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    Une Pluie sans fin
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    145 critiques spectateurs

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    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2018
    Il pleut beaucoup dans cette contrée sombre de la Chine, à l’aube du passage à l’an 2000. Il pleut d’autant plus que ce sont les dernières années d’une industrie vieillissante avant l’apogée du monde moderne capitaliste avec ses errements, ses contradictions et ses espoirs. « Une pluie sans fin » est un film à la limite du récit policier, du récit sociologique et du pensum politique. Plus qu’une histoire sordide de crimes de femmes, le long-métrage raconte le passage entre le communisme d’antan, bureaucratique et austère, et le fleurissement capitaliste de Hong-Kong. Il raconte, au détour de ces assassinats terribles, le désenchantement à venir de centaines de milliers d’ouvriers, nourris à la rigueur bureaucratique des organisations marxistes, qui devront faire face au chômage, à la disqualification, et tout simplement à la mort sociale.

    Tout cela est mis en scène à travers le regard de Yu Guowei, le chef de la sécurité de son usine, dévoué sans limite à son entreprise et au respect de la loi. Il parvient à s’immiscer dans l’enquête que conduit la police débordée du fait de manque de moyens et de l’abondance de délits dans la région. C’est une époque où un chef de sécurité n’est paradoxalement pas tenu le cadre rigide du travail. Il vaque autant à la sécurité intérieure de l’usine qu’à celle de la ville où il habite.

    La résolution des crimes qui hantent la ville ouvrière n’est pas le centre du film. Ou bien si le spectateur en attend beaucoup, il risque fort d’être déçu. Le long-métrage est d’abord le regard sur un pays fatigué qui est au bord de l’implosion. D’ailleurs, la météo signe le passage d’un univers à l’autre, comme si, après la pluie, devait succéder le soleil. On est littéralement happé par cette histoire lourde, brumeuse, au sens propre comme au sens figuré, tant abondent les routes boueuses et les plaines creusées par l’eau. L’espoir est mince au milieu de ces torrents de pluies.

    On imagine aisément les contraintes que le réalisateur a dû subir pour tourner ce film et réunir le budget. Cela rend ces plus de deux heures de film d’autant plus admirables. Le réalisateur reconstitue deux mondes totalement antagonistes avec en ligne de mire, celui laissé par les ruines de la vieille industrie. En quelque sorte, « Une pluie sans fin » décrit avec brio l’ambiguïté politique de la Chine communiste, capable de produire pauvreté et chômage. On ressort trempé de ce film par l’horreur d’un nouveau monde qui peine à exister.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2018
    Un film d’atmosphère glauque et noir dans la Chine pré révolution libérale. Tout le film tourne autour d’une usine qui a quasiment un rôle à part entière au même titre que les acteurs.

    La principale qualité du film est pour moi le dénouement pour une fois inattendu : c’est tellement convenu parfois que la surprise n’en est que plus appréciable. Le spectateur est scotché a son siège, se remémorant les scènes précédentes pour raccrocher les wagons et quand ils le sont, clapping !

    J’ai aussi retenu une autre scène : celle de la remise des récompenses pour les ouvriers. Beaucoup d’acteurs et une reconstitution assez minutieuse de ce que cela pouvait etre donnent à ces quelques minutes valeur de reportage.

    Je ne sais pas si le genre du polar est très prise en Chine, j’avais l’impression peut-etre à tort que leur cinéma relevait beaucoup de la poésie ou de la comédie de mœurs, mais l’exercice – certes académique- est plutot reussi.
    PaulGe G
    PaulGe G

    107 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2018
    fin de 20 ème siècle au sud de la chine une pluie diluvienne s'abat sur une ville de province. un décor sombre et glauque annonce une fin de règne , a partir de ce postulat le réalisateur signe une oeuvre déconcertante ou l'homme est presque un fantôme du régime qui s'effondre. sous couvert d'une enquête pour découvrir l'auteur de crimes sur de jeunes femmes le sujet s'attarde plus sur la vie ou même l'amour est triste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 août 2018
    Premier long métrage de l'ex directeur photo Dong Yue, Une Pluie Sans Fin s'inscrit dans le registre du néo-noir.
    Tout au long de la projection, on suivra les mésaventures de Yu Guowei, chef de la sécurité d'une usine, où il aidera la police de la ville à résoudre une affaire de féminicide qui peine à avancer.

    Comme le titre du film nous l'indique, la majeure partie des lieux du film se retrouvent plongés sous une pluie battante, donnant ainsi matière à faire au directeur de la photographie pour nous offrir de belles images et à plonger le film dans une ambiance délétère.
    Comme si la pluie les affectait, les protagonistes sont désabusées (que ça soit par la situation économico-sociale du pays ou par l'enquête qui peine à progresser) et les sentiments généraux procurés par le film sont la résignation et la tristesse qui émanent de cette sombre période.

