Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
gimliamideselfes
3 069 abonnés
3 967 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 7 septembre 2009
Après avoir vu le film d'Ang Lee que je trouvais manquant de sincérité, j'ai décidé de visionner un véritable documentaire sur Woodstock et ce film s'est imposé à moi. Non seulement il est le témoignage vivant d'une époque, mais fait ressentir des choses, même à des gens comme moi qui n'écoutent pas ce genre de musique. Je reste sans voix de la performance de Hendrix par exemple. De voir toute une foule vibrer au son de la musique ça donne des frissons. Les parties documentaires sont excellentes et les plus intéressantes je trouve, on sent bien un certain état d'esprit, même si au final ça peut se révéler assez vain comme mouvement, à plusieurs reprise on entend parler de Dieu, d'être des bons américains, ce mouvement n'est donc pas en rupture totale comme je le pensais à la base avec l'Amérique, peut-être juste avec le capitalisme, et encore. Mais peu importe, ce film est là pour rendre compte de ce qui c'est passé, des gens qui ont vibré tous ensemble et c'est ça le plus important.
Film de Michael Wadleich relatant le célèbre ralliement des Hippies à Bethel (état de New York à 60 Km de kilomètres de Woodstock) en 1969 pour un festival musical. Trois jours de folie rassemblant 300 000 personnes le premier jour puis 400 000 le second pour finir à un demi million ; on avait jamais vu cela. Sur une musique Off de CS&N, le film débute en nous montrant les préparatifs du festival en plein air : le montage de la scène, l'arrivée des artistes, les directives de l'organisateur, les embouteillages et le débordement de la logistique. Le festival démarre avec Richie Haeavens qui chante "Freedom", tout un symbole. Les caméras sont partout : sur scène, en coulisse et dans le public, retransmettant parfaitement l'ambiance chaleureuse du concert. Présents également le vendredi, Arlo Guthrie et Joan Baez. Beaucoup de genres musicaux : Rock, Pop, Folk, Rock& Soul sur cette affiche prestigieuse qui présente le second jour : les Who qui interprètent leur opéra rock "Tommy" sur de très belles images en multi-plans. Le samedi, journée très chargée nous propose Country Joe, Carlos Santana sur le célèbre "Soul Sacrifice", Canned Heat qui propose 6 titres dont le célèbre "On the Road Again", Creedence Clearwater Revival avec "Proud Mary", Janis Joplin et le groupe Sly & the family Stones sur "I Want to Take You Higher"... Le dernier jour se termine en apothéose avec les pois lourds : le groupe rock Ten Years After avec "I going home", la séquence culte avec Joe Coocker en transe sur "With a little help from my friends", Johnny Winter, le groupe Jazz-Rock Blood, Sweat and Tears, puis en soirée CS&N: David Crosby, Stephen Stills & Graham Nash (Neil Young n'est pas encore la) qui démarrent avec "Suite Juddie blue eyes" ; le seul groupe avec seulement des guitares acoustiques. Jimmy Hendrix clôture le festival avec l'hymne américain. La prise de son est excellente et les images superbes. Les concerts sont entrecoupés de reportages pertinents nous montrant la vie des festivaliers sur le camp et les réactions des habitants du village. L'ambiance sur le site est fabuleuse, aucune violence, pas de vol ; même un orage violent qui aurait pu tout gâcher (NO RAIN !) devient un moment d'anthologie avec un concours de glissades dans la boue. 2 heures 40 de film à grand spectacle sur 3 jours de folie, à voir, revoir et à écouter très fort !
Absolument magistral, un chef d'oeuvre, une merveille que je ne me lasserai jamais de regarder. Ce documentaire nous apporte bien plus que les images d'un simple festival, c'est le portrait d'une génération, d'une façon de vivre et de penser qui disparaît malheureusement aujourd'hui. 3 jours de paix et de musique, une foule incroyablement nombreuse qui obligera les organisateurs à déclarer officilement le féstival gratuit. On y voit l'un des organisateur, les larmes aux yeux qui dit " C'est un desastre financier, nous allons perdre beaucoup d'argent mais ce que nous avons devant les yeux, ça n'a pas de prix, c'est tellement beau " Cette phrase résume tout Woodstock : l'entraide, la musique et surtout, la libérté. Avec des prestations qui sont aujourd'hui cultes, Woodstock était, est et restera le meilleur féstival jamais organisé. Ce documentaire est à voir absolument.
Docu absolument culte sur ce festival et montrant l'apogée du moment hippie. L'intérêt de ce film est autant dans la partie documentaire où l'on peut voir des interviews de participants durant le festival que dans les concerts. Enfin, la qualité de l'image et du son me paraît bonne, il ne faut pas oublier qu'on était en 1969 et qu'à la base ce festival n'était pas programmé pour être l'un des plus grands de l'histoire.
