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    Memoria
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    55 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juillet 2022
    A Medellin, une femme hantée par un son qu’elle seule entend, se cherche. Un film contemplatif et sensoriel d’un ennui soporifique, sans rythme ni intrigue. Mais ça va, ça ne dure que 2h !
    Cinephille
    Cinephille

    137 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Pas convaincue par Memoria ni par Tilda Swinton. Contrairement à Oncle Bonmee ou Tropical malady je n’ai à aucun moment été ”perdue” dans l’atmosphère du film qui enchaîne des plans qui ne m’ont pas touchée. Le hiératisme de Swinton et sa bouche en permanence ouverte ont contribué à me laisser extérieure à cette quête du bang initial. Il ya évidemment une originalité et une photo qui signent l’œuvre de Weeraserhakul mais ça n’a pas suffi à me passionner.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 211 abonnés 4 030 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Entre drame et film expérimental, le réalisateur Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul signe avec “Memoria”, une œuvre sensorielle autour du personnage de Tilda Swinton. Celle-ci vit à Bogota en Colombie. Alors qu’elle est plongée dans un sommeil profond, elle est réveillée par un étrange bruit. Ce bruit résonnera dans sa tête au point de ne plus penser qu’à cela. Qu’était-ce donc cette détonation ? Était-ce seulement un rêve ? Grâce à “Memoria”, jamais l'errance n’avait été aussi belle. Cette quête énigmatique et personnelle, est une véritable poésie pour nos yeux. Nos oreilles quant à elles, sont admiratives de l’incroyable talent des ingénieurs son. Hypnotique.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    234 abonnés 1 603 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2021
    En quittant la Thaïlande pour tourner en Colombie, Apichatpong Weerasethakul n’a pas laissé derrière lui son cinéma si singulier. Il continue, en d’autres lieux, à creuser son sillon artistique. Mystère, lenteur, contemplation. La première moitié de Memoria est peut-être plus “narrative” qu’à l’accoutumée. Étrange, certes, doucement surréaliste, mais avec un je sais quoi qui capte davantage l’attention. La séquence avec l’ingénieur du son est étonnamment passionnante. On avance dans un récit “façon puzzle”. On n’y comprend pas grand-chose, comme le personnage principal. Mais on avance agréablement. Et le temps semble se diluer. Des tableaux d’une grande beauté statique ont un pouvoir quasi hypnotique. L’aventure sensorielle se double d’une réflexion sur la mémoire. La poésie se conjugue à une forme de méditation métaphysique où l’on se perd encore un peu plus, entre développements extatiques et développements soporifiques, entre rêverie les yeux ouverts et rêverie les yeux fermés. Un bang. Le Big Bang. Des extraterrestres. Pourquoi ? Pourquoi pas ? Le cinéma expérimental du réalisateur thaïlandais est toujours un défi à l’attention constante, mais, dans un registre associant le sibyllin et le zen, c’est assez inouï.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    104 abonnés 2 932 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 décembre 2023
    Certaines critiques sont pertinentes pour exprimer le vide lancinant du déroulé de ce film exotique et pourtant si humain. Du quotidien mêlé d'un brin d'ésotérisme qui fait se pâmer les pro de la masturbation intellectuelle.
    AZZZO
    AZZZO

    275 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2021
    Ce qu'il y a de chouette dans le cinéma de Apichatpong Weerasethakul, c'est sa lenteur, sa délicatesse, le contre-pied de cette ultra-modernité fatigante aux mouvements de caméra incessants et aux dix plans par secondes. Ce n'est pas du dandysme mais une quête sincère de réflexion sur la mémoire des hommes, celles des sons et des émotions qui nous relient au passé et aux autres. N'en dévoilons pas davantage. Certes, quelques plans sont interminables et l'ésotérisme de l'oeuvre peut prêter à sourire, mais qu'il est bon de vivre ce genre d'expérience cinématographique atypique.
    OSC4R _
    OSC4R _

    69 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    Wow. C’est impressionnant.

