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tupper
133 abonnés
1 382 critiques
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2,5
Publiée le 30 août 2020
Bien réalisé, bien interprété, c’est propre, peut être même trop propre. C’est sans doute ce qui n’a pas permis à cette histoire certes exceptionnelle en réalité de le rester au cinéma où elle paraît bien banale. Le principal intérêt est donc de découvrir l’histoire de Jean Seberg mais ce sera sans prendre son pied sur le plan cinématographique.
Très beau rôle pour l'excellente et très jolie Kristen Stewart, qui n'a plus rien à prouver. SEBERG est un bon biopic qui retrace le destin tragique et énigmatique de la belle actrice disparue.
Le biopic n'est pas une franche réussite. Le choix de centrer l'histoire sur un pan particulier de la vie de Jean Seberg est un peu dommage parce que la vie de l'actrice n'a pas suffisamment été adaptée par le passé pour s'empêcher d'en explorer plus. Parce qu'au final, même en ne gardant qu'une partie de sa vie, certains éléments restant un peu survolés, notamment ce fameux attachement au mouvement des Black Panthers, ressemblant plus à un caprice libertin de l'actrice qu'à un réel engagement politique. Il se dit que Jamal aurait également été manipulateur, arnaqueur et violent, rien de tout ça ici. Le choix de Kristen Stewart est réussi d'un point de vue physique mais rien à faire, quand elle exprime des émotions je ne les ressens pas, en plus du fait que pour interpréter une "midwestern girl" ça ne fonctionne pas vraiment. Pour Yvan Attal je trouve les critiques assez dures, son interprétation est assez monolithique, est-ce si différent du caractère de Romain Gary, je ne saurais pas le dire. Le personnage de Jack Salomon ressemble également à un pur personnage de fiction et pas d'apparition d'Hoover ici, tout juste est-il mentionné... Dans l'ensemble le film se tient mais de là à le recommander ou à s'intéresser plus à la vie de Jean Seberg, je trouve que le pari n'est pas réussi.
Même si le film a éludé certaines parties de la vie de l'actrice, il semble avoir été relativement fidèle à la réalité. Cependant le réalisateur aurait eu meilleur goût de choisir une actrice principale moins masculine, car Kristen Stewart ne respire pas la sensualité, ce qui altère la qualité cinématographique de l'ensemble. Dommage
Pas assez radical pour tenir lieu de parabole contemporaine, pas assez raté pour être jeté tout entier avec l’eau du bain : Seberg est un film imparfait mais digne de curiosité, doublé d’un terrain de jeu idéal pour son actrice, sans conteste l’une des meilleures de sa génération.
Révélation du Hollywood classique puis égérie de la Nouvelle Vague française, Jean Seberg aurait pu faire partie du panthéon des grandes stars d’Hollywood et marcher pour l’éternité aux côtés des Lauren Bacall, Shirley MacLaine et autres Ingrid Bergman. Las, la vie nous réserve parfois de bien cruelles surprises. A l’aube des années 70, la jeune femme se rapproche des Black Panthers, qui continuent alors de secouer une société américaine toujours très policée. A l’occasion d’une rencontre dans un avion, elle se laisse séduire par Hakim Jamal, membre important de l’organisation, qui devient son amant. Sans le savoir, ce sera pour la jeune actrice rebelle le début d’une campagne de harcèlement moral d’une cruauté sans pareille, opération orchestrée par le F.B.I. ultra-conservateur de J. Edgar Hoover.
Jean Seberg en Jeanne d’Arc livrée aux flammes, c’est là la toute première image du film, inspiré du Sainte Jeanne d’Otto Preminger (1957), qui marquait ses débuts au cinéma. Seberg martyre de l’obscurantisme, une vision doublement chargée de sens, car en plus d’associer ces deux figures célèbres aux destins funestes, cette scène a bien failli virer au drame, Seberg manquant de finir carbonisée le jour du tournage. Restera de cet épisode une cicatrice que les mains d’Hakim découvriront lors de leurs premiers ébats, comme une annonce des souffrances à venir. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2020/07/25/seberg/)
Film intéressant avec son histoire vraie méconnue. Mais la réalisations et dialogue sont assez plats. Kristen Stewart y met du sien mais n'est pas à l'auteur du drame psychologique.
