Tout comme "Halloween" la même année, c'est-à-dire en 2018, la saga "Leprechaun" revient au cinéma sous forme de legacyquel, phénomène qui prendra ensuite de plus en plus d'ampleur, réalisé cette fois par Steven Kostanski. "Leprechaun", c'est une saga que j'apprécie, enfin surtout le premier en fait qui a une ambiance assez sympa et deux/trois de ses suites qui sont marrantes, même si j'ai mis 3.5/5 au sixième opus et au reboot, là je pense que j'ai un peu déconné. Bref, lorsque j'ai vu qu'un huitième épisode était sorti il y a déjà six ans, j'ai sauté au plafond en voulant absolument le rattraper ! Et ce n'est franchement finalement pas si mal que ça ! La saga a toujours énormément joué sur l'humour, hormis le premier qui affirmait un peu son côté premier degré quand même, de même que le reboot qui se voulait être une relecture beaucoup plus sérieuse du personnage. Et pour cette suite directe au premier film, on retrouve un côté très second degré, ce qui est une très bonne chose car c'est aussi ce qui a contribué au succès de la saga (enfin "succès" vraiment à relativiser puisque c'est une saga connue de personne et qui n'a que de mauvaises critiques). Alors même si le film n'a pas les moyens de se payer Jennifer Aniston pour cette suite directe (contrairement à tous les autres legacyquels), on retrouve un personnage secondaire, Ozzie, personnage dont tout de le monde se fout ; mais en même temps, comme tout le monde se fout aussi du film, tout va bien. Non, plus sérieusement le film met cette fois en scène la fille de Jennifer Aniston, enfin du personnage qu'elle interprétait, qui se retrouve une nouvelle fois sur les lieux du premier films pour y construire une sororité écolo. Et on ne sait pas trop comment mais le leprechaun se réveille et c'est rebelote, il veut son or pour récupérer ses pouvoirs, blablabla. Bon ce serait un euphémisme de dire que le film a de nombreuses incohérences mais c'est cela aussi qui contribue à son humour second degré, même si je ne suis pas naïf pour autant, c'est un second degré qui sert tout autant de cache-misère. Néanmoins, le film n'a pas non plus pour ambition d'être autre chose qu'un DTV qui parle avant tout aux fans, ce qu'il réussit à faire très bien. Surtout qu'on a quand même quelques bonnes trouvailles, à la fois au niveau des gags qui détournent le genre et puis avec quelques meurtres bien trouvés et plutôt bien faits considérant le budget du film. Bref, "Leprechaun Returns" est donc, malgré ses quelques problèmes et de rythme notamment, une suite plutôt sympathique et rigolote !