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    Kajillionaire
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    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Old Dolio (Evan Rachel Wood) a vingt-six ans. Renfermée sur elle-même, cachée derrière ses immenses cheveux blonds, perdue dans un survêtement trop grand pour elle, Old Dolio est la fille unique d’un couple de vieux marginaux qu’elle n’a jamais quittés. Le trio vit à Los Angeles misérablement, dans un local insalubre dont il peine à régler le loyer, de menus larcins, d’arnaques minables, d’économies de bouts de chandelle. Cet équilibre précaire va céder avec l’apparition de Mélanie (Gina Rodriguez), une jeune et jolie Portoricaine.

    Artiste touche-à-tout, Miranda July s’était fait connaître en 2005 par un premier film ébouriffant, "Moi, toi et tous les autres", immédiatement récompensé à Cannes par la Caméra d’or et par le Grand Prix de la semaine de la critique. Depuis, plus rien, sinon un deuxième long en 2011 passé inaperçu.

    L’annonce de son troisième film avait de quoi faire saliver d’autant que la bande-annonce était particulièrement excitante. On y retrouvait Evan Rachel Wood, l’une des actrices les plus prometteuses et les plus jolies de Hollywood, méconnaissable dans un rôle de quasi-autiste. On reconnaissait Richard Jenkins – que je confonds systématiquement avec Bill Murray – et Debra Winger – l’une des stars montantes des années quatre-vingts qui disparut à quarante ans de l’écran pour n’y revenir que très sporadiquement. Et surtout, on était intrigué par cette histoire d’arnaqueurs foutraquement dysfonctionnels.

    Dans quelle direction le film nous entraînerait-il ? Une fable surréaliste sur l’incommunicabilité de nos sociétés contemporaines ? Une arnaque méticuleusement huilée orchestrée par un trio rompu à ce genre de pratiques ? Un drame familial ?

    On comprendra progressivement que "Kajillionaire" (un anglicisme tintinnabulant désignant des multi-milliardaires dont je n’ai toujours pas saisi le rapport avec le sujet du film) est un récit d’émancipation. Il raconte comment, au contact de Mélanie, Old Dolio réussit à se séparer de ses parents, à rompre une relation toxique et à trouver sa propre voie.

    En résumant le film ainsi, j’en éclaire le sens. J’en réduit aussi peut-être la valeur. Non qu’il s’agisse d’un spoiler à proprement parler. Mais, une fois que le film est sur ses rails, il perd une grande partie de son intérêt. Certes, il aura mis une bonne demie heure pour y parvenir. Pendant tout ce premier tiers, avant l’apparition du personnage de Mélanie, on se familiarise lentement avec ce trio particulièrement déconcertant. C’est la meilleure partie du film qui remplit les promesses de sa bande annonce.

    Mais l’apparition de Mélanie, un personnage presque normal, plein de vie et de sensualité, en modifie le ton et le sens. Le film perd le côté un peu branque que lui donnait son trio de marginaux. Il prend une direction qui ne réserve guère de surprise, même si la scène finale, reconnaissons-le, est particulièrement réussie.

    Du coup, je suis sorti de la salle partagé. D’un côté séduit par ce trio original, à mille lieux de l’image idyllique que Hollywood renvoie usuellement de la famille nucléaire. De l’autre pas vraiment convaincu par la façon trop prévisible dont son héroïne saura s’affranchir de l’emprise toxique de ses parents.
    Pivoineb
    Pivoineb

