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DAVID MOREAU
129 abonnés
2 228 critiques
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1,5
Publiée le 4 mars 2021
DEBOUT LES VIEUX. Ca commence à Londres par un thé, triste tasse pour les âmes pour finir à Berlin comme une saucisse allemande. Quand pépère rencontre mémère pour une liaison sans viagra. Gandalf non.
Si l'histoire ne prenait pas autant de temps à exprimer sa substantielle moelle, "L'art du mensonge" aurait été certainement un petit bijou de cinéma outre-manche. Les acteurs incarnent des personnages certes stéréotypés, mais le font avec talent et conviction. Un vrai sentiment d'inachevé.
L'un des plus gros problèmes du scénario, c'est qu'on devine immédiatement qui va sortir vainqueur de ce duel. Le duo de deux excellents comédiens ne suffit pas à sauver un film qui part un peu dans tous les sens et accumule les invraisemblances et incohérences grossières. Le thème en or de l'escroquerie est traité de façon maladroite et grossière. On n'y croit pas une seconde. L'arnaque, c'est en fait d'essayer de nous vendre ce film comme le délicieux suspense qu'il aurait pu être...
Ce n'est pas à priori mon style cinématographique et j'ai donc été très surpris par ce film dont le scénario est particulièrement bien ficelé et passionnant de bout en bout.
Bon film classique, bien fait, superbement joué. Même si on se doute rapidement que la victime va se rebeller, la noirceur des péripéties rend le film dense et prenant. A voir !!!
Le film démarre plutôt bien avec deux acteurs, Helen Mirren et Ian McKellen, toujours aussi excellents et une intrigue qui se met doucement en place. On se doute bien que la veuve solitaire n'est certainement pas aussi naïve qu'elle en a l'air et on se délecte d'avance du tour qu'elle va jouer au vieux roublard de McKellen. Mais au milieu, le film prend une tournure inattendue et grave qui rompt avec la légèreté du début et le récit déraille complètement. Un escroc à la petite semaine comme McKellen qui monte des arnaques a quelques dizaines de milliers de pounds ne s'aventure jamais dans les méthodes mafieuses de gros caids ni des homicides en public, c'est invraisemblable. Ensuite les flashbacks et les explications sont interminables et préfabriquées. D'une comédie à l'humour très british on tombe dans un truc ni fait ni à faire. Erreur d'aiguillage en cours de route, dommage pour les formidables acteurs du film.
Jeu du chat et de la souris entre un octogénaire arnaqueur et une veuve fortunée qui n'est pas aussi candide qu'elle en a l'air. Entre le calme feutré des clubs pour gentlemen et la banlieue cossue de Londres et quelques incursions à Berlin, le film déroule un scénario agréable porté par deux acteurs à qui on ne la fait plus, ils totalisent quelques 2OO rôles!. Une oeuvre qui ne demande pas une grande implication intellectuelle, un film du dimanche soir.
Excellent thriller au suspense rondement mené. Le scénario de grande qualité est bien écrit et parfaitement ficelé jusqu'à la dernière seconde. Helen Mirren est superbe et éblouissante dans ce rôle, Ian MacKellen est parfait et subtil dans son jeu et quel plaisir de retrouver Russel Tovey, lui aussi impeccable. A voir et revoir sans modérations.
Homme vieillissant, Roy est pourtant un escroc redoutable, malin, et impitoyable. Il déniche une nouvelle victime : une gentille et riche veuve qui recherche un compagnon. Le jeu va alors commencer... "The Good Liar" démarre plutôt bien, avec tandem principal très en forme. Helen Mirren est attachante en dame vulnérable dont on se doute qu'elle n'est pas totalement ce qu'elle parait être. Mais c'est surtout Ian McKellen qui fait des étincelles, passant en quelques secondes du veuf suave au combinard adroit, voire au criminel sans scrupule. D'autant plus que visuellement l'ensemble tient plutôt bien la route, avec une mise en scène convaincante. Mais c'est le scénario qui pêche quelques peu. L'intrigue évolue de manière intéressante, amène quelques pistes dont on se demande bien à quoi elles vont servir... jusqu'à un dernier acte qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Le souci avec le genre du film d'escroqueries est que l'on s'attend à un twist final, et que ceux-ci sont souvent trop conventionnels, ou au contraire trop tirés par les cheveux. C'est ce dernier cas qui ce produit ici, et c'est un peu décevant de la part d'un film qui commençait bien !
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 2 août 2020
Premièrement dans L'Art du mensonge Helen Mirren et Ian McKellan sont super comme toujours. Le potentiel est là avec une bonne idée. Un escroc britannique (McKellan) tente d'escroquer une riche veuve londonienne de sa fortune. Nous savons que c'est un escroc. Nous savons également qu'il est dangereux nous l'avons vu tuer. Nous aimons la veuve (Mirren) et nous voulons l'aider à éviter son stratagème. De plus et pour accroître notre intérêt nous sommes assez sûrs que la veuve n'est peut-être pas aussi vulnérable qu'elle le semble au premier abord. C'est ce que nous tirons de la remorque. Maintenant si le scénariste ou le réalisateur s'était arrêté ici et n'avait pas chargé le point d'intrigue inutile au-dessus du point d'intrigue, la révélation en plus de la révélation nous aurions passé un bon moment. Mais les empiler c'était à couper le souffle. Si loin de nulle part pensez aux nazis que même après que le film ait tenté d'expliquer ces complexités ceux-ci semblent sortir de nulle part..
Joli numéro des acteurs, qui s'amusent visiblement beaucoup. C'est le principal atout de ce film assez plaisant mais très sage et dont le scénario est plutôt prévisible.
Deux acteurs britanniques de cette trempe – Helen Mirren / Ian McKellen - dans un film américano-canadien, qu’est-ce que cela donne ? Un film aux airs et décors britanniques un brin trop long et au dénouement assez prévisible. En tout cas, certainement pas le meilleur film d’arnaque et de manipulation du spectateur que j’ai vu.