Derniers Avis sur Honey Boy

Alors oui sur la forme cette relation difficile père/fils est évidemment très intéressante mais la manière dont le film est réalisé et monté tombe dans l ennuie le plus totale . Malgré les comédiens irréprochables dont Lukas Hedges.

La magie d'Hollywood vue de l'intérieur avec une histoire père fils poignante. D'après une histoire vraie c'est d'autant plus touchant.

Une histoire simple et dure qui nous fait poser des questions sur nous même.
L ambiance et l interprétation est prenante.
J'ai aimé.

Écrit par l’acteur Shia LaBeouf, un récit autobiographique et cathartique sensible et touchant, basé sur sa relation tourmentée durant sa jeunesse avec son père. 3,25

Parfois la qualité des acteurs ne suffit pas à réaliser un bon film. C'est lent et ennuyeux. Des flash backs qui veulent faire comprendre au téléspectateur une thérapie inexpliquée....

Shia LaBeouf faisait partie d’une catégorie d’acteurs qu’on pourrait qualifier d’enfants/adolescents stars. Mais comme la plupart d’entre eux qui ont connu la gloire trop vite, il s’est fait broyer par le système. Et désormais, ce sont davantage ses frasques people et ses excès en tous genres qui ont fait les choux blancs des magazines plutôt que ses performances sur le grand écran. Pourtant, à l’heure actuelle et de manière sporadique, l’acteur nous offre des compositions très réussies dans des films indépendants tel que le très joli « The Peanut Butter Flacon ». En écrivant « Honey Boy », il nous propose de revenir de manière que l’on sent fortement biographique sur son enfance d’acteur chapeautée par un père à la fois alcoolique et violent mais aimant. Ce petit film indépendant est donc une sorte de catharsis ou de thérapie personnelle pour l’acteur où il interprète également le rôle de son père tandis que Noah Jupe et Lucas Edges jouent respectivement son rôle enfant puis adolescent.



C’est d’ailleurs ce trio d’acteurs qui fait pour beaucoup dans le plaisir que l’on a à regarder « Honey Boy ». Ils sont tous trois plus vrais que nature et leurs prestations sont clairement au-dessus de toute critique, si bien sûr Shia LaBeouf ne vous horripile pas à cause de ses déboires personnels. Hormis cela, le film alterne moments de grâce et séquences plus anecdotiques et pas forcément passionnantes. Mais certaines scènes sont vraiment belles voire poétiques. Presque en apesanteur par leur tendresse et leur côté envoûtant. On pense notamment à cette scène, casse-gueule mais ici très réussie, où le jeune Noah Jupe expérimente le désir charnel avec une jeune voisine majeure. Une scène jamais voyeuriste ou putassière qui se révèle sublime et touchante. Et il y en a d’autres, entre rires et larmes, qui font de cette œuvre très autobiographique une chronique au-dessus de la moyenne.



Sinon la réalisation est correcte mais pas forcément mémorable. Elle s’aligne avec ce qu’on peut appeler les canons du cinéma indépendant américain : cadrages serrées, grain de l’image fort visible ou encore caméra portée à l’épaule avec image qui tremble. Toute la panoplie du genre est là mais c’est plutôt raccord avec ce qu’on raconte dans « Honey Boy ». Il y a quelques facéties de mise en scène originales comme celles avec le poulet mais cela reste discret. Le fait d’alterner les séquences entre deux périodes du passé (l’acteur enfant puis l’acteur adolescent) permet avec logique de nous montrer les conséquences de la relation toxique entre le père et son fils. Cette sorte de psychanalyse cinématographique de Shia LaBeouf par l’art pourra sembler égocentrique et trop personnelle pour certains, mais « Honey Boy » parvient à faire entendre sa petite musique et une certaine pointe d’originalité avec brio pourvu que l’on ne soit pas allergique au personnage. Un petit film microscopique certes mais tout de même mignon et touchant.



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Honey Boy c'est 90 minutes de Shia LaBeouf avec une coupe de cheveux inacceptable agissant comme un crétin. LaBeouf est une personnalité incroyablement antipathique il ne m'a donc fallu que peu de temps pour me lasser de sa performance unique et implacablement désagréable. Je savais au départ que ce film consistait essentiellement à le faire travailler sur ses problèmes de père mais je pensais qu'il apporterait une illumination plus universelle a ce problème et ne serait pas un tel acte de narcissisme cinématographique. Le but de Honey Boy est que les pères perturbés élèvent des enfants perturbés. Je peux traîner avec des gens de ma famille et arriver à cette même conclusion sans avoir à perdre mon temps pour ça. Honey Boy a un point positif et c'est la performance de Noah Jupe dans le rôle du substitut de LaBeouf en tant que petit garçon pour le reste cette histoire n'a aucun intérêt...

