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    Kajillionaire
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    64 critiques spectateurs

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    Fanatoile
    Fanatoile

    16 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2020
    J'ai été agréablement surprise par ce film dont la bande annonce est assez trompeuse dans la mesure où je m'attendais à un récit d'arnaques. En fait, les protagonistes en vivent mais à très petit niveau et tout l'intérêt du film réside dans les rapports familiaux assez glaçants : le couple exploite leur fille Evan Rachel Wood sublime en introvertie. On veut nous faire croire qu'ils s'en repentent lors d'un dîner d'anniversaire mais on n'y croit pas du tout vu leur attitude. Le personnage de Mélanie en "pièce rapportée" est très bien croqué.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2020
    L'originalité, ce n'est pas ce qui manque dans le cinéma de Miranda July, que ce soit avec Moi, toi et tous les autres, The Future et désormais Kajillionaire. C'est même sa marque de fabrique. Visiblement, beaucoup de critiques adorent son style et la construction des ses scénarios (elle est aussi romancière). Oui, bon, on peut aussi trouver ses histoires artificielles, faites systématiquement pour surprendre, avec une fantaisie programmée, usante à la longue quand elle se révèle plutôt froide, faisant de ses personnages des pantins désarticulés au sein d'une famille évidemment dysfonctionnelle mais comment aurait-il pu en être autrement ? Finalement, malgré les apparences et un certain goût pour l'absurde, Kajillionaire est un film qui se prend très au sérieux et qui n'a pas tellement d'humour. L'interprétation n'est pas en cause mais la mise en scène est somme toute assez banale. Mais c'est cette volonté de Miranda July de se distinguer absolument du tout venant de la production indépendante américaine qui exaspère le plus. Quant on la compare avec une Kelly Reichardt, dont le First Cow est une pure merveille de narration, il n'y a vraiment pas photo.
    léo P
    léo P

    29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2020
    Créer un imaginaire des plus fantasque, des plus loufoque possibles dans un environnement bien réel caractérisé par l’ennui mêlé d’une cruauté sans nom, est bien là toute la volonté et l’engagement du nouveau film de Miranda July du nom de Kajillionnaire, une quête du fantastique par les rêves pour s’évader de la misère de ce que contraint la vie. Le film raconte ainsi l’histoire d’une famille obligée de vivre dans un open-space abandonné, condamné à enlever de la mousse s’échappant des mûrs à cause d’une usine voisine, mais surtout soumise au malheureux destin de survivre par les magouilles les plus misérables. Pour ce faire, leur fille unique, Old Dolio, doté d’une insensibilité et d’une froideur frappante, a été entraîné toute sa vie par ses parents dans ce domaine, mais sa routine et sa vision de la vie sera bouleversée lorsque la belle famille fera la rencontre de Melanie pour les aider dans leurs quêtes.
    Le film a donc choisi comme parti pris d’insérer, que ce soit par des personnages, les actions de ceux-ci, ou l’intrigue en générale, des décalages burlesques très marquants par rapport au monde sérieux dans lequel ils vivent. Ainsi, chaque personnage de la famille a ses caractéristiques propres, et comme on les suis pendant la presque totalité du récit, leur développement nous est très intéressant, on s’y attache progressivement, donnant encore plus d’impact pour chaque élément qui survient, qu’il soit plein de tendresse ou purement comique. Les autres personnages secondaires sont également très bien amenés, chacune de leurs interventions fonctionne, toujours avec cet esprit de décalage plein de surprise à chaque fois, excepté peut-être le personnage de Melanie mais où la dimension émotionnelle prend le pas sur le reste. En effet, Kajillionnaire n’est pas une pure comédie mais offre une réelle histoire attachante où le contraste de mode de vie de cette dernière avec la protagoniste sont touchants, amené avec subtilité par leur différente manière d’aborder le monde, que ce soit par l’extravagance ou la recherche plus simple du bonheur, et donne une dimension encore plus grande au film lorsque ceux-ci cohabitent.
    Ce parti pris a cependant comme conséquence de nous laisser un peu en dehors au début du film où l’univers décalé nous intrigue sans pour autant définir une ligne directrice des personnages et de ce que le film semble raconter. En effet, toutes les attitudes burlesques et totalement extravagantes des personnages participent à mettre en place un univers vraiment plaisant à regarder sans pour autant permettre de se projeter rapidement dedans tant les objectifs et les manques intérieur des personnages sont peu clairs. En effet puisqu’ils sont humains mais ne paraisse pas fonctionner comme nous, c’est pourquoi on ne sait pas très bien où le film veut en venir au début, nous obligeant à un petit temps d’adaptation à l’œuvre mais qui en vaut largement la peine. Par la suite, les enjeux et péripéties deviennent de plus en plus passionnante tant on apprécie observer ce monde à part, en total rejet de la société, où toutes les blagues fonctionnent et participent à l’ambiance touchante du film qui en fait une œuvre aboutie, tendre et même revigorante par son positivisme final et sa fraîcheur remarquable.
    Hervé R.
    Hervé R.