La vie de Jean Seberg recèlera toujours des zones d'ombre et sa mort restera une énigme, même si la thèse du suicide reste privilégiée. Quoi qu'il en soit, elle est morte jeune et sa personnalité, autant que sa beauté, en font le genre d'icône qui contribue à la légende mortifère du cinéma américain. Avec une petite touche française quant à son mariage avec Romain Gary, lui-même suicidé, un an après son ex-femme. Seberg, de Benedict Andrews, est un biopic partiel, qui s'intéresse à une période donnée de l'actrice, au moment de son engagement auprès des Black Panthers, au point de devenir une cible pour le FBI. Le film, portrait assez peu convaincant de la vendeuse de journaux d'A bout de souffle, choisit un contrepoint en suivant un enquêteur du FBI, avec ses états d'âme, et sa propre vie de famille, qui n'a strictement aucun intérêt. Très sage dans sa mise en scène, Seberg a visiblement pour but de revenir sur les agissements de l'agence américaine pilotée par Hoover, ce qui n'apprendra rien à ceux qui sont familiers avec cette période américaine paranoïaque. Hormis la reconstitution soignée des années 70 et l'interprétation habitée de Kirsten Stewart, il y a peu de choses à louer dans ce thriller sans âme et certainement pas l'incarnation molle de Gary par Yvan Attal. Maintenant, si cela peut permettre à certains de redécouvrir les films de Jean Seberg, par exemple le sublime Lilith de Robert Rossen, c'est déjà ça.
Un projet intéressant que d'évoquer cette actrice et femme, sympathisante de la cause des Black panthers, assez méconnue du grand public. Prise pour cible par le FBI, l'aspect psychologique est bien retranscrit. Pour autant, l'intrigue a bien du mal à se lancer, à progresser avec une forte tension et donc à passionner sur la durée. Le choix de K. Stewart est judicieux du point de vue de la ressemblance avec J. Seberg.
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18 103 critiques
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2,0
Publiée le 30 juillet 2020
Ce film a échoué pour moi compte tenu du sujet qu'il tente de décrire. Je ne connaissais pas d'histoire sur cette actrice et sa vie mais j'ai lu après avoir regardé ce film et je peux dire qu'ils n'ont pas réussi à présenter sa vie et ses mouvements militants. Ce film a également changé certains points de sa vie réelle ce qui est nul compte tenu du fait que Benedict Andrews essaye de faire une sorte de biopic. Kristen Stewart donne le meilleur d'elle-même dans ce rôle mais elle ne s'est pas démarquée et n'a pas pris soin de son personnage. Seberg est un film qui présente un potentiel gaspillé qui pourrait finir par être un bon film si c'était fait de la bonne manière...
Un épisode habituellement peu évoqué de la carrière de Jean Seberg : son implication totale dans le mouvement des Black Panther qu’elle soutient depuis l’âge de 14 ans. Avec le succès grandissant de cette comédienne, le FBI met en place tout un processus afin de la déstabiliser. Benedict Andrews le réalisateur la suit quasiment pas à pas dans la prise de conscience des risques qu’elle encourt à trop vouloir se démarquer du système hollywoodien. C’est joliment mené par une comédienne qui à mes yeux demeure exceptionnelle à chaque film. Aux côtés de Kristen Stewart, on note la présence fugace d’Yvan Attal , en Romain Gary parfaitement joué, lui aussi. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Totalement investie dans le rôle de l'actrice Jean Seberg, Kristen Stewart donne vie à l'actrice iconique avec une belle véracité. Le choix du réalisateur de s’intéresser davantage au militantisme envers la cause des noirs de l'interprète de " A bout de souffle" est passionnant et prouve les dérives du FBI récemment créé par l'insupportable Edgard Hoover, dont l'intrusion dans dans la vie de Marilyn Monroe avait causé les mêmes conséquences. Passionnant.
le film s'appui sur la période de la fin des années 60 et sa liaison avec l'écrivain Romain Gary, campé mollement par Yvan Attal ,la faute à un metteur en scène peu inspiré ,ou plutôt bridé par les peu de moyens consacré à la reconstitution d'époque ( en effet nos deux protagonistes ne côtoient aucun acteurs de l'époque pourtant riches en stars ...) le film s'attarde au contraire sur la pression opéré par le FBI sur Jean seberg,au moment du black power.