Je trouve que cette acteur a aucun talent que cela sont en tant que réalisateur ou en tant que acteur il a fait quelques bons films comme quelques très mauvais film mais il a fait surtout de très mauvais film d'ailleurs cette acteur me fait plus rigoler même dans un film sérieux d'ailleurs personnellement cet acteur n'a aucun intérêt
C'est vraiment pour les fans de cet acteur là qui regarde ce genre de film mais malheureusement pour lui c'est un drame biopic et très mal réalisés
Si vous aimez réellement le cinéma passez votre chemin

"Honey Boy" est le premier long-métrage écrit par Shia LaBeouf qui avait écrit et réalisé deux courts-métrages avant cela. Racontant l'histoire d'un jeune enfant acteur, on peut facilement comprendre qu'il s'agit d'une histoire sur la propre vie de l'acteur. Un film, qui fait office de thérapie pour l'acteur qui revient sur son enfance en tant que star, et surtout sur sa relation compliquée avec son père. Shia LaBeouf s'ouvre à nous, de manière très honnête, pour nous montrer l'envers du décor de sa vie d'artiste et probablement pour essayer de nous faire comprendre certaines choses, sachant qu'il a connu pas mal de déboires malgré son jeune âge. Il ne cherche pas à se dédouaner ou à nous faire nous apitoyer sur son sort. Un jeune garçon qui côtoie le monde des adultes si vite doit mûrir plus vite et est précoce concernant pas mal de choses, ce qui peut avoir un impact négatif plus tard. C'est le problème de grandir trop vite même s'il ne faut pas faire une généralité de cette histoire surtout que le film est en grande partie centré sur la relation avec son père plutôt que sur l'industrie dans laquelle il travaille. Malgré ce qui se passe, on ressent beaucoup de tendresse et d'amour pour son père, c'est comme ça que je l'ai ressenti en tout cas. Cette relation tumultueuse donne quelques coups d'éclat et des moments très forts. C'est logiquement un film à l'image de Shia LaBeouf et c'est bien mis en scène par Alma Har'el. Tout ne m'a pas plus et j'aurais aimé voir quelque chose de plus authentique et proche de la réalité en ce qui concerne les tournages tout ça, mais je retiens les quelques beaux moments d'émotion et la performance des acteurs.

Une surprise. Ce biopic basé sur la vie de Shia LaBeouf est simple mais bouleversant et sincère, avec un casting absolument fantastique.

J’ai donc trouvé que c’était un bon biopic. Si comme moi vous aimez cet acteur, il va vous intéresser. C’est un homme torturé qui accumule les frasques. Il a une personnalité marquée et j’aime la manière dont à travers ses films, il nous la retranscrit. Enfants star avec LA GUERRE DES STEVENS, ce film va nous expliquer pourquoi il a ce comportement étant adulte. Je ne pense pas que ce soit fait pour se dédouaner ou s’apitoyer, mais pour ouvrir son cœur. On aura donc l’occasion de voir son enfance pas forcément idyllique comme la télé pourrait le faire penser. J’aime le switch habille entre sa période désintoxication et celle jeunes. J’ai bien ressenti sa condition. Certains passages sont vraiment émouvants avec une bande originale discrète mais efficace. À l'image de l’acteur, il manque quelques coups d’éclat fort. Le but est de faire dans le sentimental, non de choquer. Dommage car j’aurai aimé tout de même que l’ensemble est plus de caractère. Malgré cela, j’ai apprécié ce travail relation père-fils qui n’est jamais simple à mettre en scène surtout pour retranscrire la violence morale subie. On sent l’implication émotionnelle de Shia LaBeouf jouant le rôle de son paternel ancien vétéran du Vietnam devenu alcoolique. Le reste du casting est impressionnant. Noah Jupe du haut de sa quinzaine est fantastique. Sa filmographique est déjà remarquable avec SANS UN BRUIT (2018) et LE MANS 66 (2019). Pour jouer Otis, Lucas Hedges se débrouille comme un chef. On ne le voie pas beaucoup, mais quelle justesse dans son jeu. Cerise sur le gâteau, les brèves apparitions de Martin Starr de la série SILICON VALLYEY.