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Giorgio G.
3 abonnés
24 critiques
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0,5
Publiée le 28 avril 2021
Un film sans tête ni queue. On a l'impression qu'il s'agit d'un film français sous-traité au moins offrant. Les citations grossières le rendent aussi pretentieux et antipatique. À eviter absolulent. Honte à Telerama qui ose donner TT. Ça sent la recension payée.
Film policier sous un angle nouveau, loin des films d'action Américain! L'intrigue se joue sur plusieurs plans et vous êtes forcément happé. Le dénouement est plein de finesse.. A voir sans hésitations!
Meilleur film de Corneliu Porumboiu à ce jour, qui n'est pas mon cinéaste roumain préféré, Les siffleurs possède une grande richesse de ses thématiques, un scénario alambiqué mais astucieux et une mise en scène un peu poseuse mais très élaborée. Les défauts cités, qui nuisent à la vision de ce film, s'effacent dans la durée de la force de ce film qui est un hommage au grand film noir avec sa superbe femme fatale, son intrigue nébuleuse, sa qualité de la photographie et son improbable dénouement. Il est bien un film qui, malgré les réserves qu'on lui porte, mérite une nouvelle vision. Les siffleurs traite du problème du langage, plusieurs langues sont parlées : l'anglais, l'espagnol, le français et le parlé "sifflé". Fort en rebondissements qui vont croissants au fur à mesure du développement de l'intrigue, le film est conclu de façon captivante, violence et émotions s'entrechoquent. Difficile à suivre car le film se joue des différentes strates de temps entre flash forward et flash back, les personnages finissent par émouvoir et Les siffleurs par plaire assez.
Un flic corrompu, une femme fatale, des trafiquants de drogue, des coups de feu et des airs d'opéra ! Coirneliu Porumboiu compose un polar jubilatoire où le héros, un policier qui accepte (ou pas) de se laisser corrompre doit apprendre la langue sifflée. Pas de temps mort, des rebondissements inattendus. Un vrai plaisir.
“Les Siffleurs” est un polar roumain découvert discrètement en compétition officielle du Festival de Cannes 2019. Cristi est un inspecteur de police de Bucarest corrompu par des trafiquants de drogue. Mis à l’écoute par ses supérieurs, il embarque malgré tout sur l’île de la Gomera pour libérer un mafieux de prison et récupérer les millions cachés. Il sera formé à une langue sifflée ancestrale pour communiquer avec les autres bandits sans se faire repérer. Corneliu Porumboiu réalise son long-métrage par chapitrage et casse les procédés du genre en faisant régulièrement tourner ses séquences en absurde. Malgré l’originalité de certains faits, le film ne parvient pas à sortir des sentiers battus. “Les Siffleurs” semble être mis en scène de façon automatique, privant alors les personnages de toute émotion. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Hommage au cinéma noir américain, ce film roumain qui se déroule en partie sous le soleil d’Espagne prend la forme d’une intrigue policière trouble dans lequel on croise des femmes fatales, des magistrats pugnaces, des flics corrompus et des malfrats en nombre. Il met aussi en lumière le fascinant silbo, langue sifflée utilisée par les habitants de l’île de La Gomera aux Canaries. Mais à force d’embarquer le spectateur sur des fausses pistes, Les siffleurs finit par le perdre quelque peu dans son récit déstructuré, dense et complexe. Intéressant à condition de bien s’accrocher.
Une vraie curiosité : les acteurs sont excellents, la réalisation est très bonne, le film regorge de bonnes idées et l'ambiance est très réussie. Si le scénario n'était pas aussi bancal, ce serait un excellent film.
Scénario et montage complexes pour un exercice de style en forme d'hommage au film noir. Pas toujours très crédible et avec des acteurs monolithiques, mais plaisant à regarder.
La trame est bonne, les acteurs plutôt bons, la réalisation intéressante malgré certaines références trop explicites mais alors le montage, respectivement l'ordre donné dans cette histoire déjà plutôt compliquée est un échec et rend le scénario difficile à comprendre.
Visuellement un bon moment mais gare au mal de tête consécutif au démêlage de l'écheveau Romano-hispanique.
"La Gomera" est un polar sur fond de satire sur la corruption policière qui met en scène un inspecteur de police embarqué dans une affaire mêlant trafiquants de drogue et flics corrompus. Corneliu Porumboiu nous fait découvrir son histoire à travers un récit construit sous la forme d'un puzzle avec des éléments que l'on découvre au fur et à mesure. Honnêtement, l'intrigue est parfois confuse et cette séparation par chapitres rend le récit un peu brouillon, mais l'histoire n'est jamais ennuyeuse. Avec les personnages utilisés, on ne sait pas qui sont les gentils et qui sont les méchants, ce qui nous laisse sur nos gardes durant tout le film. Il y a d'ailleurs pas mal de rebondissements et de trahisons en tout genre. Le style est particulier, mais le film est pas mal. Il faut juste avoir la patience, car la dernière partie est de qualité.
4 546 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 19 janvier 2021
Un film très mal écrit avec d'énormes trous dans l'intrigue et des dialogues si mécaniques. Une musique générique, un très mauvais jeu des acteurs roumains. Le film était trop long d'une heure. Une tendance à la comédie noire qui n'avait pas sa raison d'être. La scène de sexe a été exagérément jouée de façon si méchante et ringarde. Le seul point positif de ce film est que la réalisation a été réduite à sa plus simple expression c'est-à-dire qu'elle a capturé la sensation de l'espace. Quand il n'y avait pas de tremblements ou de panoramiques trop rapides. Aucun design sonore qui aurait pu améliorer cette histoire. Et il y a beaucoup de choses à dire à part ça...
Idée de départ originale , paysages de la Gomera, belles gueules , quelques bonnes trouvailles de mise en scène . Tout cela pouvait donner un très bon film , seulement voilà , la direction d'acteurs un peu légère, le rythme inégal et surtout les incohérences et méandres scénaristiques plombent l'ensemble. Intéressant à plus d'un titre mais inégal .
Auteur-cinéaste de la Nouvelle Vague du cinéma roumain aux côtés de Cristian Mungiu et Cristi Puiu notamment, Corneliu Porumboiu a vu la quasi-totalité de ses réalisations sélectionnées par le festival de Cannes. Dès 2006, une Caméra d’or venait honorer 12h08 à l’est de Bucarest, un premier long métrage marqué d’une belle radicalité. La section parallèle Un certain regard a permis au cinéaste roumain de voir récompenser d’autres de ses réalisations : Policier, adjectif en 2009 puis Le trésor en 2015. En 2019, Les siffleurs a été le premier film de Porumboiu à concourir en sélection officielle, sans succès. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/01/21/les-siffleurs/
Contrairement à ce que l'on peut voir dans la bande annonce, le Silbo (ou langage sifflé) ne représente qu'une infime partie de l'intrigue de ce film roumain. Cela ressemble plutôt à un long-métrage sombre de moyenne facture à l'humour noir. Le découpage en chapitres m'a semblé assez déstabilisant dans le sens où la chronologie des faits est approximative. Cette œuvre vaut surtout par la qualité de ses interprètes, et en tout premier lieu, par le charisme et la beauté de Catrinel Marlon (Gilda) qui illumine ce film déroutant.