Je déconseille ce film ringard à la bande son kitchissime et largement dépassée à ceux auxquels les noms de Ten Years After, Canned Heat, Jefferson Airplane ne disent rien, ou qui aiment Snoop Dog, M Pokora et Cie. Ce film n'emballera pas plus ceux qui ont été consternés par la récente disparition de Luciano Pavarotti, ou qui ont commémoré hier, le 30ème anniversaire de la mort de Maria Calas. Aux fans de notre unique et imputrescible star du Rock Français, et qui ont aimé ce navet qu'est "Jean-Philippe", je dis laissez tomber et faites plutôt réchauffer la daube en vous repassant Jean-Fi. (Oui, d'accord! C'est pas le plus mauvais et c'est une bête de scène. OK !). A tous les autres ; Bienvenue au plus grand concert de tous les temps où pendant trois jours, plusieurs centaines de milliers de personnes ont assisté aux prestations scéniques des plus grandes stars du moment. Concernant ces dernières on pourrait dire beaucoup de choses. Que certains artistes ne valent pas un clou (c'est vrai), que d'autres méritent 10 étoiles (c'est vrai aussi). Lire utilement plus bas, la critique nettement plus documentée que la mienne, qui a été déposée par "herisson26". Mais rien de tel que de regarder ce film pour son ambiance, et d'écouter. C'était une autre époque vécue par une autre génération. Depuis la musique a évolué même si Johnny est toujours sur scène malgré une tendance "musicale" dominante : le rap. Encore un chti coup d'évolution avec la prochaine génération, et pour ses 90 ans, Pépé-Jojo en convers et pantalon 4 fois trop grand pour lui, fera du Rock-Hip Hop sur scène en assurant la première partie du concert des coussins péteurs. Yooh, Man !
Woodstock, 1969. L'anthologie suprême des hippies, génération de la contre-culture, mais aussi de la marie-jeanne et du LSD. C'est surtout l'un de ces moments cultes de l'histoire du rock et des musiques contemporaines. Lorsque l'on a vu (ou revu) ce chef-d'oeuvre intemporel, bien des mots nous viennent à l'esprit pour définir ce que l'on ressent. L'insouciance, l'empathie, la communion et l'altruisme du public. La générosité, la simplicité, la virtuosité et le feeling des artistes. Même les organisateurs ont eu une réaction plus que positive alors qu'ils savaient que leur festival était un fiasco financier. Tout un état d'esprit d'une époque révolue. Certes, on ne peut pas vivre avec le passé. Mais une fois de temps en temps, se revoir Woodstock ne fait vraiment pas de mal. Au pire, il ne pourra que vous faire du bien aux esgourdes.
Grandiose, intemporel. Hendrix et sa reprise de l'hymne américain, Joan Baez, le 'Fish cheer' de Country Joe & The Fish ('gimme an F ! gimme a U ! gimme a C ! gimme a K ! what's the spell ? FUCK !'), Joe le Cocker, les Who, Santana, Canned Heat, Jefferson Airplane, ils sont tous là, pour un film mythique, long et envoutant. Indispensable.
1969, en plein milieu de la guerre du Viêt-Nam. Du coté de Woodstock, quelques amateurs de musique montent un festival de musique. Ils veulent faire les choses en grand : une bonne partie des stars du folk-rock sont là. De quoi imaginer une affluence record : on attend deux cent mille personnes sur trois jours, sur un gigantesque champ fraîchement fauché où lon a installé des murs denceintes jusquà une centaine de mètres de la scène. Ce sera un gros bide. techniquement, pas musicalement : en une demie-journée, les organisateurs sont débordés par laffluence ; il y a trop, beaucoup trop de monde. On abat les grillages et le concert devient officiellement gratuit, quitte à ce que les sponsors y laissent des plumes. Cest près dun million de spectateurs sur trois jours qui envahissent le lieu et les champs avoisinants, avec une pointe à plus de cinq cent mille personnes peu avant la pluie. Les routes bloquées, les épiceries locales dévalisées, il faudra finalement laide de larmée pour ravitailler les malheureux bloqués sans vivres en plein milieu dun bourbier délavé par la pluie et secourir les junkies trop shootés et les blessés des bousculades. Et pendant ce temps, show must go on. Les prestations se succèdent, les musiciens sont bons, les chansons souvent pacifistes, Joan Baez parle de son mari emprisonné, John Sebastian sémerveille de la présence de marmots après quon lait interrompu pour annoncer une naissance Le lac voisin devient la baignoire la plus peuplée des États-Unis, les couples se font et se défont, on saime, man ! Le film présente certes un concert, mais, au-delà, il montre une époque. Et sur le plan technique, Michael Wadleigh réussit le tour de force de rendre son film passionnant avec une réalisation audacieuse qui na pas grand-chose à envier à la virtuosité du Grand prix de Frankenheimer. Un chef-duvre du documentaire, une réussite technique, et une photo dune époque Avec en prime la meilleure bande-son de lhistoire du cinéma
Magnifique témoignage d'une époque où on rêvait à la paix et où l'amour était libre. Les morceaux musicaux sont d'anthologie. On a envie d'y être et de communier avec les spectateurs. A voir absolument.
