, Kirill Serebrennikov, est légitimement considéré, avec son compatriote Oleg Sentsov, comme un martyr de la liberté d'expression. Ces a priori risquent de brouiller la réception de ce film.

    Car "Leto" n'est pas le meilleur film de l'année. La Palme d'Or - même s'il y en eut dans l'histoire de Cannes qui tombèrent rapidement dans un oubli mérité - aurait été un peu trop lourde à porter pour ce film certes touchant et original, mais qui n'a rien d'extraordinaire.

    Car "Leto" n'est pas non plus un documentaire sur le rock underground pendant le communisme ou une ode à la liberté d'expression. "Leto" n'est pas un film politique - sauf à considérer que la politique est partout. C'est plutôt, comme l'écrit mieux que je ne saurais faire le critique du Monde, "un espace esthétique hors du monde et de la société".

    C'est d'abord un film musical qui comblera les amateurs de rock, jeunes ou moins jeunes, de Bowie à Blondie en passant par Iggy Pop, T-Rex et Bolan. La musique est omniprésente. Le travail sur le son est remarquable, jouant sur la frontière entre son diégétique (la musique jouée par les acteurs à l'écran) et extradiégétique (la BO ajoutée aux scènes muettes).

    C'est ensuite un film qui joue avec l'image qu'il s'agisse du superbe noir et blanc ou des clips urbains réalisés en "draw-on-film animation" façon Michel Gondry avec des plans où se rajoutent des dessins crayonnés à la main.

    Mais c'est surtout un film d'une paradoxale douceur aux antipodes du rock'n roll traditionnellement associé à la drogue et au sexe. Si on fume des cigarettes à la chaîne dans "Leto", on ne s'y drogue pas et ses héros ne meurent pas d'une overdose. Si la joyeuse troupe prend un bain de minuit dans la Baltique en tenue d'Adam, ses musiciens restent sagement monogames. Si un narrateur facétieux prend parfois la parole pour raconter face caméra ce qui aurait pu être mais n'a pas été, c'est pour souligner le calme et la mesure de ces musiciens rebelles mais pas violents. Et enfin, ni Viktor ni Mike n'ont connu le destin suicidaire de leurs alter ego occidentaux Kurt Cobain ou Ian Curtis.

    Le triangle amoureux formé par Mike, Natacha et Viktor est d'une étonnante délicatesse. Si Natacha est immédiatement attirée par Viktor, si Viktor n'est pas insensible aux charmes de la belle, le dénouement attendu - sur lequel le réalisateur laisse planer le suspense - n'adviendra pas. C'est Mike qui a le rôle le plus subtil. Loin d'endosser l'habit caricatural du mari jaloux ou du leader tyrannique, il est à la fois respectueux de la liberté de sa femme et accueillant au jeune talent de Viktor.

    "Leto" n'est pas sans longueur. Son formalisme artie frise parfois l’esbroufe. Mais l'originalité de sa forme et la délicatesse de son sujet laissent une marque durable.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2018
    Leto est bercé au rythme d'une certaine mélancolie, véritable élégie cinématographique qui émeut par moment, par la grâce de la mise en scène et la justesse de ses interprètes. Un noir et blanc somptueux, entrecoupé de séquences oniriques et fantasmées donnent à ce film une indéniable qualité photographique. Les mouvements de caméra, subtils et pudiques, vont de pair avec les personnages de ce groupe musical si attachant. Le problème de Leto, me concernant en tout cas, est qu'on a du mal à adhérer au rock et ses chansons, surtout celles chantées en anglais de même que les discussions interminables au tour du choix des thèmes à choisir pour le groupe. On voit bien pourtant les intentions du cinéaste, fort intelligentes, de faire coïncider la grande histoire d'un pays en pleine mutation (le début des années 80) et la petite histoire d'un groupe de musiciens qui, parallèlement, se questionnent sur leur orientation artistique : tout est question de transition, de choix dans l'avenir. Une belle scène somptueuse au début du film quand les jeunes s'amusent au bord du lac. Côté de chansons, "Leto" est vraiment la plus belle, pour le reste il faut aimer le rock, c'est la limite d'un film qui frôle le chef d'oeuvre lors des passages, inouïs, délirants, excentriques de la comédie musicale. les passages nommés, dans les transports et dans un escalier sont des moments inoubliables. Au final, Leto est un bon film mais qui ne va pas au bout de sa folie.
    Marclille
    Marclille