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Déjanté et touchant. Une famille inimaginable, des rencontres improbables, la sensibilité qui reprend le dessus sur le carcan éducationnel. Bien plus subtil qu'il n'y paraît. Une scène d'accompagnement de fin de vie inédite et qui restera unique, qui remet l'humanité en 1ère ligne, même chez les handicapés du coeur et les escrocs de troisième catégorie.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2020
    Film à part que ce "Kajillionaire" présenté au Festival de Deauville. En effet, on assiste aux combines (le mot escroquerie est plus approprié) d'un couple et de sa fille, Old Dolio, pour survivre dans l'Amérique actuelle. Comédie poétique pour les uns, satire sociale pour les autres, cette oeuvre ne laisse pas indifférente. Même si c'est clairement foutraque, l'intérêt principal de ce film réside dans la rencontre entre Old Dolio et la portoricaine Mélanie, car celle-ci va semer le doute dans la tête de la première en remettant en cause l'éducation de ses parents. L'occasion de découvrir une réalisatrice (Miranda July) peu prolifique mais talentueuse.
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2020
    Pour son premier film en près de dix ans, Miranda July nous fait suivre le quotidien d'une famille qui survit en volant et en arnaquant. Theresa et Robert, les parents, ont passé toute leur vie à former leur fille Old Dolio. Cette famille atypique mène une vie assez triste puisqu'ils passent tout leur temps à tenter de survivre en essayant de trouver de nouveaux moyens pour faire de l'argent. Ils n'utilisent jamais la violence, mais ils n'ont pas forcément de morale puisqu'ils n'hésitent pas à voler des personnes vulnérables. Une vie faite d'improvisations, mais assez équilibrée jusqu'à ce qu'ils rencontrent Melanie qui va bouleverser ce petit équilibre. Si on suit des voleurs, "Kajillionaire" n'est pas un film sur ces vols. C'est un film qui s'intéresse à ces gens, à leur style de vie et aux conséquences d'un tel style de vie. Le personnage central est celui d'Old Dolio, cette femme renfermée sur elle-même qui va évoluer au contact d'une autre femme. Evan Rachel Wood est vraiment étonnante dans ce rôle et parvient à rendre cette femme attachante malgré le fait qu'elle soit introvertie. On remarque qu'elle ne sait finalement pas grand-chose de la vie et des relations humaines, elle qui a grandi sans recevoir d'affection de la part de ses parents. C'est ce qui la rend intéressante et touchante. "Kajillionaire" est vraiment un OFNI, un film qui sort du lot et qui est pas mal même s'il manque d'enjeux par moment.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 172 abonnés 7 494 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2020
    Kajillionaire (2020) dresse le portrait d’une famille hors norme. Ce sont tous des escrocs, les parents ayant entraînés très jeune leur fille unique à mener des larcins à leurs côtés. Ils vivent en marge de la société (on pourrait même les catalogué d’"asociétal") et ne vivent que de leurs chapardages. De maigres butins, avec lesquels ils peinent à boucler les fins de mois.

    Kajillionaire (2020) est une comédie sociétale à la fois naïve et touchante, mais qui peine clairement à nous convaincre. Miranda July aura beau y mettre toutes les intentions louables qu’elle voudra, le film n’en reste pas moins poussif, trop surréaliste, loufoque et décalé.

    Cependant, ce que l’on retiendra le plus ici, c’est la performance des acteurs, que ce soit Debra Winger, Richard Jenkins ou la sidérante Evan Rachel Wood, le film vaut le coup d’œil ne serait-ce que pour ce trio de bras cassés, des marginaux en puissance qui ne cesseront de nous surprendre jusqu’à la fin.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    Kajillionaire est un objet étrange, à la fois film indépendant US typique, comédie gentiment déjantée façon Little miss sunshine, récit d'émancipation, thriller psychologique et romance amoureuse.

    Le résultat est mitigé. Le début du film est plutôt plaisant, le temps qu'on découvre avec curiosité chacun des personnages.

    Le jeu stéréotypé d'Evan Rachel Wood agace toutefois rapidement, d'autant plus que le scénario tourne au ralenti au coeur du film, avant de se dynamiser à nouveau sur la fin.

    Personnellement, j'ai décroché vers le premier tiers du film sans jamais vraiment recoller tout au long des longues minutes suivantes (le film dure 1h43). Je n'ai pas vraiment ressenti l'histoire d'amour, ni été convaincu par l'arnaque finale. La mise en scène de Miranda July m'a enfin semblé poussive et terne.