    Le film se divise principalement en deux parties avec une première où on découvre les lieux, l'enquête et la situation de cette période historique, tandis que la seconde (sans divulgâcher quoi que ça soit) s'intéresse aux développements de deux personnages. La progression psychologique de Yu se détériorera (comme si la pluie effaçait sa lucidité) pour finalement plonger le spectateur dans une chute dans l'abîme qui semblait inévitable.

    Sans révolutionner le genre, Une Pluie Sans Fin vaut le détour pour son atmosphère réussie, pour la psychologie de ses personnages travaillées et pour sa photographie.
    ripolinb
    ripolinb

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2018
    Un polar ? Plutôt une histoire de la Chine, rempli de belles images, de beaucoup de tendresse et de désillusions.
    Des femmes un peu trop jolies pour être crédibles.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2018
    Sympa. On ressent bien la pâte du cinéma asiatique. Il y a de beaux plans accompagnés d'une belle photographie. Les acteurs sont pas mauvais. La scène du restaurant est d'athologie et cela m'a rappelé des souvenirs ... pas trop de temps morts et beaucoup de rebondissements voire quelques mystères, on reste dans le flou et ça, j'aime. Le titre est évocateur et d'ailleurs quand je suis sorti de la salle ... il pleuvait à torrent ! Donc, bien dans l'ambiance. Celle ci (dans le film) est assez réussi. Après, j'ai quelques reproches à faire comme certaines longueurs, le fait que les 15 dernières minutes soient en trop et aussi dommage que la BOBsoit aussi légère car elle est bonne. Au final, ça ressemble à "The Chaser" mais ... en moins bien même si ça reste un bon long métrage. 13/20.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 août 2018
    Une plongée hallucinante dans la psychose d'un agent de sécurité d'une usine près de laquelle une série de meurtres ont été commis. Autant le dire tout de suite, l'intrigue n'est pas policière mais bien le cheminement et le ressenti de cette affaire dans ce cerveau malade où il pleut tout le temps. L'imagination ou plutôt l'interprétation du réel qu'il en donne déconcerte. Perturbé par sa psychose il se voit chef de la sécurité, récompensé comme employé modèle, appelé Maestro par ses collègues... Sa souffrance, son rapport aux femmes et à son amie "qu'il ne touche pas" conduiront le héros à une issue fatale.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2018
    « Une pluie sans fin », le premier long métrage du chinois Dong Yue étant pour 90 % du film un immense flash-back, il est tentant de penser de suite qui est le coupable mais le cinéaste nous mène sur quelques fausses pistes et Yu (chef de sécurité dans une grande aciérie) va de son côté mener de façon obsessionnelle son enquête sur un serial killer qui s’avérera in fine plus efficace que celle du commissaire chargé de l’affaire … avec à la fin quelques révélations bluffantes.
    A cette histoire policière, l’auteur a – je pense – le tort d’y mêler une histoire d’amour impossible entre Yu (l’aspirant policier) et Yanzi (la prostituée devenue coiffeuse rêvant d’un avenir encore meilleur) sans développer le pourquoi de cet impossible amour, et aussi un moment particulier de l’histoire de la Chine avec la rétrocession de Hong-Kong en 1997 et la fermeture de grandes usines devenues non rentables avec toute la misère sociale qui en découle. Il s’agit probablement de 3 rêves inassouvis : Yu ne pourra jamais être policier, Yansi n’ira pas à Hong Kong et l’aciérie sera dénationalisée puis fermée.
    Malgré de très beaux plans et des tonalités remarquables dans les gris et les marrons, Dong Yue nous « embourbe » au sens littéral du terme dans de trop longues courses/poursuites sous la pluie dans la boue ou dans l’atmosphère oppressante d’une aciérie avec un milieu de film qui m’a paru durer des heures bien que le film ne dure que 1 h 59 !
    Dommage à mon sens car ce film montre des personnages touchants et une société chinoise méconnue avec les bureaux austères de la police, des troquets miteux dans une ville bâtie pour 3 usines, des logements insalubres, des ouvriers mis au chômage qui vont assister avec une grande nostalgie à la destruction de leur usine qui fut en son temps une fierté de la grandeur chinoise.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 août 2018
    Si l’on oublie cette impression que le film Une pluie sans fin ressemble un peu trop à Memories of murders, ce thriller chinois est finalement plutôt bon. Une première partie dynamique et intéressante qui n’arrivera pas à garder le même rythme durant la seconde partie. Tandis que la troisième partie se partage entre le fait que l’on a l’impression de partir un peu dans n’importe quoi pour se retrouver avec un twist final plutôt bien trouvé et surprenant finalement. Ce qui marquera le plus, c’est que pour une première réalisation, Dong Yue nous offre une réalisation réfléchie avec une image soignée avec le souci du moindre détail. Première production pour Dong Yue qui démontre déjà un assez haut niveau côté réalisation. Il faut tout de même s’accrocher lors du visionnage d’une pluie sans fin, mais ce thriller contentera tout fan de bon thriller asiatique.
    patosud26
    patosud26