    25 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 décembre 2018
    Influencé par les critiques dithyrambiques j'ai été amené à voir ce film. La déception a été majeure.
    Personnages narcissiques, mauvaise interprétation, vacuité totale des dialogues et du contenu malgré un thème qui aurait dû déboucher sur un film passionnant. Rien n'est bon dans ce film, même le contenu musical. A éviter absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 décembre 2018
    Les débuts du rock en Russie dans les 80 s ! le film est Libre et créatif comme son sujet . Pour les cinéphiles
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2018
    Encore un film étrange et en noir&blanc venu de l'Est, après Cold War. Celui ci est musical. La façon de filmer transcrit bien l'ambiance créatrice de l'époque je pense, en tout cas telle que je peux l'imaginer. une vie communautaire tout axée sur la musique. Beaucoup de créativité dans la façon de filmer, de bons acteurs et une très belle actrice. A voir.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2018
    Un petit chef-d’œuvre. Bien plus étonnant que la bande-annonce ne le laisse penser, Leto est une chronique très inventive de la jeunesse russe dans l'URSS des années 1980. La musique rock est au premier plan de ce trio amoureux entre deux chanteurs et leur muse. Les scènes de répétition et de discussion musicale sont entrecoupées de pastilles irrationnelles s'apparentant à des clips de Michel Gondry. Le cinéaste a une extraordinaire capacité à créer des ambiances et à construire instantanément des personnages. La scène de la plage est inoubliable tant la mise en scène y est fluide et fait ressentir cette époque perdue d'une Union soviétique en train de s'effondrer. La musique, omniprésente, est particulièrement bien employée quand elle est hors du récit et signifie les sentiments des personnages. Le rock parfois maladroit des deux groupes évoqués fait place souvent à de très belles chansons. A ce titre, la dernière scène est un concentré d'émotion qui vient conclure superbement cette immersion nostalgique dans le quotidien d'une bande de jeunes qu'on a aucune envie de quitter.
    Charles R
    Charles R

    53 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2018
    Leningrad, années 80. C'est l'époque où les groupes soviétiques inspirés par la pop et le rock anglais n'ont pas vraiment droit de cité ou sont du moins étroitement surveillés par une censure omniprésente et des apparatchiks dévoués à l'idéologie communiste qui contrôlent tous les concerts et veillent à ce que le public demeure sagement assis afin d'éviter ainsi tout débordement. C'est dans ce contexte qu'une bande de jeunes gens pleins d'insolence et de dynamisme va constituer un groupe autour d'un leader charismatique, un certain Mike Naumenko, qui ne jure que par les Doors, T. Rex et autres icônes du rock anglo-américain. Bientôt va s'agréger au groupe constitué un dénommé Viktor Tsoï à la jolie face eurasienne qui fera du reste chavirer le cœur de la compagne de Mike. Le film suit donc le parcours d'un groupe de musiciens dans les dernières années de l'empire soviétique en même temps qu'il évoque ô combien pudiquement le ménage à trois qui s'installe moyennant la tolérance - relative - de Mike. Mais surtout il retrace de manière fort subtile une période qui correspond à l'agonie d'un régime. Kirill Serebrennikov filme le plus souvent en virtuose et l'on sera sensible à la variété des plans, tantôt longs, tantôt au contraire extrêmement brefs, tantôt enfin osant les plans-séquences les plus étonnants, donnant à l'ensemble un allant indéniable et n'hésitant pas par moments à verser dans la comédie musicale ou dans le clip le plus délirant où l'image est soumise à des surimpressions, à un graphisme de street art dont on appréciera ici l'originalité. Le tout en noir et blanc avec quelques infimes incursions en couleurs, histoire de raviver la nostalgie d'une époque certes difficile mais où les libertés s'obtenaient moyennant pas mal de risques et une audace des plus saines. C'est, on l'aura compris, un film sur une jeunesse soviétique et ses héros qui n'ont pas connu la déchéance imposée par le temps puisque les deux protagonistes ont été emportés par la mort dans l'élan de leur jeune âge.
    Christoblog
    Christoblog

    840 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2018
    Leto est un bel objet, qui plaira aux esthètes, aux journalistes de rock, aux défenseurs de Kirill Serebrennikov (le réalisateur du film, persécuté par le pouvoir russe), aux fans d'Iggy Pop, aux lecteurs des Inrocks (qui a priori doivent cocher toutes les cases précédentes).