    Alors oui, ça a l’air chiant. Et même, ça devrait l’être. Mais ça l’est pas.

    2h10 et le film contient même pas 50 plans. Mais pourquoi s’encombrer quand les plans sont aussi bien ?

    Il travaille les sens, le son l’image bien sûr, mais les souvenirs aussi. Toujours minimaliste, on ressent des choses. C’est juste simple.

    J’ai envie de voir Weerasethakul faire de la peinture, ou de la bd. De l’image vraiment fixe.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2021
    Beau film très lent avec Twilda Swinton toujours magnétique. ...................,..., Vbbnn.
    StAude
    StAude

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2021
    Les plans de ce film sont juste fantastiques, de véritables tableaux composés avec simplicité et précision, enrichis d'une bande son bien adaptée qui crée l'atmosphère si spécifique du film. Et quel casting !
    Lionel Ahf
    Lionel Ahf

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 novembre 2021
    Le film n'a aucun intérêt. La narration est confuse et surtout le peu qu'on comprenne n'a aucun sens. C'est un pur produit culturel snob.
    Philippe C
    Philippe C

    7 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 janvier 2023
    C'est à se demander pourquoi les spectateurs boudent les salles obscures au profit d'autres supports (Dvd, Streaming, ...)
    Je me réjouis si je puis dire d'avoir essayé de voir ce film sur un Dvd emprunté, car, me déplacer au cinéma pour m'ennuyer (je reste poli) à ce point m'aurait franchement énervé. Comme cela avait été le cas pour "The tree of life". Bon c'est une autre histoire. Revenons à Memoria, mon épouse et moi l'avons vu en pointillé voire en accéléré! Tant c'est long, lent et déroutant. Je ne sais pourquoi, cela nous avait rappelé le visionnage du film "La flor" de Mariano Llinás . Avec des prises de vue qui durent des plombes sur ... rien !
    Enfin ceci est mon avis sur ce film. Avis, si j'ai bien compris par le jury du festival de Cannes et bon nombre de spectateurs si j'en crois la note moyenne supérieure à 3 sur 5.
    Réjane Rs
    Réjane Rs

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    0,5
    Publiée le 14 janvier 2022
    Le premier son vous défonce les tympans pour 10 à 15 minutes ensuite le film s’englue. Quitter la salle ou rester ? Le générique de fin -qui clôture une scène finale digne d’une série B insipide- ouvre la porte de la délivrance.
    Marko P
    Marko P

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    Une film littéralement stupéfiant. Déambulation onirique presque lynchienne (en plus bouddhiste), trip chamanique, film de science-fiction, l’expérience que propose Apichatpong Weerasethakul tend progressivement vers une forme de sidération hallucinatoire avec une dernière demi-heure incroyablement puissante (tout tient sur la bande son et le visage de Tilda Swinton) dont l’impact poursuit après la projection. Comme si cette déflagration dont elle cherche l’origine, sorte de mémoire collective empreinte d’animisme, s’était immiscée en nous. Une claque et son film le plus accessible, peut être, car on est intrigué du début à la fin en suivant la quête somnambulique de cette femme.
    JB D
    JB D