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 octobre 2020
    Je n'ai pas aimé du tout.
    La bande-annonce est très mensongère, ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais.
    On s'attend à une comédie légère, on a droit à un film bizarre, dérangeant, aux personnages pas du tout attachants, au rythme ennuyeux, à la mise en scène plate.
    C'est glauque et misérabiliste à souhait, et les acteurs... catastrophique.
    Seul celle incarnant la jeune portoricaine s'en sort bien, et encore...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Et la tendresse... bordel ! C'était le titre d'une comédie française des années 1970. Ça aurait pu être le titre de ce film de Miranda July, réalisatrice et actrice atypique, qui se fait rare à l'écran. On se souvient notamment de son film Moi, toi et tous les autres (2005). Attachant. La tendresse, ou plutôt le manque de tendresse, est donc le thème central de ce Kajillionaire. Thème qui, associé au style décalé de Miranda July, s'annonce plein de promesses. Le film nous plonge dans le quotidien bien singulier d'une famille d'arnaqueurs sans scrupule et sans fibre émotionnelle. On s'en amuse un peu au début, moins par la suite. C'est affaire de sensibilité. On accroche, ou pas, au dispositif narratif mis en place par Miranda July, pétri de bizarreries à tous crins, de comportements revêches et coriaces. Si on n'accroche pas, alors on peut trouver l'ensemble bien artificiel et forcé (comme la voix composée par Evan Rachel Wood), mais aussi inconfortable et antipathique. On peut aussi croire moyennement à la relation qui se noue entre les deux personnages féminins centraux, que tout semble opposer. Et enfin, on peut rester avec l'impression d'un film audacieux, pas facilement aimable, qu'on aurait pourtant aimé aimer…
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Franchement on se plaint des films qui sont tous les mêmes... alors là on est servi. Rine avokr avec ce qu on connaît, il faut un moment pour entrer dedans mais c’est globalement assez réussi !
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 octobre 2020
    Le navet de la rentrée ! Je crois que je n’avais jamais vu aucun film de cette réalisatrice, Miranda July, et je vais essayer de retenir son nom pour éviter de me fourvoyer à nouveau. Sur un scénario pitoyable, avec l’excuse (?) de faire du cinéma « indépendant », avec des acteurs fagotés comme des miséreux, qui traînent leur dégaine de paumés dans des décors pouilleux et réalisent des arnaques toutes aussi minables les unes que les autres, le film n’en finit pas de démarrer sans jamais arriver à poser une idée construite ni un commencement d’originalité. Seule, Gina Rodriguez arrive à tirer son épingle du jeu tant les autres personnages manquent de la moindre once de charisme. Ne cherchez pas non plus d’humour au deuxième degré, il doit être au moins au quatrième ou cinquième, tellement loin que je n’ai rien perçu.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Cette mousse rose bonbon qui s’échappe de l’étage supérieur pour couler le long du mur du fond, c’est à la fois l’expression sans cesse répétée – et minutée – de l’hérédité et son enchantement par la fiction et le cinéma, une substance qui se diffuse du haut vers le bas, tel un liquide vital, mais que la réalisatrice choisit de transformer en matière instable et évanescente, à l’image des tribulations physiques et sentimentales de son personnage principal, la jeune Old Dolio. Et l’étrangeté tonale et rythmique de Kajillionaire tient, en réalité, à l’étrangeté de la famille en tant qu’unité indépassable et carcérale puisqu’elle garde captive la fille, la forçant à partager des valeurs qu’elle n’a pas choisies et qu’elle incarne en elle, sur elle. Voilà donc un film sur l’hérédité, sur la transmission et la bizarrerie congénitale de toute famille, que Miranda July investit par le biais de l’extraordinaire de l’ordinaire : une simple danse se mue en déchaînement de forces, un cambriolage en veillée mortuaire et réflexion sur l’existence aussi frontale que touchante. Ce faisant, la réalisatrice interroge l’authenticité de la famille américaine en opposant deux antimodèles entre lesquels louvoient Old Dolio et Melanie : la consommation de masse d’une part, le refus de cette consommation de masse d’autre part, qui n’est en fin de compte que son double masqué puisqu’en étroite dépendance avec celle-ci. Authenticité mise à l’épreuve de l’amour naissant qui menace d’enlever l’enfant à ses parents, de rejouer ce déplacement de l’abdomen vers le sein maternel, soit une renaissance par l’autre qui a lieu sur le sol d’une station-service. Qu’ils soient drôles, attachants, exaspérants ou détestables, les parents restent des inconnus liés par deux, des escrocs lancés dans une perpétuelle arnaque ; et le spectateur assiste à ces défilades, à ces carnavals d’identités empruntées dans un état de fascination et d’inquiétude mêlées, conscient d’être lui-même étranger à ses parents parce que suffisamment différent d’eux, mais en même temps intimement lié à eux. Miranda July réussit à incarner la complexité de ce sevrage que constituent l’amour et l’éveil à la sexualité, compose une œuvre tout à la fois libérée des règles du drame familial conventionnel et lancée dans une trajectoire d’initiation qu’un langoureux baiser devant les caisses d’un magasin pulvérisera en autant d’étoiles filées sur le tissu noir d’une galaxie. Porté par une remarquable partition musicale signée Emile Mosseri qui enveloppe chaque séquence d’une nappe d’onirisme, Kajillionaire bouscule, secoue, plonge personnages et spectateurs dans une zone de turbulences dont nous ressortons émus, presque bouleversés.
    lionelb30
    lionelb30

