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jcgonzales
6 abonnés
125 critiques
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3,5
Publiée le 12 janvier 2020
Noirceur quand tu nous tiens… Polar sur fond de Silbo à La Gomera, je n’ai pu m’empêcher de penser à Féloche, et puis un thriller Roumain présenté à Cannes 2019, il n’en fallait pas plus pour me motiver. Que des méchants, de la corruption, des écoutes et des caméras omniprésentes, stigmates de la Securitat, l’intrigues est alambiquée comme il faut, et le montage malmène le spectateur, mais on s’y retrouve et tout se tient. Les cours de Silbo, l’apprentissage et la mise en pratique dans ce contexte constitue une trame très originale.
Bonne facture, bons acteurs, mais scénario décousu, voire incompréhensible. Le langage sifflé est toujours fascinant, mais « Sibel" est à cet égard infiniment supérieur.
J'aurais adoré conseiller ce film ! Vous dire qu'il est jubilatoire,extrêmement divertissant,etc...Mais je ne peux pas car pour moi le principal défaut de ce film est son hermétisme total vis à vis de l'intrigue qui gâche une bonne partie du plaisir. On voit où le réalisateur a voulu en venir à multiplier les clins d’œil & à respecter les codes du genre (femme fatalespoiler: ,bain de sang final ,qui double qui ?) mais à force de tout alourdir & d'égarer le spectateur ,un certain ennui se dégage du film.Le sifflement est d'ailleurs totalement sous-utilisé. La fin du film est d'un kitsch achevé par ailleurs .
Un polar noir élégant et séduisant, à l’intrigue déstructurée mais prenante autour d’un flic roumain corrompu, interprété par un impeccable Vlad Ivanov, accompagné par une BO grandiose.
Vrai film noir, austère, " les siffleurs" vaut avant tout pour son idée originale de nous faire découvrir une langue sifflée dans les Canaries, à l'origine crée par des berbères. Une langue qui ici permet de correspondre discrètement par des maffieux sans pouvoir être repéré. Sur un scénario à tiroir où chacun joue sa propre partition, dans les décors arides de paysages volcaniques, le film se déroule à la manière d'une tragédie grecque. Minimaliste et plutôt efficace.
Excellent ce film policier décalé où les pas tout à fait méchants gagnent. Un policier corrompu va aider un gang en apprenant une langue sifflée à Ténériffe. En fait des langues sifflées il en existe des tas, c'est étonnant. C'est par cette langue que les membres du gang vont communiquer. Entre temps, le mauvais flic, pas tant que sa supérieure, va tomber amoureux et fera tout pour qu'elle ne soit pas tuée. Bref, beaucoup de morts, des méchants, des bons, des à moitié méchants, etc. Un suspens qui sait tenir en haleine.
Film réalisé à la façon cubiste, expression reprise d'une critique mais c'est tout à fait ça. Une façon qui peut sembler déstabilisante et compliquée comme un tableau cubiste mais c'est bien fait, original et intéressant. Un polar noir mais pas si noir qu' il ne le paraît avec du suspens, de l'humour en filigrane et de belles prises de vue. Le tout sans vulgarité est dosé d'une maniere savante.
Le cinéaste connaît ses classiques du film noir et c'est bien agréable de partager les codes avec lui dans une mise en scène maîtrisée. Les pièces du puzzle s'emboîtent sans friction, et la référence au langage sifflé apporte une touche d originalité bienvenue. Un film jubilatoire.
« Les siffleurs » est loin d’être le premier long-métrage du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu et le seul intérêt de ce film est l’emploi entre les « méchants » d’une langue sifflée – ici dans les îles Canaries – comme il en persiste encore une en France, dans la vallée d'Aas dans le Béarn. Sinon la trame de ce film policier qui se déroule entre Bucarest et les Canaries est on ne peut plus complexe voire incompréhensible car tout le monde double voire « triple » l’autre pour finalement un résultat loin d’être crédible qui lui se déroule à Singapour dans le parc boisé « illuminé » d’un grand hôtel ! La facture du film est assez banale avec des références cinématographiques plutôt grossières (L’héroïne s’appelle Gilda ; scène évoquant psychose ; scène tournée dans un décor de ranch ; scène dans une cinémathèque…). A noter que le titre original du film est « La Gomera » du nom de la deuxième île des Canaries … titre qui n’aurait probablement pas retenu mon attention !
Certes, le film propose une approche un peu différente du polar habituel grâce à un montage déconstruit et un concept intéressant. Malheureusement l'intrigue se perd dans un scénario trop inutilement alambiqué, et les personnages manquent d'épaisseur.
Le réalisateur compose une ingénieuse narration qui tient en haleine tout le long. Pour autant, le film pêche quelque peu dans son final, certes maîtrisé, mais qui manque cruellement de panache.
Un polar roumain où l'écriture cinématographique de Corneliu Porumboiu semble s'amuser à compliquer les choses pour perdre les spectateurs, Catrinel Marlon illumine le film par sa très grande beauté malheureusement l'histoire sentimentale n'est pas très émouvante.
Obsédé par le formalisme de sa mise en scène qui s’efforce, par tous les moyens, de construire une ambiance de polar couplé avec l’étrangeté et la sensualité d’un cadre dépaysant – les Canaries –, La Gomera oublie de soigner sa cohérence, confond le mystère et l’illisibilité causée par une pulvérisation de la chronologie en une série de scènes qui ne s’influencent guère parce qu’elles semblent se suffire à elles-mêmes. On finit par se demander où le réalisateur veut en venir : il délaisse la langue sifflée pour fanfaronner avec ses images et se délecter du spectacle gratuit des corps nus de ses acteurs. Le recours quasi automatique à l’opéra achève cette impression de grandiloquence maladroite dans la mesure où elle n’est à aucun moment justifiée. En résulte un film boursouflé, gonflé aux grands airs, bien réalisé en somme mais terriblement artificiel.
dommage....c'est raté ! aucune presentation de personnages, aucune profondeur ni emotions, on ne sait pas ou on va cela est decousu et c'est dommage, le coté poetique de la façon de communiquer aurait pu donner plus d'inspiration au realisateur, mais on a l'impression d'arriver dans le film sans avoir vu le debut tant cela est confus ........