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Arsene31
2 abonnés
44 critiques
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4,0
Publiée le 22 février 2020
Beaucoup plus subtil qu'on peut le penser en voyant la bande-annonce. Le premier tiers met du temps à installer l'intrigue, et on a un peu l'impression qu'on aurait encore un peu plus "mettre de sel sur le plat" :-) Un poil plus de cynisme ou de machiavélisme. Ensuite, le scénario se déroule et il est vraiment subtil. Film plaisant,
Très bon film bien interprété, crédible, super bien ficelé, avec un incroyable rebondissement. Une véritable mise en garde sur les rencontres internet et sur toutes les magouilles et arnaques auxquelles on s'expose. Toujours se méfier des apparences pour ne pas se retrouver dindon de la farce ;)
Le nouveau film de Bill Condon met en scène une histoire d’arnaque où un sexagénaire va séduire une veuve dont la fortune s’élève à des millions de dollars. Le sentiment de déjà vu rend finalement assez divertissant l’intrigue qui permet de se concentrer sur le superbe duo que forme Helen Mirren et Ian McKellen. Malheureusement, “L’art du mensonge” s’enlise dans une affaire mal menée autour de l’Allemagne nazie. Le twist final est alors trop ambitieux pour être crédible. Dommage. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
un duo d'acteurs exceptionnel pour un scénario, hélas, laborieux et invraisemblable. Trop d'accumulations de rebondissements nuit à la crédibilité. Reste deux options : sortir de la salle ou se laisser porter par le simple divertissement et le suspense dont on devine pourtant les grandes lignes assez vite. Un film plutôt maladroit qui reste sans grand intérêt.
Ne m’y attendant pas, j’ai découvert un excellent film, avec le jeu jubilatoire du tandem Mirren-McKellen, soutenu par un scénario solide. Et sans dévoiler quoi que ce soit, le final est étonnant. A recommander pour passer 2 bonnes heures.
-L'art du mensonge est un film réalisé par Bill Condon sorti le 1 janvier 2020 au cinéma. Les acteurs principaux sont Helen Mirren (Betty McLeish), Ian McKellen (Roy Courtnay) ainsi que Russell Tovey (Stephen). -Escroc professionnel, Roy Courtney a déjà en vu sa prochaine cible, Betty, récemment devenu veuve ou dans la fortune s'élève à des millions de dollars. Dès la première rencontre entre Roy et Betty, l'arnaqueur commence par faire son numéro bien rodé de manipulateur. Visiblement séduite, elle semble facile à duper mais cette fois ce qui avait l'air d'une simple arnaque prend l'allure d'un jeu du chat et de la souris... -Le scénario n'a rien d'extraordinaire mais il est très intéressant et intriguant, il est loin d'être long et plat. On est tellement pris par l'histoire qu'on ne voit pas forcément le temps passer, pourtant c'est assez calme. Les acteurs sont sympa, en tout cas dans leurs rôles ils sont tout à fait à la hauteur. La fin reste assez surprenante, c'est en aucun cas prévisible, c'est bien pensé. Il mérite d'être vu.
Ça part vraiment très bien, c'est drôle. Et puis des choses plus graves arrivent, pourquoi pas, mais la suite prend une tournure très inattendue, en tendant vers un drame de l'histoire. À trop mélanger les genres, le film se perd. j'en suis sorti déçu.
une bien bonne surprise très bien réalisé un excellent 'jeux d acteurs j 'avais un bon pressentiment lors de la bande annonce et je n' ai pas été déçu c 'est simple et très efficace il mérite le détour
Le film est lent mais plein de rebondissement dans les différentes histoires en même temps. L'histoire principale est subtile. On sent depuis le début qu'il y a quelque chose mais il est impossible de deviner avant de voir la fin.
Tout ce qu’il voudrait dire en creux sur la solitude qu’éprouvent au quotidien des personnes âgées endeuillées par la perte de leurs proches s’effondre comme un château de cartes quand vient le coup de théâtre, la goutte d’eau qui fait déborder le vase comique et le transforme en drame historique lourdingue et peu crédible. Car la relation tendre qui unit les deux personnages campés par Helen Mirren et Ian McKellen repose d’emblée sur une suspicion, sur un doute quant à la culpabilité de l’un et l’honnêteté de l’autre ; or, ce que Bill Condon n’a pas compris, c’est qu’en suggérant comme il le fait, c’est-à-dire avec la délicatesse d’un pachyderme égaré dans un couloir, le spectateur a non seulement deux tours d’avance sur l’action en cours, mais surtout la conviction qu’une bascule dramatique est inévitable et prendra le chasseur à son propre piège. Il aurait mieux fallu inscrire l’arnaque et sa déroute dans un cadre plus naïf, comme le faisait Mr. Holmes il y a peu : une douce retraite idyllique qui s’entache peu à peu, à mesure que le chasseur resserre les filets de son piège. La partition que compose Carter Burwell va dans ce sens, privilégie la mélancolie légèrement surannée et constitue ainsi l’une des principales qualités d’un film assez vain et aux flashbacks malvenus qui font de l’Histoire un levier scénaristique prétexte. Comment croire au traumatisme de l’héroïne qui joue à l’amoureuse avec son bourreau, fait les boutiques et boit du vin en compagnie ? L’Art du mensonge support fort mal les mélanges auxquels il se livre sans adresse ni vision esthétique pertinente ; en résulte un film mal nommé (The Good Liar n’est guère meilleur) et qui ne vaut finalement que pour son duo de tête, somme toute charmant.