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Un visiteur
0,5
Publiée le 26 novembre 2019
Incroyable de voir un truc pareil, une nullité... mais on peut quand meme souligner un point positif, c'est la régularité dans la médiocrité... tout est mauvais, le scenario (le mec a du juste rouler sa tete sur le clavier pour pondre un truc pareil), la mise en scene, les décors, la photo, les comédiens... mais le plus dramatique c'est quand meme le mec qui a osé financer ca... bref, encore un film qui ne rend pas hommage au cinema français, l'enfoncant encore dans la médiocrité....
Sur le papier, l'idée est séduisante : un frigo connecté envahit la vie d'un rappeur en mal d'inspiration. On imagine tout de suite les développements potentiels : Black mirror rigolo, fantaisie potache sur la digitalisation galopante, voire ode poétique à la création assistée.
Las ! Après un début qui semble prometteur la soupe s'avère rapidement trop sucrée puis trop aigre, virant à la comédie romantique frelatée. L'humour s'épaissit progressivement jusqu'à devenir indigeste (le frigo éjacule des glaçons dans un improbable plan à trois) et il manque à Yves l'étincelle de loufoquerie absolue qui rendrait plaisantes ses élucubrations lourdingues.
L'impression générale que dégage le film, c'est celle d'un amateurisme complet. On imagine trois copains sur un coin de table qui y vont de leur "Et si on ferait ça, ce serait rigolo". Le film n'a ni les élans poétiques du cinéma de Dupieux, ni l'aptitude à élaborer des constructions vertigineuses à la Monty Python : le résultat est fade et décevant.
Même Philippe Katerine est un peu moins convaincant que d'habitude.
Dire qu’un spectateur (mécontent) a comparé cette chose à « 2001 » ! Il n’y a rien à sauver dans cette misérable bouse, consternante de bêtise, où les acteurs se déshonorent. Que vient faire là-dedans la belle et talentueuse Doria Tillier ? Ses deux partenaires, dont la beauté n’est pas le principal attrait, n’ont donc absolument rien à faire ici.
Et puis, tenter de nous faire croire que le rap est un art, non, merci ! Même pour concourir à l’Eurovision, c’est encore trop mauvais.
Evidemment, le thème est original , mais.....En fin de compte, tout ça est complètement artificiel , c'est de l'innovation à l'estomac, supposée coller au temps présent, mais non , c'est juste fait pour faire le malin, en fait....Ca s'oubliera vite, mais il faudrait quand même que le réalisateur arrête de se prendre pour un prophète....Quant à l'extrème fin, bon, osons le dire , c'est simplement....du total mauvais gout , pas de quoi faire le malin avec ça ...!
Un film Wtf, qui même s'il est long et pas spécialement passionnant a le mérite d'etre conceptuel. Peut-être dénonce-t-il notre dépendance au matérialisme et notre oublie du lien à l'autre de chair et de sang ? Quoiqu'il en soit, la forme manque de "tact" et de subtilité à mon goût.
C'est sympa, on se laisse porter par l'histoire. C'est pas un mauvais film mais il n'est pas exceptionnel non plus. Il tente des petits trucs et le scénario est particulier. J'ai passé un bon moment.
Nouveau film de Benoit Forgeard, trois ans après le déjà bien absurde et très réussi Gaz de France. Après avoir fait sensation à Cannes cette année, je m'attendais à ce que ce Yves soit bien délirant. Il l'est, certes, mais je suis pas mal resté sur ma faim. Ce n'est pas forcement très drôle, les gags et les dialogues ne fonctionnent pas toujours très bien. Et puis cela tourne vite en rond et le déroulé du récit est finalement sans surprise (pour tourner à la rom-com prévisible). Les personnages ne sont pas très attachants. La faute peut être à un William Lebghil et à une Doria Tillier pas très convaincants. Heureusement, Philippe Katerine est là, comme toujours savoureux. Le plus attachant est finalement le frigo. Même si le film peut faire réfléchir à l'évolution et à l'utilisation de l'intelligence artificielle (l'idée de départ est bonne), il manque pas mal de choses (plus de mordant, de méchanceté, de cruauté, d'humour ?...) à Yves pour être un film totalement réussi. Dommage.
Une comédie originale et un peu perché qui montre très bien l'absurdité du monde moderne. Très inventif et servi par d'excellents comédiens et des textes de rap bien sentis, le film trouve son apothéose lors d'un concours de l'Eurovision lunaire. Dommage que la caméra ne soit pas à la hauteur des comédiens, qu'il y ait quelques longueurs et que cela s'éternise un peu sur la fin...
L'intelligence artificielle occupe toutes les préoccupations des scientifiques du moment. Pas de surprise donc que le cinéma s'intéresse à l'imminence de ce qui sera la 5ème révolution économique dans le monde. Chez les américains, on avait eu le droit à "Her" qui dans le genre était plutôt réussi. "Yves" emprunte à peu près les mêmes ressorts scénaristiques, sinon qu'au lieu d'une femme sublime, il s'agit d'un frigidaire qui, en sus de livrer gratuitement de la nourriture, s'infiltre dans tout le quotidien de ses hôtes.
L'idée est originale. Certes. Mais suffit-elle à faire un film ? Il faut toutefois reconnaître la prouesse des deux comédiens William Lebghil et Doria Tillier qui s'engagent dans cette histoire avec délectation. On perçoit beaucoup d'amusement chez nos comédiens, et le cynisme n'est jamais loin, surtout lorsqu'il s'agit de dénoncer la façon dont un certain Rap français ou américain traite la question des femmes. A cela s'ajoute une bande-son absolument incroyable, malgré les textes des chansons qui flirtent bien volontairement avec l'indécence et la vulgarité.
"Yves" constitue au final un moment plutôt agréable de comédie. Il ne remplira pas la liste des chefs d'œuvre mais l'on imagine bien que l'ambition du réalisateur était d'abord le plaisir. Le succès devrait être assuré.
Trop ou pas assez, en tout cas Yves est à mi chemin entre la petite comédie sociale et le film complètement barré. Et c'est un problème. On ne peut croire au personnage pour avoir de l'empathie pour eux, mais on n'est pas non plus embarqué dans une loufoquerie qui permettrait de lâcher prise, comme dans Le Daim de Quentin Dupieux. Bref, on s'ennuie un peu.
Assez original, correctement joué, plutôt amusant. Le délire est certes poussé un peu loin avec le frigo, surtout avec la scène finale, mais l'ensemble est agréable.
l'idée d'humaniser les robots du quotidien n'est pas nouvelle, le traitement jusqu'au boutisme est sans doute la force et l'originalité de ce film ovni. c'est également une dénonciation de la dépendance grandissante de l'homme envers la machine, liée à la société de consommation, qui est pointée du doigt. une curiosité, inégale, parfois superficielle, au final décevant mais portée par ses comédiens, W. Lebghil en tête.
"Yves" s'inspire des évolutions de notre société ; il est donc dans l'air du temps. Certaines dialogues et situations sont savoureux (mention à Philippe Katerine), mais l'ensemble souffre de son hétérogénéité. Les scènes semblent s'enchaîner les unes après les autres, mais manquent de cohésion. Une adition de mini-sketchs mis bout à bout, sans fil conducteur solide. C'est absurde, mais trop ou pas assez.