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Votre avis sur Ulysse & Mona ?
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Un joli petit film plein de bons sentiments mais avec une forme originale, très esprit court-métrage. Musique originale également. On passe un bon moment. Les acteurs sont un peu déroutant, entre l'amateurisme et un certain professionnalisme auquel on s'habitue au fil de l'histoire.
Un très bon drame de Sébastien Betbeder avec Éric Cantona et Manal Issa avec une très bonne sensibilité juste.
Ce film raconte l'histoire d'une jeune étudiante en art Mona qui a un petit ami Camilie mais qui veut rencontrer un professeur d'art célèbre Ulysse (Eric Cantona qui ferait mieux de rester dans le domaine du ballon rond) retraité et oublié qui vit dans un manoir isolé dans une jungle profonde seul et qui joue au tennis avec un lanceur de balles. Le concept du film est bon mais l'exécution ne semble pas complète. Le réalisateur Sébastien Betbeder qui a également écrit le scénario du film a essayé de présenter une histoire unique de relation amoureuse mais il n'y parvient pas. Quentin Dolimaire dans le rôle d'Ulysse a joué dans un cadre limité avec un état émotionnel équivoque et une expression froide tandis que Manal Issa apporte fraîcheur et vulnérabilité à l'histoire. Mais l'alchimie entre les deux protagonistes n'est pas de nature à captiver le spectateur. Il y a quelques sous-intrigues qui ne mené nulle part comme l'amour de Mona son amie avec l'ami voisin d'Ulysse son fils un petit garçon qui lui rend visite de temps en temps et une altercation avec un chômeur qui vient dévaliser un grand magasin...
defleppard
Réalisation très académique..... ennuyeux et peu passionnant sur la longueur.... 2 étoiles et demie.
Au début, on peut croire à une histoire dans le monde de l'art, avec un rapport entre un maître et une élève, mais pas du tout cet aspect est occulté, il n'était pas nécessaire de même en faire allusion puisque ce n'est qu'un prétexte d'un rapport pseudo paternel entre les deux personnages principaux. La cause en est un rapprochement tardif entre cet artiste et ses proches. Je suis un peu déçue par cette histoire creuse et le jeu des acteurs monotone. Ne parlons pas de la musique, je me pincais croyant être dans une mauvaise série des années 80.
Il faut faire de réels efforts d'imagination pour croire au personnage interprété par Eric Cantona. Le film se veut cocasse, inventif, original, critique sur l'art contemporain, il brasse surtout une énorme trouée de vide. Mal joué par un Cantona rasoir et laminé, mal réalisé avec ses couleurs criardes, ses dialogues désuets et sirupeux, il ne mérite même pas qu'on s'y attarde. 200 fois zéro.
Yves G.
Ulysse (Eric Cantona) est un plasticien renommé qui, suite à une grave dépression, vit reclus à la campagne. Mona (Manal Issa) est une jeune étudiante aux Beaux-Arts qui s'est mise en tête de le faire sortir de son isolement.
Depuis quelques années déjà, un petit groupe de jeunes réalisateurs fait souffler un vent d’air frais dans le cinéma français. Sébastien Betbeder en fait partie avec Guillaume Brac ("Contes de juillet", "L'Île au trésor", "Tonnerre", "Un monde sans femmes"), Antonin Peretjatko ("La Loi de la jungle", "La Fille du 14 juillet"), Vincent Macaigne ("Pour le Réconfort"), Sophie Letourneur ("Les Coquillettes", "Le Marin masqué", "La Vie au ranch") ou Léonor Serraille ("Jeune Femme"). Leur marque de fabrique : une légèreté, une fantaisie, une ironie qui rompent agréablement avec le naturalisme pesant de leurs aînés.
Sébastien Betbeder retrouve Eric Cantona qu'il avait fait tourner dans "Marie et les naufragés". Cet acteur est étonnant. Sa célébrité lui vient du football. Il joue comme une casserole, manifestement à la peine pour retenir ses trois lignes de texte qu'il prononce d'une voix mécanique avec son inimitable accent. Et pourtant il dégage une puissance, une minéralité étonnantes. Face à lui, Manal Issa, jeune actrice libanaise révélée par Peur de rien, dégage une sensualité douce bizarrement asexuée.
On ne trouvera dans "Ulysse & Mona" rien de ce qui fait le fond de sauce sempiternel des comédies romantiques françaises : pas de meilleure amie branquignole, pas de scènes dans une boîte de nuit aussi bruyante qu'obscure, pas d'amants repus fumant une cigarette dans un lit blanc en milieu d'après-midi... Le problème de "Ulysse & Mona" est qu'à force de refuser d'emprunter les codes d'un certain cinéma, contre lequel Betbeder se construit, on n'y trouve pas grand chose : juste l'errance de deux solitaires qu'unit une grande tendresse. Ce n'est pas mal. Mais c'est trop peu.
Depuis quelques années déjà, un petit groupe de jeunes réalisateurs fait souffler un vent d’air frais dans le cinéma français. Sébastien Betbeder en fait partie avec Guillaume Brac ("Contes de juillet", "L'Île au trésor", "Tonnerre", "Un monde sans femmes"), Antonin Peretjatko ("La Loi de la jungle", "La Fille du 14 juillet"), Vincent Macaigne ("Pour le Réconfort"), Sophie Letourneur ("Les Coquillettes", "Le Marin masqué", "La Vie au ranch") ou Léonor Serraille ("Jeune Femme"). Leur marque de fabrique : une légèreté, une fantaisie, une ironie qui rompent agréablement avec le naturalisme pesant de leurs aînés.