    5 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Dans le dernier plan (inoubliable) de son précédent film, « Cemetery of splendour », Weerasethakul nous abandonnait en suspens, perdus dans le regard hébété de son personnage. Un regard vide, celui d’une sidération psychique, où l’expérience de quelque chose de profond, d’inconnu (de jamais vu) finissait par créer un hors-soi. Et il y avait comme la promesse de nous rattraper au fil de son prochain long-métrage, que voici enfin, « Memoria ». Weerasethakul, tout d’abord, emmène son cinéma ailleurs, se fait l’étranger lui-même. Il tourne en Colombie, avec une actrice réputée (pour son talent mais aussi pour sa profusion de rôles parfois agaçants), en langue espagnole et anglaise. Cela suffit, et pourtant c’est magnifique de voir à quel point le cinéma de Weerasethakul est un art de l’adaptation ; il est central que le film se déroule ici et pas là-bas, et quand bien même, il garde ce mystère immédiat, énigmatique, des grands cinéastes : de ceux que l’on reconnaît à leur façon de filmer les arbres, le vent. (Qui d’autre? Ozu? Dreyer?). Ne serait-ce qu’à ce constat il me semble évident, plus que jamais, que Weerasethakul est devenu le maître du cinéma mondial, ni plus ni moins. En trois plans, longs, beaux, complexes, il se passe quelque chose, un regard sur le monde est posé : le cinéma est en marche.
    Au jamais-vu de « Cemetery of splendour » succède ici un jamais-entendu, au sens de l’inouï : le film s’attache à décrire avec précision et imagination l’univers sonore du monde. Il commence dans la tête d’une femme (un « bang » intime, qui se répète, signe d’anxiété avec lequel on se familiarise), éclate ici et là au coin d’une rue... et il devient mémoire, transmission, reproduction. Dans « Memoria » il y a trois grandes idées scénaristiques (mot que l’on oublie de dire chez Weerasethakul, mais qu’il faut bien dire) : l’acoustique, la paléontologie et la botanique. Etranges liens mais qui, bien sûr, sont des formes du monde, des actions de sens et, surtout, de signes ; car c’est bien un cinéma de signes que fait Weerasethakul, loin, bien loin des nécessités narratives du monde moderne. Lui, raconte une histoire comme un mage, avec des bribes, des sons, des emboîtements, des mondes entiers contenus dans une petite lanterne magique. Et son cinéma est si ouvert aux perceptions que tout signe finit par s’interpréter pour trouver notre place dans le monde. Jessica, victime de ce bang traumatique, cherche à comprendre, à donner un sens - pas médical, mais métaphysique. Comme toujours chez Weerasethakul on retrouvera le lien entre la ville et la campagne, qu’il filme avec un génie bien différent mais tout aussi clair que Murnau, et on retrouvera surtout le parcours des signes d’un plan dans un autre, réminiscence (l’os du crâne, le tunnel / les prénoms qui s’emmêlent comme dans une brèche temporelle / la question du double et de la réincarnation / les intermèdes musicaux) ou continuité - voir comment le passage d’un cadre à l’autre semble coulé grâce au mouvement intérieur et aux entrées de champ (les plans magiques avec le chien errant). Chez Weerasethakul, il y a la création (on invente, on produit le son), la protection (les fleurs) et la recherche (les ossements). Ainsi le film parvient à trouver le vertige magique qui fait du cinéma un endroit où l’on se perd en-dedans, dans l’acceptation d’un temps qui coule infiniment, à la recherche de soi, de ce que veut dire la sensation des choses, dans un temps qui est tellement le présent qu’il est halluciné par son propre déroulement. Surgissent des visions, calmes, bouleversantes, des images pures, des morceaux de nature que Weerasethakul ne cesse de filmer comme des petits carrés de paradis originel. Cinéma où l’on sent de quelle chaleur sont faits les rayons du soleil et de quel bruit sont faites les villes. Cinéma qui invente une mémoire au monde, jusqu’à cette ultime séquence où le son du passé, connecté par le toucher entre Jessica et Hernan, vient délivrer sa vérité. Cinéma thérapeutique où la métempsycose trouve sa traduction expressive immédiate, une simple image avivant des mondes entiers sous le regard du cinéaste. C’est la force de ce regard unique qui nous absorbe comme d’un acte sorcier, venant toucher loin, très loin, des émotions et des états qui nous étaient étrangers jusqu’alors - jusqu’à cette hébétude sans fonds.
    Weerasethakul est en cela absolument génial : il révèle l’ineffable en filmant d’infimes petits gestes abstraits, et pourtant, le monde est devant nous, énigmatique et grand.
    Miles S.
    Miles S.

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2021
    Ce film est magnifique. Il est certes un peu long mais c'est au spectateur de se laisser aller et à s'autoriser à entrer dans un état méditatif et a fermer parfois un œil.
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