    103 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2018
    Une pluie sans fin, c'est l'histoire d'un homme, qui n'est pas policier, mais agent de sécurité dans une entreprise, prêt à tout pour trouver un meurtrier en série. L'atmosphère est sombre, tendue, même dans les moments d'apaisement. Les acteurs sont réellement remarquables car contrairement à un blockbuster américain, ils ne sont pas portés par un enchaînement d'effets visuels et d'actions. Du coup, cela permet au public de ressentir des émotions plus pures, plus étendues. Dans son envie de trouver cet assassin, il ira jusqu'au bout, ne s’embarrassant pas de scrupules, devenant lui-même de plus en plus sombre au fil de l'histoire.
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2018
    Récompensé par le Grand Prix au Festival du film policier de Beaune, ‘’Une pluie sans fin’’ est le premier film du réalisateur chinois Dong Yue.

    L’histoire se situe en Chine, à la fin des années 90. Dans la déprimante ville de Hengyang, le détective Yu s’investit dans la traque d’un serial killer, lequel en est à sa troisième victime. Parallèlement à cette poursuite qui tournera mal, le film narre aussi l’étrange relation entre Yu et Yanzi, une femme dont le rêve est de monter un salon de coiffure à Hong-Kong.

    ‘’Une pluie sans fin’’ pourrait être renommé Une déprime sans fin tant c’est un film d’une mélancolie et d’une tristesse infinie. Visuellement d’abord, le film étonne par ses teintes et ses couleurs ultra-désaturées. Les lumières sont ternes, le rendu est volontairement déprimant. Ce travail esthétique illustre le thème principal du film : le mal être vécu par des êtres dans une ville en train de mourir. Si depuis quelques temps, des comparaisons entre ‘’Seven’’ (David Fincher, 1995) et ‘’Une pluie sans fin’’ sont émises, ce n’est certainement pas par hasard. La similitude entre les deux films ne se situe pas au niveau de leur intrigue ou de leur esthétique, mais au niveau des lieux. Dans ces deux films, la ville est presque un personnage principal à elle seule. Une ville poisseuseoù la pluie ne cesse de tomber. Une ville contaminé par le Mal. Une ville enfin que bon nombre de protagonistes veulent quitter. Dans ce film, l’intrigue passe en second plan derrière cette lourde atmosphère qui pèse sur les personnages. Des personnages, qui, malgré leur désir de quitter cette ville s’en révèle être les prisonniers. Yanzi dont le rêve est de quitter Hengyang pour Hong-Kong avec Yu se rendra compte que c’est impossible. spoiler: Yu étant trop obnubilé par le meurtrier, Yanzi finira par se suicider.
    Le commissaire Zhang, au regard complètement désabusé sur le monde (‘’le monde devient fou’’ dira t’il) voudrait retourner dans son village. spoiler: Ce qu’il ne fera jamais, il finira par tomber malade et atterrira dans une maison de retraite.
    Et puis bien sûr, il y a Yu. Il est au début du film le seul protagoniste à vouloir rester à Hengyang. Très content d’avoir été nommé employée modèle de l’usine dans lequel il travaille, Yu refuse les promotions que lui promettent tous ses collègues. Pourtant, son comportement va être aussi de plus en plus désespéré. Car dans cette ville maudite, le tueur n’est que l’émanation et l’expression du désespoir qui se tapit au fond de chaque homme. Une ville qui à la fin du film est symboliquement morte (une usine est détruite). spoiler: C’est dans cette fin que Yu décide enfin de quitter la ville. Mais comme on l’a vu, Hengyang semble retenir éternellement ses habitants. Au moment où Yu s’apprête à partir, son bus… tombe en panne. Et, symbolique magnifique, la neige remplace la pluie
    . Ultime preuve de la mort définitive de cette ville, de ses habitants, et finalement d’une époque.