Sébastien Betbeder retrouve Eric Cantona qu'il avait fait tourner dans "Marie et les naufragés". Cet acteur est étonnant. Sa célébrité lui vient du football. Il joue comme une casserole, manifestement à la peine pour retenir ses trois lignes de texte qu'il prononce d'une voix mécanique avec son inimitable accent. Et pourtant il dégage une puissance, une minéralité étonnantes. Face à lui, Manal Issa, jeune actrice libanaise révélée par Peur de rien, dégage une sensualité douce bizarrement asexuée.
On ne trouvera dans "Ulysse & Mona" rien de ce qui fait le fond de sauce sempiternel des comédies romantiques françaises : pas de meilleure amie branquignole, pas de scènes dans une boîte de nuit aussi bruyante qu'obscure, pas d'amants repus fumant une cigarette dans un lit blanc en milieu d'après-midi... Le problème de "Ulysse & Mona" est qu'à force de refuser d'emprunter les codes d'un certain cinéma, contre lequel Betbeder se construit, on n'y trouve pas grand chose : juste l'errance de deux solitaires qu'unit une grande tendresse. Ce n'est pas mal. Mais c'est trop peu.
Cinéphiles 44
Ulysse était un grand artiste contemporain. Il vit désormais dans un vieux manoir caché dans la forêt avec son chien. Mona est une jeune étudiante en arts pleine de vie. Ces deux âmes totalement différentes vont se rencontrer sur un court de tennis. La belle va tenter de redonner foi en la vie à la bête. Bien que le duo fonctionne parfaitement et que ses journées nous intriguent, il manque un véritable retournement de situation pour pleinement nous plonger dans cette dramaturgie décalée et singulière.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Joli film taillé sur mesure pour Éric Cantona. Manal Issa est radieuse, et parfaitement dans son rôle.
Un artiste seul, reclus, fuyant le monde et ses responsabilités, revient parmi les vivants au moment même ou il s'apprête à les quitter... touchant et sincère
Un artiste seul, reclus, fuyant le monde et ses responsabilités, revient parmi les vivants au moment même ou il s'apprête à les quitter... touchant et sincère
Joli film, modeste d'allure (histoire minimaliste et classique, budget que l'on devine pas énorme), mais qui dégage beaucoup de charme. Si le début peut sembler assez convenu (jusqu'à l'arrivée d'Ulysse à l'hôpital, et l'annonce de sa maladie), le reste prend parfois des chemins de traverse , avec des scènes plutôt décalées, comme celle du braqueur de station service. Il a aussi la bonne idée de ne jamais transformer le lien qui finit par unir Ulysse et Mona en histoire d'amour, même platonique, et réussit à émouvoir (la scène finale entre Ulysse et le petit garçon). Autre réussite, le casting. Cantona a réussi sa reconversion
Pour peu qu'on adhère au propos du film, on en ressort très touché (s'il y a de l'humour , l(ensemble est plutôt mélancolique sur le fond).
Pour peu qu'on adhère au propos du film, on en ressort très touché (s'il y a de l'humour , l(ensemble est plutôt mélancolique sur le fond).
Film émouvant et poétique même si quelques longueurs au début, j'ai hâte de voir le prochain film de Sébastien Betbeder.
Je suis allé voir ce film par hasard. J'ai été séduit par l'histoire qui ressemble beaucoup a un compte. Le choix des acteurs a été une réussite, surtout chez la jeune fille et le petit garçon, et évidement les 2 freres Cantonas étaient excellents a voir. Je recommande ce film qui m'a ému.
Pour moi, le meilleur film de Sébastien Betbeder. Du charme, de la légèreté, parfait pour l'humeur actuelle !
traversay1
Le charme, vous savez, c'est cette petite chose indéfinissable qui agit ou pas pour des raisons qui nous échappent quelque peu. C'est vrai aussi au cinéma et les films de Sébastien Betbeder, malgré ses lacunes, ont le plus souvent cette qualité, à laquelle certains restent cependant insensibles. Marie et les naufragés avait une fantaisie charmante et Le voyage au Groenland un exotisme qui ne l'était pas moins. Ulysse & Mona est un peu moins riche en la matière, peut-être parce que son canevas de départ est plus classique et son traitement un peu poussif au début du film. Cela s'améliore par la suite dès lors que l'on s'éloigne de schémas trop prévisibles (non, les deux personnages principaux ne tomberont pas amoureux). D'Ulysse & Mona sourd une mélancolie, surtout vers la fin, qui s'accompagne bien d'un humour discret et d'une humanité blessée qui reverdit à mesure que l'idée de pardon se fait jour et vient illuminer des vies et des solitudes jusqu'alors bien ternes. Ulysse & Mona est un film humble dont les thématiques n'ont rien de follement originales mais qui prend bien soin de réchauffer les coeurs emmitouflés. Dans cette ambiance un rien désuète et décalée, le charisme d'Eric Cantona fonctionne à plein et il y a une certaine subtilité dans son jeu, ce qui n'est pas honnêtement le cas pour tous ses partenaires. Le film ne s'attarde pas trop en longueur, ressemblant à une sorte de moyen-métrage étiré. On attend bien mieux de Sébastien Betbeder mais on s'en contentera pour l'instant.
Figure hors-norme dans le cinéma français moderne, Sébastien Betbeder signe un sixième long-métrage, qui s’inscrit dans la droite lignée de ses précédents OVNI. Et la présence d’Eric Cantonna en modèle pour une jeune artiste prometteuse suffit à elle seule à comprendre à quel point l’imaginaire foisonnant de cet auteur s’amuse à brouiller les pistes pour mieux nous ramener vers un état de sérénité particulièrement agréable.
Julien Dugois
Julien Dugois
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