Le documentaire-fleuve de 3 heures sur le fameux festival de Woodstock de l'été 1969.Mémorable car il représente l'apogée de la culture hippie et du "Peace and love",engagé par la jeunesse américaine issue du baby-boom.Ce n'est donc aucunement une fiction,mais bien un reportage sur ce qui fut un évènement mondial et l'unification de la jeunesse contre l'évolution de leur pays,politique(le Vietnam) et économique(capitalisme à outrance).Un immense concert de 3 jours perdu au milieu de la cambrousse,inaccessible par la route,rendu impraticable par un orage.Tous les artistes contestataires rock,pop et folk de l'époque s'y sont donné rendez-vous,bénévolement,juste pour partager leur soutien et communier dans un vaste élan de 400000 personnes.Jimi Hendrix revisitant un hymne américain underground.Joe Cocker magnifiant un tube des Beatles.Santana s'éclatant à la batterie.The Who s'arrachant les cordes vocales.Janis Joplin en maîtresse de cérémonie et bien d'autres encore...Des images marquantes où la jeunesse éprise de liberté offre un visage de pureté entre fumette d'herbe,baignade à poil et sexualité débridée.Un document historique c'est certain.Mais dépassé,bien trop long et aux choix filmiques pas toujours heureux.Disons déconcertant aujourd'hui.
A l'image du 'Gimme Shelter' sur les Stones, 'Woodstock' est avant tout la peinture d'une époque. Quelle chance de pouvoir revenir un peu en arrière pour assister au plus grand concert du siècle (seul manquait à l'appel ce diable de Jim Morrison), à cette fusion charnelle et hallucinée de la musique avec son public. Tout mélomane qui se respecte se doit de voir ce témoignage unique. Et dire que je suis né dans les 80's, putain. Il n'y aura jamais plus de Woodstock.
Epoustouflant documentaire de wadleigh consacré au plus mythique festival musical qui soit : woodstock. Je recommande à ceux et celles qui ont aimé ce documentaire , le film "haïr" de milos forman.
A la fois documentaire et film de concert, Woodstock est le témoignage d’une époque et d’une génération : celle qui est à la fois la génération "peace and love" et la génération Vietnam. Ce témoignage se fait à travers de nombreux passages montrant ce qu’il se passe dans le public pendant les pauses entre les prestations scéniques et en interviewant les habitants des environs à propos de ce qu’ils pensent de l’évènement et de ces jeunes. Cet aspect sociologique apparait également dans les interventions des chanteurs entre leurs titres (Joan Baez parlant de son époux emprisonné pour non présentation au service militaire) et même dans les morceaux interprétés (Younger Generation de John Sebastian et la célèbre interprétation du Star spangled banner par Jimi Hendrix). En effet, Woodstock est avant tout un film de concert qui nous offre un nombre gigantesque de chanteurs de cette époque, certains ayant été un peu oubliés mais beaucoup ayant marqué profondément la musique avec des carrières parfois longues (The Who, Joe Cocker, Joan Baez ou Santana) parfois courtes (Jimi Hendrix ou Janis Joplin, présente dans la version director’s cut, sont morts un an après le festival, c’est-à dire l’année de la sortie du film). Toutefois, ce genre généralement très codifié est cette fois intéressant d’un point de vue cinématographique par son travail sur le montage. En effet, le réalisateur Michael Wadleigh a pour assistants-réalisateurs et pour monteurs le duo Martin Scorsese-Thelma Schoonmaker, qui semblent s’amuser avec la structure de leur film (l’ordre des concerts n’est pas respecté) et par des effets de montage (beaucoup de split-screen faisant passer le format de l’écran du 1.85:1 au 2.35:1, freeze…), qui préfigurent les audaces cinématographiques des futurs films réalisés par le premier et montés par la seconde. Ce film-marathon (3h04 pour la version cinéma et 3h45 pour la version director’s cut) est donc un témoignage très important d’une époque et d’une génération qui, pour une fois, peut être regardé en plusieurs fois (ce qui est peut-être même préférable vu sa longue durée).