    En ce qui me concerne, et le jury du dernier Festival de Cannes a pensé la même chose que moi, j'ai été à la fois intéressé par cette reconstitution de l'URSS pré-glasnost et un peu ennuyé par ce qui m'est apparu comme une molle chronique de personnages peu intéressants. Alors, au risque de m'attirer les foudres des nombreux admirateurs du films, je dirais que j'ai trouvé la musique jouée vraiment quelconque, l'intrigue amoureuse peu intense et le film beaucoup trop long (2h06 pour ne pas raconter grand-chose).

    La mise en scène est virtuose, à l'image de la première scène, mais on sent un peu trop qu'elle se sait virtuose. De temps en temps Serebrennikov essaye de rompre la monotonie de sa chronique par une sorte de clip foutraque dans lequel les personnages tentent de s'échapper de leur quotidien. A base d'incrustations assez laides (un procédé qui rythmait déjà son film précédent), le réalisateur rend hommage à des morceaux phares du rock occidental des années 70 (Lou Reed, Iggy Pop). Ces effusions plastiques (auxquelles il faut ajouter écrans splittés et tics divers) empêchent l'émotion et rendent Leto un brin prétentieux.

    Chronique biographique de deux artistes, tableau politique, recension d'un mouvement artistique naissant, chronique sentimentale intimiste : Leto essaye sans succès d'être tout ça à la fois, pour ne ressembler au final qu'à un exercice de style sûr de sa force.
    Hervé L
    Hervé L

    81 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2018
    Un bon film sur le rock des années 80 à Leningrad imitation ou pastiche en beaucoup moins bien du rock US des années 70 Bob Dylan et Doors par exemple. On retrouve l ardeur de la jeunesse chez les chanteurs mais pas dans le public incroyablement sagement assis sous le regard des commissaires politiques
    selenie
    selenie

    6 408 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2018
    Pour appuyer encore plus son propos le cinéaste crée un contraste saisissant entre le fond et la forme, d'abord en choisissant le Noir et Blanc, puis en choisissant de terminer le film sans assumer la fin tragique des deux rockers... Serebrennikov signe une mise en scène inventive et inspirée avec des interludes parfois d'un onirique et rock, parfois plus mélancolique et nostalgique. Malheureusement, ces interludes deviennent de plus en plus rares pour ne pas dire inexistants dans sa seconde moitié. Dommage... Serebrennikov signe un film mélancolique et assez pessimiste malgré un réel fond rock'n roll et libertaire, un décalage voir un contraste qui offre une émotion assez unique.
    Site : Selenie
    bbnut
    bbnut

    12 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2018
    Une splendeur et un coup de foudre. Un film d'une grande beauté et d'une grande finesse sur la création, l'amour, le désir avec comme toile de fond la Russie soviétique.
    oldsport
    oldsport

    14 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    Le début du film emballe clairement & fait naître un espoir de film pop gentiment conceptuel...Espoir très vite déçu
    par la faiblesse du script & le manque de charisme des 3 protagonistes principaux dont on a du mal à percevoir les motivations surtout le personnage féminin .
    La dernière bobine en devient franchement pénible car le réalisateur se fout éperdument de savoir comment conclure son histoire.
    Très déçu mais moins que l'autre sensation de Cannes 2018 à savoir Burning (même histoire de trio sur fond d'ennui existentiel).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 décembre 2018
    Excellent film, très belle réalisation, BO géniale, une plongée dans une époque et un univers
    A voir absolument un chef d œuvre
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 décembre 2018
    Un film lumineux, plein de vie et de supers chansons ! On y retrouve des titres phares des années 80, qui font de la BO une pure merveille.
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