2h d'histoires sans profondeur pour une tresse cousue de fil blanc. Du larmoyant sans émotion et du Einaudi dégoulinant à subir du début à la fin. Pour l'émotion, il y a "Winter Break" en ce moment. Pas ce demi-navet.
Trois histoires de femmes qui a la fin vont s’imbriquer malgré des parcours de vie très dissemblable. Les actrices sont pas mal mais il manque ce petit quelque chose qui fait que l'on ne se passionne pas pour cette histoire..
Ce film est une sorte de Plus belle la vie condensé en 2h. C'est dégoulinant de bons sentiments mielleux. La réalisatrice pourra postuler chez Disney avec de bonnes chances d'intégrer l'usine à histoire pour enfants et preadolescentes. Il en faut pour tous les goûts. Après tout toutes les petites filles se sont construites sur La belle au bois dormant. Mais faire passer ce film pour un film pour adultes est une publicité mensongère. Je comprends les notes des critiques bien plus cohérentes que celles des spectateurs-trices.
Le livre dont est tiré le film était très mauvais. Le film n'est pas meilleur. Comment adhérer au fait que l'exploitation de la misère des intouchables permettent à de riches femmes de cacher leur perte de cheveux et trouver ça formidable ? L'idée de départ pouvait être intéressante mais tellement mal exploitée et révoltante de naïveté et de clichés.
Bouleversant l'histoire de ces trois femmes aux 4 coins du globe que le destin va réunir. Les notes de musique sont incroyablement belles. L'émotion va vous emporter jusqu'aux larmes.A voir absolument.
Un film gentillet hélas trop cousu de fil blanc, où l'on devine assez vite l'interaction entre les trois histoires. La pauvreté en Inde et particulièrement la caste des "intouchables" est assez bien rendue, le film se laisse voir mais il s'oublie aussi vite qu'il a été visionné, sans véritablement procurer d'émotion profonde.
Quel ennui ! Je me suis laissé entraîner par ma femme qui avait lu et aimé le roman. 3 histoires dont le lien est très artificiel. 3 drames qui se voudraient émouvants. Mais pour cela il faudrait qu'on puisse éprouver de l'empathie pour les personnages. Hélas tout sonne faux, les dialogues sont dignes d'un mauvais téléfilm et tout est prévisible. Il m'arrive de pleurer au cinéma, mais là non. Aucune émotion. Je précise que je n'avais pas fait attention et que j'ai vu le film en VF (mais existe-t-il en VO ?)ce qui aggrave bien sûr le côté artificiel de l'ensemble.
SUBLIME : Ce film est absolument SUBLIME ! On découvre trois univers complètement différents sur trois continents différents et gérés par trois femmes au destin qui n'ont rien de commun. La fin montrera ce "fil" qui les unit. Mais allez voir le film, pour voir de quoi il retourne ! Les univers des trois femmes : Smita en Inde, Giulia en Italie et Sarah au Canada n'ont rien à voir ! Mais on rentre dans l'univers des "intouchables" en Inde avec le mépris dont cette caste est victime! Cela permet de relativiser le poids de l'Inde 5e puissance économique mondiale ! En Italie, on assiste au choc des civilisations avec Giuila qui s'affiche avec un Sikh ! Enfin l'univers de Sarah, au Canada , nous emmène dans le monde des requins des affaires...où tous les coups sont permis ! Le tournage des différents lieux est très bien réalisé - notamment les gares de bus et de trains - en Inde. Tout comme les banlieues chic où habite Sarah avec son BMW 4x4 ! Le décalage est frappant ! Encore bravo à Laetitia Colombani !
Tout simplement d'une justesse et d'une simplicité géniale, le scénario et la réalisation sont discrets et ne verse jamais dans le "tir-larme" et la facilité.
La tresse qui relie les trois héroïnes de cet affligeant récit choral se trouve sur le crâne d’une jeune intouchable indienne. Elle voudrait bien s’extirper de sa condition… Mais voilà, le film, adapté d’un succès d’édition, met ses tourments sur le même plan que ceux d’une riche avocate canadienne dont le cancer l’empêche de devenir directrice associée. Et ceux d’une adolescente sicilienne qui tente de relever l’atelier de perruques familial, criblé de dettes. Face au vide de mise en scène et à l’abus de poncifs, sur fond de volutes dégoulinantes de Ludovico Einaudi au piano, on se demande si l’on manque de cœur ou si le récit est simplement ridicule.