    435 abonnés 2 590 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Film hors normes par rapport au cinéma hollywoodien classique. Ça change et c'est tant mieux. Film difficile a juger , une histoire et certaines scènes étrange , en tout cas original et on s'attache finalement a cette héroïne éduqué asocialement.
    lecinema_clem
    lecinema_clem

    45 abonnés 211 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2020
    Voilà une critique difficile à écrire : je n'ai pas du tout accroché mais j'ai noté un grand nombre de points positifs. Paradoxe de ce film spécial, loufoque avec des scènes surréalistes qui sont, il faut l'avouer, parfaitement maitrisées. Premier bon point. Le second – et pas des moindres : interprétation 5 étoiles de tous les acteurs. Evan Rachel Wood (Old Dolio) est juste méconnaissable, bluffante et impressionnante (rien que ça). Autres points positifs : de belles images, une BO sympa, de l'humour, un univers intéressant. Mais alors, comment ne pas accrocher, me direz vous ? J'ai trouvé ça au final un peu ennuyant. Il manque des épices et un petit je-ne-sais-quoi qui auraient pu totalement me convaincre. Mais bien essayé !
    gunbuster
    gunbuster

    387 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2020
    La bande-annonce et le casting envoyaient du lourd, avec l’idée de dépeindre des personnages atypiques dans cette petite production américaine.