    Une déception.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    A l’origine, il y a un mot qui intrigue : « Kajillionaire ». Qu’est-ce que cela peut bien signifier ? En consultant Internet, on s’aperçoit que même nos amis anglais et américains se posent la question. Acceptons ce mot qui d’emblée crée un climat d’étrangeté. Car s’il existe un film déroutant, c’est bien le dernier opus de Miranda July. En cela, il nous est cher, comme beaucoup de films issus du cinéma américain indépendant.
    Soit donc une famille californienne – le père, la mère et leur fille âgée de vingt-six ans – qui vit d’escroqueries. Ce sont les champions de l’arnaque, prêts à effectuer tous les détournements d’argent ou de colis pour vivre et continuer à se donner des airs d’Américains fort respectables. Occupant une sorte d’open space abandonné dont les murs sont envahis par une mousse rosâtre qui ne cesse de dégouliner, ils passent leur temps à berner les uns et les autres, Old Dolio – la fille du couple d’escrocs devant son prénom à un vieux SDF qui a gagné le pactole à la loterie– n’étant jamais en reste quand il s’agit de passer à l’action.
    Jusqu’au jour où survient une jeune Portoricaine répondant au prénom de Melanie, une fille pleine de sensualité tout à l’opposé d’Old Dolio, qui va progressivement amener celle-ci à se détacher de ses parents et même à se découvrir des aptitudes à l’amour.
    En somme, le film comporte deux parties bien distinctes : l’avant-Melanie et la rencontre suivie d’une belle complicité entre les deux filles. Autant le dire tout net, nous préférons la première, toute de finesse et de drôlerie avec deux acteurs remarquables, Debra Winger et Richard Jenkins qui incarnent à merveille les deux escrocs soucieux de « l’éducation » sans le moindre scrupule de leur fille. Cela dit, Evan Rachel Wood qui traverse tout le film en prêtant ses traits – méconnaissables – à Old Dolio, accomplit une véritable performance. Certes elle a tendance à surjouer par moments, mais son investissement est indéniable et rend son personnage attachant, d’abord de glace et de soumission puis prenant conscience de sa servilité et de son ignorance de toute forme de sensualité.
    Par ailleurs, c’est le portrait d’une certaine Amérique qui nous est livrée : une Amérique sans scrupules qui ne voit que par l’argent et la consommation (la scène du jacuzzi est admirable…) et où il est conseillé d’user de tous les moyens, y compris des moins honorables, pour « réussir » et sauver la face. "Kajillionaire" est donc une comédie apparemment sans prétention, mais dont le ton et la qualité d’analyse ont tout pour en faire un film à recommander vivement.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2020
    J’ai trouvé que c’était un bon film. Sa force tient au personnage d'Old Dolio. Cette femme, formée depuis enfant à escroquer, m’a beaucoup plu. Sa personnalité est intéressante. D’un côté c’est un génie de l’arnaque avec une espèce de 6ème sens pour repérer les filouteries, mais de l’autre, elle est complètement renfermée sur elle-même. Son éducation plus que spéciale l’a coupée du monde, la mettant en autarcie. Un prototype d’enfants élevés pour rapporter de l’argent. Evan Rachel Wood sort une superbe performance. Son style est très particulier, et donnera un ton tout aussi décalé à ce film. J’ai été impressionnée par elle. Ses parents aussi sont géniaux. Que ce soient les personnages totalement farfelus, ou les acteurs brillants, avec en particulier Richard Jenkins. Ça aurait d’ailleurs été marrant de voir des flashbacks de cette période passée. Tous leurs petits agissements d’escrocs sont assez fun. Ça ne vole pas très haut mais c’est drôle à voir ce que l’homme est capable pour quelques billets. À cela, va venir se rajouter Gina Rodriguez. Son apport est une véritable valeur ajoutée. Sa venue va venir relancer la machine avec une nouvelle dynamique. Le scénario jusque-là un peu plat, va avoir plus d’intérêt. Sa relation trouble avec Old Dolio m’a accroché. Malheureusement, j’ai trouvé par moments la progression de l’histoire brouillonne. Quelques passages n’étaient pas agréables à suivre par le ralentissement qu’ils engendrent.
    cceintrey
    cceintrey

