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Pietaterre
3 abonnés
12 critiques
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2,5
Publiée le 4 juillet 2019
Comment dire ? Sans spoiler le film, c'est plutôt raté. Rien ne tient vraiment sur la longueur et le jeu des acteurs ne rattrape pas tout. Dommage, on attendait mieux de ce réalisateur qui m'avait déjà intrigué avec Gaz de France.
Benoit Forgeard a réalisé un grand film de science-fiction qui pourrait s'appeler "2019, l'odyssée de l'espèce". Ce frigo intelligent n'est rien d'autre que le fils de Hal. Si Kubrick redoutait que l'IA puisse se mettre en travers du chemin de l'humanité vers la connaissance absolue, Benoit Forgeard prouve avec cynisme que l'IA ne mènera l'humanité nulle-part. Ce regard sur notre civilisation est manichéen, provocateur, exubérant et par moment outrancier, mais diablement drôle et foutrement juste. Après l'improbable "Gaz de France", Benoit Forgeard prouve qu'il est un artiste inclassable et bourré de talent.
Nul Histoire idiote mal jouée Personnages caricaturaux Situations grotesques et pas drôles Des fois l'excès peut rendre drôle mais il faut du talent On ne croit pas au rappeur Le boss est une caricature entre Michou et pierre Mondy Et le sexe à trois à la fin c'est .....
Mal écrit, inepte, humour de base et surtout très très vulgaire. Des ambitions danalyse sociologique invisibles a l'oeil nu... Que fait Doria dans cette galère ?
Film d'une très grande paresse sur le fond comme sur la forme. Aucun rythme. On s'ennuie ferme et il est très compliqué de comprendre où le réalisateur veut nous emmener. Un bon pitch ne fait pas un bon film.
Lourd et vulgaire. L’idée était pourtant bonne, mais elle est mal exploitée. Le scénario est décousu. Le pauvre Philippe Katerine -si drôle dans Le grand bain- est bien mal dirigé. Et puis, et c’est pourtant un homme qui écrit, ras-le-bol de voir des hommes moches et bêtes séduisant de belles femmes. Imagineriez-vous l’inverse?
Un film déjanté mais avec un vrai thème abordé, celui que la technologie et de sa place dans la société, la vie de tous les jours mais aussi du monde artistique. Sur un fond d'histoire d'amour. William Lebghil est très bon dans ce film !
Difficile de se faire une opinion vraiment précise sur ce « Yves ». D'un côté, difficile de nier l'imagination de Benoît Forgeard pour offrir un scénario étonnant (un frigo intelligent prenant peu à peu le dessus (physique et intellectuel) sur son propriétaire, il fallait oser), offrant quelques moments vraiment savoureux tout en posant un regard critique et pertinent sur notre société, notamment à travers notre addiction aux nouvelles technologies (poussée ici à l'extrême et dans une logique assez absurde (quoique)), rendant relativement imprévisible son évolution du début à la fin, la beauté presque irréelle de l'irrésistible Doria Tillier étant assurément un atout précieux. Pourtant, dès les premières minutes j'ai eu beaucoup de mal à adhérer à l'entreprise. Forgeard a une approche de la mise en scène que je n'aime pas trop, ce à quoi s'ajoute une certaine tendance à la vulgarité, ce choix d'avoir fait du héros un chanteur de rap me laissant souvent dubitatif, n'étant pas (du tout) amateur de ce genre musical, même si un effort a indéniablement été fait sur l'écriture des textes. Je pourrais écrire beaucoup plus longuement sur le sujet, aussi bien pour énumérer les points positifs comme négatifs, mais les quelques lignes ci-dessus expriment assez bien mon ressenti général concernant un titre sur lequel je n'ai pas forcément envie de m'appesantir tant j'en suis sorti presque groggy, parfaitement illustré par la scène finale : culottée, mais limite scabreuse. Expérience étrange, audacieuse et pas vraiment convaincante.
Benoit Forgeard ose tout ! Et forcément tout n’est pas facile à faire avaler au spectateur tant le surréalisme succède sans cesse au surréalisme dans cette ubuesque histoire de réfrigérateur surdoué. Il y a pourtant une bonne idée de départ, en pensant aux assistants vocaux personnels à la mode en ce moment. Et on ne peut pas s’empêcher de penser au mythique film de Spike Jonze, Her, sorti en 2014 et devenu depuis un grand classique du film d’anticipation. Mais Benoit Forgeard va trop loin dans ses propositions scénaristiques. Même William Lebghil semble dépassé par les évènements et, malheureusement, ce dernier nous propose une prestation bien trop terne. Philippe Katerine, lui aussi très bon dans ses précédentes sorties, est ici un peu à côté de son sujet et ne parvient pas à transmettre sa folie douce habituelle. Heureusement, il reste l’épatante Doria Tillier, investie à fond dans son rôle dément, et qui semble beaucoup s’en amuser. Mais le film ne fonctionne guère : trop burlesque et souvent incohérent, ne jouant pas assez sur la veine science-fiction, Yves est un long-métrage qui n’a pas su exploiter son bon potentiel de départ et se vautre au final dans le pathos.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 17 août 2020
Jérem : et le type même d'un gaspillage de la société qui tente en vain de composer du rap. Alors une nana qui travaille pour une entreprise à la fine pointe de la technologie lui propose de tester un nouveau concept de frigo. Sachant que l'Intelligence Artificielle de ce frigo futuriste est probablement beaucoup plus développée que celle du cerveau de ce pauvre Jérem lui-même. Il fait donc des courses alimentaires gratuites pour le tester. Yves est censé être une comédie théoriquement mais au mieux c'est pathétique. Par exemple, une citation parmi tant d'autres : «J'attends un nouveau frigo et j'espère que ça va me faire chier». Subtil, sophistiqué et éloquent comme vous voyez vous avez l'esprit du film Yves...
Ça commene par un rap qui parle...oui, directo dans la vulgarité. Pourquoi pointer "hétérosexuel" sans demander, sans savoir ? (première scène). Je regarde car j'avais aimé le protagoniste dans Jacky au royaume des filles et Voyez comme on danse. Le sujet du film a été traité maintes fois. Scénario bidon ? Mais pourquoi donc faire une présentation de frigo dans un frigidaire (pour les couleurs fluo?) ? Que c'est mal joué (Philippe Katerine)...on se retape le rap... À 30 minutes, alors là, tout le monde joue mal même Yves (et je n'ai pas ri une seule fois), ça promet...je crois pas que je vais tenir 1H46...surtout si on retombe dans la vulgarité. Scénario a 4 sous, réalisation a 4 sous, 5 acteurs, FXs a 2 sous (avec une voix off)...ça n'a pas dû couter bien cher de faire ce film. 40eieme minutes on se retape le rap (j'y crois pas!). Ce n'est pas possible Yves fait du rap aussi et...encore plus vulgaire que son propriétaire. Minute 53 ça redevient vulgaire, le rap recommence...je vais avancer dans l'histoire. Je tombe sur une scène de tribunal avec des dialogues hallucinant, Yves passe en jugement (? ? ?), on croit rêver, à son âge le protagoniste ne sait même pas ce qu'est une sourate...j'avance de nouveau.j'ai droit à un demi-striptease devant le frigo...re... J'y crois pas, la fin est PIRE que tous...incroyable...en 2019, avec des moyens comme il en existe faire un film comme ça !