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𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈
144 abonnés
1 143 critiques
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2,0
Publiée le 18 octobre 2020
Pas terrible. Heureusement que j'ai pas vu venir le dénouement qui est assez sympathique. Les 30 dernières minutes sont nettement plus intéressantes, intrigantes et angoissantes. Les acteurs interprètent bien leurs rôles. Dommage qu'on voit peu Amanda Seyfried. Par contre, nous avons là, la famille clichée parfaite... Ça m'énèrvvvvve. Je vous conseil pas ce film même si il a une certaines originalité mais qui prend trop de temps à s'installer.
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4,0
Publiée le 13 octobre 2020
Tout d'abord You Should Have Left n'est pas un film d'horreur c'est un film d'horreur psychologique. Le but n'était pas de créer une histoire effrayante ou quoi que ce soit. C'est plus la psychologie de la personne et la boucle physique qui représente la boucle mentale. Elle décrit en quelque sorte vivre un mensonge et ne pas vivre avec soi-même jusqu'à ce que vous vous libériez enfin. Le dialogue n'est probablement pas le meilleur mais ce n'était pas non plus stupide et vide c'est un dialogue régulier décent mais à part ça j'ai vraiment apprécié le film il m'a gardé intéressé et collé à l'écran. Le rebondissement était là, le suspense était là, le casting est incroyable et l'esthétique est belle (en particulier le choix de la maison si vous creusez et cherchez cette maison vous vous rendrez compte que le choix était intelligent). Je pourrais en parler plus longtemps mais croyez-moi quand je dis si vous aimez les films d'horreur superficiels ce film n'est pas pour vous. Mais si vous aimez l'horreur psychologique et les bonnes interprétations et Kevin Bacon et Amanda Seyfried faites-vous plaisir...
You Should Have Left ne vaut pas pour ses retournements scénaristiques, très prévisibles et quelque peu ridicules, ni même pour son imagerie horrifique elle aussi conventionnelle ; non, sa valeur tient à sa capacité de se saisir de la maison comme d’un espace-écran sur lequel se projettent les angoisses et les préoccupations du personnage principal. Comme dans Secret Window, la maison occupe une place centrale et ne cesse de muter selon l’état psychologique dudit personnage, allant du refuge contre le froid du vent au dédale monstrueux, figuration tout à la fois de l’espace mental saisi dans sa complexité essentielle – à l’instar de ce que proposait M. Night Shyamalan dans Split – et dénonciation d’un style contemporain impersonnel ; ce style Ikea qui unifie tout, organise tout, enferme les membres de la famille dans une prison de laquelle sont bannis les photos, les souvenirs, les signes de vie. Ces pièces qui se suivent et se ressemblent, ces portes que l’on pensait avoir fermées, ces chambres à la décoration standardisée, évoquent celles d’un grand magasin où tout est à vendre, du sol au plafond. L’originalité du film de David Koepp réside peut-être là, dans l’articulation d’une culpabilité qui ne parvient à s’exprimer avec un habitat lui aussi empêché, vidé de sa substance vitale pour ne garder que des fondations impossibles puisque construites sur des chimères, des mensonges. En résulte un témoignage assez intrigant de notre détresse contemporaine, reflet d’une époque définie par sa simulation.
En fait, le titre est exactement ce que l'on se dit une fois le film achevé.
Quelque part, le dernier long-métrage écrit et réalisé par David Koepp a le mérite de ne pas aller dans les directions les plus attendues que son pitch très banal laisse augurer mais la voie qu'il choisit n'a finalement pas grand chose d'original elle non plus et s'avère aussi pénible que prévisible à suivre.
En gros, pendant plus d'une heure, on assiste à la vie tourmentée d'un pauvre scénariste hollywoodien (Kevin Bacon) en proie au doute sur sa relation avec une jeune starlette (Amanda Seyfried) et, accompagnés de leur fillette, ils partent tous les trois séjourner dans une propriété isolée du Pays de Galles où des choses louches vont bien sûr arriver. Des fantômes ? Des intrus dans la maison ? Quelque chose d'encore plus terrible ? La révélation sur la piste exploitée voudrait sans doute nous décrocher la mâchoire de surprise mais il n'en sera rien. Entre les allégories dépassées de l'esprit torturé du héros s'incarnant dans les multiples recoins de la gigantesque demeure, un lourd passif trop mis en relief pour ne pas avoir d'importance et de grands airs de puzzle spatio-temporel ridicule que le film essaie de se donner en bout de course, "You Should Have Left" réussit l'exploit d'amplifier en permanence l'ennui qu'il provoque ! Il y avait même carrément de quoi en sortir consterné tant on a l'impression que le film se croit extrêmement malin, comme s'il était le premier à mettre en scène ce genre de sujet alors qu'il est simplement dépassé depuis belle lurette à tous les niveaux !
On pourrait sauver quelques idées de réalisation de David Koepp ainsi que Kevin Bacon qui porte quasiment tout le film sur ses épaules (il a déjà été bien meilleur cela dit) mais le bon souvenir du temps où les deux hommes collaboraient pour nous délivrer un très sympathique "Hypnose" rend ce "You Should Have Left" d'autant plus impardonnable. Sans doute une des pires productions Blumhouse en la matière de cette année 2020 et preuve, si besoin en était, que Koepp est aujourd'hui un scénariste à bout de souffle.
Avoir emprunté l'idée du bouquin House of Leaves pour en faire ça, c'est une sacrée déception: le sujet est sous exploité, très peu développé, il n'est réellement abordé que dans son dernier tiers mais de manière superficielle, à la va vite (forcément, le film n'allait pas faire de miracle en 30 min...), la première heure se contentant de faire un remplissage assez inintéressant... j'aime bcp kevin bacon mais là, non, ça ne fonctionne pas, même lui n'a pas l'air très investi. Et c'est très dommage car en dépit d'une réalisation quelconque, le film avait tout pour être captivant avec un sujet pareil.
Près de 20 ans après "Hypnose", David Koepp retrouve Kevin Bacon et renoue avec le genre qui l'a fait connaître. Theo, un homme au passé trouble qui est regardé de travers à chaque sortie en public, se rend dans une maison isolée avec sa femme Susanna, une actrice de cinéma, et leur fille Ella. À défaut de se sentir à l'étroit dans cette immense maison, la petite famille va très vite se sentir mal à l'aise. Impressions étranges, cauchemars glauques et violents, leur séjour ne va pas être de tout repos. Adapté du roman éponyme de Daniel Kehlmann, "You Should Have Left" est un thriller psychologique qui met la santé mentale de ses personnages à rude épreuve. Sans faire peur, même s'il y a des moments angoissants, le film est très mystérieux et surtout tient en haleine jusqu'au bout. Difficile de ne pas penser à un autre très grand film du genre en regardant ce quasi huis clos. Ce qui est intéressant et rend l'histoire très intrigante, c'est la double lecture qu'on peut avoir de ce qui se passe. Le personnage de Theo est parfait pour cela et bien développé. Le cadre, à savoir la maison, qui est un acteur à part entière de l'histoire est bien utilisé même si on aurait pu avoir quelque chose d'encore plus immersif. Dans l'ensemble, "You Should Have Left" est un bon thriller horrifique et psychologique qui lorsqu'il est à son meilleur est particulièrement efficace.