    21 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2020
    J'ai adoré cet OVNI poétique et singulier ! C'est un voyage burlesque, étonnant, décalé et original. Et quelle performance d'Evan Rachel Wood !
    Lire mon avis complet dans mon blog : https://popcornexposetcompagnie.blogspot.com/2020/10/kajillionaire.html
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    688 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    Kajillionaire est une petite confiserie délicieuse. Une aventure sociale et humaine douce/amère très réussie, qui parviendra à toucher les spectateurs réceptifs à un art de l'instant, du calme, et du décalage. Une œuvre sensible qui vaut le détour.

    https://www.justfocus.fr/cinema/critique-de-kajillionaire-de-miranda-july-une-oeuvre-profondement-unique.html
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2020
    Miranda July m'avait beaucoup plu avec son premier film il y a une quinzaine d'années "Toi, moi et tous les autres". Si on retrouve ici Los Angeles et la folie douce de la vidéaste la comparaison s'arrête là, à aucun moment je n'ai réussi à rentrer dans l'univers atypique de cette oeuvre. Aucune empathie pour cette famille dysfonctionnelle et surtout irritante qui vivote en pratiquant de petites arnaques anodines. Un film vain.
    angio
    angio

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 octobre 2020
    Quel ennui, le film s'étire en longueur, le scénario est minimaliste et cette psychanalyse basique n'apporte aucune originalité.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Une erreur à ne pas commettre : penser aller voir une comédie lorsqu'on va voir "Kajillionaire" ! En effet, dans ce cas, on ne va pas cesser de se demander quand on va, enfin, avoir la possibilité d'exprimer son premier rire, voire d'esquisser son premier sourire. En fait, "Kajillionaire" est un film pathétique sur une famille pathétique dans un pays pathétique. Très probablement, en sachant cela dès le départ, on pourra observer la justesse des observations de Miranda July, sa réalisatrice (dont on avait beaucoup apprécié "Moi, toi et tous les autres", son premier long métrage). Comme je ne me suis rendu compte de ma bévue que bien tard dans le film, on peut dire que, malheureusement, je suis passé à côté !
    Rémy Bretton
    Rémy Bretton

    6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2022
    Kajillionnaire est un film d'un genre intéressant. Il nous compte la vie d'Old Dio, une jeune femme de 26 ans dont la particularité est d'avoir grandi dans une famille de petits malfrats, qui ont fait du larcin un gagne pain autant qu'un art de vivre.
    La toile de fond est originale, et j'ai en ce qui me concerne plutôt accroché.
    Tout se complique quand on découvre (rapidement) qu'Old Dio n'est pas heureuse dans cet univers. Elle ressent en effet un manque sur le plan affectif et sentimental.
    La fin est néanmoins peu surprenante et, je trouve, moins captivante que le début. Mais c'est un goût personnel : j'ai tendance à mieux apprécier les histoires d'escroqueries quand elles sont ambitieuses, et qu'elles permettent la sublimation des personnages, leur accomplissement. Une des protagonistes évoque à ce titre Oceans eleven. Navré de finir en disant qu'on en est loin.

    Le film reste pour l'ensemble plaisant. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Bravo et un grand merci à la réalisatrice Miranda July pour le courage d'en parler que être parents ne sont pas ceux et celles biologiques mais ceux qui nous ont donné de l'amour.Nous sommes les seules animaux qui peuvent ne pas savoir préparer ses enfants pour leur vie.
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