    Le drame est donc pleinement réussi. Hélas, il est regrettable que, derrière, le polar ne suive pas. l’intrigue policière n’est pas seulement trop simpliste, elle est aussi clichetonneuse. Pire, si on peut penser de temps en temps à ‘’Seven’’, il y a un autre film auquel on pense toujours : ‘’Memories of murder’’ de Bong Joon-ho, sorti en 2004. les points communs entre les deux films crèvent (trop) les yeux. Formellement d’abord, l’aspect terne de la photographie sort tout droit de ‘’Memories of murder’’. Ensuite, si ‘’Une pluie sans fin’’ se situe dans un plus grand centre urbain que celui de ‘’Memories of murder’’, deux usines jouent un rôle important. Usines qui seront chacune le théâtre d’une course poursuite. Mais c’est surtout scénaristiquement que Dong Yue pille le chef-d’oeuvre coréen. Excepté la relation entre Yu et Yanzi, presque tout vient du film de Bong Joon-ho. On retrouve ainsi : un détective d’abord sûr de lui qui va peu à peu perdre pied, un supérieur blasé, un flic qui va y laisser sa vie, un meurtrier qui tue des jeunes femmes sous la pluie et dont on ne verra jamais le visage, un passage à tabac d’un innocent, le retour du héros des années plus tard sur les lieus du crime… C’est assez bête, mais ces trop nombreuses similitudes empêchent ‘’Une pluie sans fin’’ d’être considéré comme un film original. C’est plus un remake inavoué à la sauce chinoise.

    ‘’Une pluie sans fin’’ malgré son aspect de polar déjà-vu est une bonne surprise. Car le drame d’une homme qui passera à côté de sa vie est ici éminemment poignant. Un premier film prometteur, d’un réalisateur qui a peut-être un peu trop vu ‘’Memories of Murder’’. En même temps, comment lui donner tort ?
    Daniel C.
    Daniel C.

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 août 2018
    Quel film! Quel dextérité...un joyau où tout est calculé et fait à la perfection. Que dire de l’image, la caméra? Elle caresse les personnages et surtout l’environnement incroyable, cette usine, ces lieux qui sont sans doute le personnage principal. Cette fausse naïveté construite pour nous amener à nous perdre au gré des personnages secondaires et à nous interroger...
    Un film qui rend intelligent.
    bfredd9
    bfredd9

    25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2018
    Comment un employé modèle va de désillusions en désillusions sur les plans professionnels et sentimentaux.
    Une belle représentation d'une Chine des industries lourdes et de sa vision encore très collectiviste de l'organisation du travail. On a l'impression de toucher la réalité de la vie dure des chinois avant que leur économie n'aie décollé.
    L'histoire sentimentale reste pleine de mystères.
    Un film passionnant.
    this is my movies
    this is my movies

    694 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2018
    Pas grand chose à dire sur ce film malheureusement. C'est beau, c'est plutôt bien filmé, ça a une thématique intéressante, le scénario a quelques twists bien vus, sans trop appuyés ses effets, mais voilà, c'est long, c'est long et c'est pénible à suivre, c'est mou et ça ne raconte pas grand chose. Alors oui, il pleut et l'ambiance humide est bien rendue, mais on est loin de "Seven" ou encore du "Memories of murder", c'est parfois énervant à suivre et ça se supporte difficilement jusqu'à la fin. Mais bon, ça trouvera sûrement des admirateurs. Je n'en fais partie mais il faut reconnaître qu'il y a du talent à la base.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    51 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 août 2018
    Yu Guowei sort de prison en 2008. Flash-back aussitôt (j’avais cru à un faux raccord en raison de la différence d’éclairage !) en 1997. Une jeune femme est retrouvée morte, tuée d’un coup de couteau dans la carotide. Yu Guowei, agent de sécurité dans la fonderie de la ville, malgré le mépris de la police à son égard, mène l’enquête jusqu'à l'obsession... Un film confus, certes bien poisseux, bien pluvieux, bien sombre (le soleil n’apparait jamais !) mais trop elliptique : créer une ambiance ne suffit pas ; cela n’est pas vraiment un film policier spoiler: (énigme non résolue et aux motifs inconnus
    ), peut être un film social à la Ken Loach ( spoiler: démantèlement des usines et basculement du communisme vers un capitalisme qui ne dit pas son nom
    ) ? Sujet intéressant mais traité de façon absconse, un film sans fin quoi ! Un court métrage aurait suffi, comme l’avait fait un autre réalisateur chinois sur un sujet, certes différent, Hu Wei, qui dans « La lampe au beurre de yak » (2014), en 15 mn, en disait long sur la sinisation du Tibet et le mépris de la Chine pour le respect de l’environnement. .
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