    Ah… vous vous rappelez des bande-annonces de blockbuster qui sont à des années-lumières du film qu’elles vendent ? Eh bien ce film y a eut recours.

    Un vrai talent que de sortir les scènes de leur contexte et de récupérer des demi-dialogues et morceaux de scènes et de les coller pour faire illusion.

    Kajillionaire, c’est 1h40 d’ennui, où l’on se demande, si le casting a pris tout le budget et que la production n’a pas eut les moyens de se payer un metteur en scène, un scénariste, un décorateur et une costumière.

    Et que s’est-il passé avec la direction d’acteur ? Car là, Evan Rachel Wood joue une autiste, alors que son personnage ne l’est pas, ce qui une insulte pour ces personnes.

    Pas plus d’indications pour les parents joués par Richard Jenkins et Debra Winger. Seule Gina Rodriguez joue bien, elle a due se sentir seule lors du tournage…

    Je n’ai pas non plus compris les tentatives bizarres d’humour. Pourquoi ne pas avoir engagé un humoriste plutôt que de tenter des trucs qui font des bides ahurissant?

    L’histoire de cette famille d’escrocs n’est même pas intéressante à suivre, je sais même pas s’ils arrivent à en vivre tant ces escrocs semblent stupides et peu débrouillards.

    Je m’attendais au moins que la fin de l’histoire donne un minimum de sens au film, même pas. C’est même plus prévisible à ce stade, c’est juste l’idée la moins recherchée qui a été retenue pour conclure le long-métrage.

    Ce n’est même plus un film indépendant ici, mais plutôt un film de stagiaire cheap et sans idées.

    Préférerez revoir le sympathique Les Associés (2003) de Ridley Scott.
    Ufuk K
    Ufuk K

    515 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2020
    " Kajillionaire" présente cette année au festival de Deauville est une petite pépite. En effet dans ce film Evan Rachel Wood crève littéralement l'écran dans le rôle d'une jeune femme marginale bien épaule par Gina Rodriguez dans une histoire qui commence comme une comédie policière puis qui peu à peu dissèque les conséquences d'une famille dysfonctionnelle sur l'héroïne du film avec en fil rouge une belle romance au féminin et des séquences complètement barre.
    Frédéric T
    Frédéric T

    27 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    Voila un film étrange,et très attachant, malgré un début un peu lent. On finit par vraiment s'attacher à la mutique et mélancolique Old Dollio et à Mélanie, la latina qui va la ramener à la vie.
    Laura U
    Laura U

    5 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2020
    « Kajillionaire » de Miranda July est un bijou loufoque, mais loin d'être parfaitement irréaliste.
    On rencontre Old Dolio, élevée par deux parents : voleurs et mal intentionnés.
    Leur méthode, consiste en effet à s'accaparer tous les objets matériels des autres... sans jamais remettre en question leur manière d'agir.
    Old Dolio, interprétée par Evan Rachel Wood, est aussi atypique que bouleversante. Sa gestuelle mécanique, sa voix grave, ses longs cheveux qui camouflent son corps : font d'elle un personnage absolument unique.
    Sa rencontre avec Mélanie (Gina Rodriguez), va transformer toutes ses habitudes, et même changer son destin.
    Outre le fait que ce film est joliement interprété, il nous montre que le rapport d'un enfant à son parent peut s'avérer être très complexe. Et qu'il faut parfois briser ce lien, pour apprendre pleinement à se connaître. Les parents n'étant pas toujours un modèle absolu de soutien et de réconfort.
    Min S
    Min S

    57 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    Un film assez déprimant, sur le manque d'amour, triste réalité de plus en plus visible dans la société actuelle, le film durant je savais pas trop où ça voulait nous emmener et au final on comprend bien que ça mission est noble.
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