Min Kuy-Dong et Kim Tae-Wong ont réalisé un film frais et envoûtant, certes déroutant dans sa progression narrative mais d'une très belle facture. Il met originalement en scène de jeunes lesbiennes liées à des phénomènes paranormaux. Si le dénouement de l'histoire manque de force, le film laisse une bonne impression.
Il va être difficile d'écrire une critique sur un film coréen comme "Memento Mori". En effet, c'est un savant mélange d' "Apparences" (What Lies Beneath), de "Carrie ou le bal du diable" (Carrie), de "Breakfast Club" et de "Virgin Suicides" (bien que "Virgin Suicides" ait été conçu après "Memento Mori" - ce film sort en France en Mai 2002 mais a été tourné en 1999 -, c'est donc plutôt lui qui ressemble à "Memento Mori" !). Ce film coréen aborde des sujets intéressants comme le suicide des lycéennes (il y a chaque année 180 suicides de lycéennes en Corée, soit une jeune fille suicidée tous les deux jours, c'est énorme !) et l'homosexualité féminine (c'est, selon l'un des deux réalisateurs du film, le premier film coréen à aborder ce sujet). Mais ce serait réducteur que d'associer ce film seulement à ces thèmes. En effet, ce qui surprend avant tout dans ce film, c'est une intrigue très complexe (finalement le film quasi éponyme "Memento" n'avait pas un scénario si complexe que ça !), voire parfois trop complexe, et l'aspect fantastique qui est vraiment très très bien vu. Pour finir, on ne dirait pas que le casting est presque exclusivement composé d'actrices néophytes. Un film qui ne peut pas laisser indifférent : soit on adore, soit on déteste.
Kim Tae-Yong et Min Kyu-Dong multiplient les effets horrifiques pour accrocher le spectateur, car le scénario inutilement embrouillé et confus n'y parvient pas. Dommage car les thèmes du film, traités avec plus de simplicité et d'humanité, auraient pu être bouleversants.
Deux premières minutes très bonnes qui laissent présager une atmosphère dun autre monde. Malheureusement, déception, on na finalement droit quà un simple film dhorreur édulcoré, reprenant sans conviction ni originalité des codes pourtant déjà bien usés par les voisins japonais. Ne vous laissez donc pas trahir par le titre aguicheur de ce « Memento Mori » qui na comme profondeur que lennui dans lequel il risque de vous plonger.
Quel film étrange! LA BO est exceptionnelle et il faut noter la très bonne mise en scène. C'est l'ambiance du film aussi que le déroulement de l'histoire qui est étrange. Nous côtoyons des fantômes ou alors des imaginations des héroïnes. Mais c'est un final, visuellement, un très beau film. Un "OVNI cinématographique".
Au départ ce film devait etre uniquement centré sur l'homosexualité des deux héroines dans un lycée mais à cause de la mode des films d'angoisse à la Ring, les producteurs ont éxigés au tout début du tournage de faire un film sur le principe "sadako", on a droit donc à quelque chose d'assez peut conventionnel, à la fois bancale et éxtrement touchant. Effectivement, les deux réals réussissent à jongler parfois habilement, parfois de façon grotesque sur le fond social et la forme fantastique de l'histoire mais ne perdent jamais leurs personnages de route, focalisés sur leurs devenirs, leurs esperances, leurs sentiments, leurs éxistentialités, ils arrivent à nous émouvoir sur leurs sorts. A la fois brutal quand ils filment la vie lycéene Coréenne et onirique quand ils filment les évennements fantastiques, le film touche juste malgrés ses maladresses.
Que penser de ce Memento Mori? Film étrange, dont l'essentiel est lisible et plutôt bien foutu (ambiance, histoire des deux adolescentes, interprétation) mais dont toute la fin sortie de nulle part le rend au final obscur. Sentiment positif malgré tout, mais également partagé.
Avec Ringu, Memento Mori est le précurseur de la vague horrifique que connaîtra l'Asie. D'un côté les films qui fichent vraiment la trouille, et de l'autre de l'horreur intelligente ou politique. Memento Mori se situe dans la deuxième catégorie préférant raconter l'adolescence de deux filles homosexuelles qui vivent durement à cause des autres élèves. Tout allait pour le mieux, jusqu'à ce qu'un des deux se suicide et que tout le mystère et les scènes de démences commencent. C'est beau, bien mis en scène mais ça ne fiche plus la trouille! C'est trop dépassé pour effrayer. L'histoire étant assez complexe, il faut s'accrocher pour suivre. Ça se regarde tranquillement, j'ai eu pitié de Hyong-Soo qui ne voulait que l'amour et que l'autre à refuser à cause du regard des autres. Tellement triste, que j'avais les larmes aux yeux. Mais laissez-les vivre, bordel! Malheureusement, le film a un rythme trop lent pour qu'on soit complètement captivé. Mais ça se voit tranquillement.
Récit d'un amour contrarié virant au tragique, un film étrange et mélancolique, teinté de surnaturel, qui retranscrit à merveille cet état vaporeux propre à l'adolescence, ainsi que son mal-être et ses luttes de pouvoir. Par contre le côté fantastique est beaucoup moins réussi, la faute à des effets pas vraiment subtils.
Il est vrai que le film est vraiment lent à se mettre en place. Il est vrai qu'on passe sans transition d'une situation où il ne se passe grand chose à une ambiance vachement flippante d'un seul coup.
Reste que une fois toute l'ambiance installée, on se laisse facilement prendre. les discussions entre les lycéennes sont vraiment de bonnes scènes, et les scènes d'ambiance sont bien réussies.
Plus je vois de films sud-coréens, et plus je me demande : savent-ils faire de mauvais films ? Car une fois de plus, Memento Mori est une perle dans l'océan de films qui existent. C'est un long-métrage original, mêlant les genres avec habileté, qui n'oublie pas de nous tenir en haleine et dont les actrices sont excellentes. Et quelle bonne ambiance... !
J'ai bien aimé. La fin m'a plus. J'ai trouver le synopsis assez bizarre mais rechercher c'est assez rare de voir un film coréen parler d'homosexualité. C'est un sujet assez compliqué a aborder bien que maintenant il soit beaucoup pllus simple a l'heure d'aujourd'hui dans parler. Le casting est vraiment pas mal. Dans l'ensemble c'est un bon film, avec quelques zones d'ombres a certains moments.