Cela faisant longtemps que Dreamworks Animation ne nous avait pas proposé un film qui ne soit pas une suite ou un spin-off. Et le studio revient avec l’adaptation d’une série de roman à succès pour enfants mettant en scène des méchants. Enfin pas tant que ça (on reste dans une œuvre animée familiale) car ce sont plutôt des anti-héros comme c’est à la mode en ce moment, notamment via les adaptations de comics de chez DC ou Marvel (du génialissime « The Suicide Squad » au complètement foireux « Morbius »). On nous présente donc une bande de gangsters composée de quatre animaux spécialisés dans les vols et les braquages qui vont devoir faire semblant d’être gentils pour pouvoir échapper à la prison. Sur le papier, l’intrigue de « Les Bad Guys » n’est pas à proprement parler le point fort du long-métrage. L’intrigue est tout de même assez paresseuse et prévisible. Du retournement de situation concernant le méchant qu’on a déjà vu dix fois dans le genre en passant par l’évolution de notre quintet animalier, tout est couru d’avance. Le final un peu trop hystérique n’est pas non plus la plus grande réussite du film. Enfin, il est illogique, et c’est même un choix étrange, que celui de mélanger les humains et les animaux anthropomorphisés alors que d’autres animaux (par exemple le chaton ou les cochons d’Inde) ne le sont pas.
Mais « The Bad Guys » peut capitaliser sur plusieurs atouts qui en font une production familiale tout à fait agréable. D’abord, si on se retire de la tête la référence opportuniste et mercantile à Tarantino, on peut s’amuser de quelques dialogues et surtout de pas mal de gags portés sur le visuel et la morphologie de nos cinq animaux et de quelques autres. Mais c’est surtout l’animation qui est du plus bel effet. Entre celle de « Spider-Man, new generation » pour les séquences d’action et celle des meilleurs Blue Sky pour le reste, elle est originale et du plus bel effet. La morale sur l’amitié et le fait d’aider son prochain est plutôt bienvenue pour le public enfantin et tout aussi soluble pour les adultes, qui reprocheront peut-être un petit manque de second degré et de références que « Les Bad Guys » auraient facilement pu glisser. Pas la Rolls Royce du film d’animation actuel certes mais un petit moment d’animation plutôt sympathique et des personnages aussi attachants que la bande d’insectes de cirque de l’inoubliable « 1001 pattes ».
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Nouvelle sortie des studios Dreamworks, Les Bad Guys s'appuie sur un scénario très classique, on y trouvera de nombreuses références à d'autres animés à succès. On s'amuse pas mal, les personnages sont funs et le comique de situation fonctionne à plein tube. L'ensemble pourrait être extrêmement commun et peu novateur, mais le point fort du métrage annihile toute considération négative, et je veux parler de l'animation. En effet cette dernière est d'une incroyable fluidité et est particulièrement jolie, c'est véritablement une petite tuerie graphique. C'est finalement assez dommage que l'intrigue et les rebondissements n'aient pas été plus creusés parce que visuellement le contrat est largement rempli. Vraiment sympa.
Un Dreamworks méchamment cool et amusant, bourré de références cinématographiques et de personnages gouailleurs et attachants, même si ça s’essouffle un peu dans la seconde partie.
S'ouvrant à la manière d'un Pulp fiction, se nouveau film d'animation des studios Dreamworks est bourré de références cinématographiques la trilogie Ocean's en-tête suivie des Tarantino, toutefois le film de Pierre Perifel bien qu'impeccablement réalisé en terme d'animation pèche un peu sur son scénario très convenue et déjà vu ailleurs. Les méchants qui en réalité sont bons et vice-versa était déjà le thème principal de Moi moche et méchant et pour rester dans le thème animalier de Zootopie ou les carnassiers passait pour des monstres alors que ceux-ci étaient manipulés par un mouton, rien donc de bien novateur. De plus ici certaines situations sont bizarres dans la mesure où les animaux côtoient les humains naturellement, on a donc des policiers qui galère à attraper une araignée et un piranha, et ces mêmes policiers sont dirigés par une renarde bref plutôt ambigües. Toutefois les plus petits devaient apprécier, ainsi que les plus grands mais cela reste trop sage pour ce démarqué réellement de nombre films d'animation déjà passé par là.
Bien pour les enfants et moralisateur à souhait, j'avoue en tant qu'adulte avoir été un peu déçue. Les gags sont attendus et le fil de l'histoire aussi. Les jeunes y trouveront leur compte.
Un côté polar très eighties, un rythme digne des plus grands films d’actions, une animation classique sans surprise, des dialogues bien menés et surtout plutôt bien doublés, un film d’animation efficace dans son scénario et ses nombreux twists. En plus à la baguette un réalisateur français.
Une galerie de personnages sympathiques et amusants, une histoire et une morale classiques entre les bons et les méchants, quelques notes d'humour, ma fille et moi même avons passé un agréable moment. Rien de révolutionnaire dans le genre mais un divertissement non dénué d'intérêt. La voix de P Niney colle parfaitement au loup. A voir en famille ou pas (beaucoup d'adultes sans enfant dans la salle)
Film d'animation réalisé par Pierre Perifel, Les Bad Guys est un long-métrage un peu décevant. L'histoire nous fait suivre un gang d'animaux anthropomorphes qui sèment la terreur dans le monde des humains dans lequel ils évoluent. Seulement, un jour les voleurs sont sur le point d'être arrêtés et condamnés, ils vont alors faire mine de s'amender en promettant de passer pour des citoyens modèles. Ce scénario débute de façon prometteur, mais fini malheureusement par lasser sur sa durée qui atteint une heure et demie. En effet, l'intrigue se répète au fil des minutes et les péripéties qui s'enchainent à un rythme effréné tournent rapidement en rond. C'est dommageable car le propos est intéressant et la morale agréable, mais le récit préfère imposer de l'action convenue au détriment d'un peu plus de réflexion. Pourtant les personnages sont sympathiques, que ce soit les cinq principaux, à savoir Messieurs Loup, Serpent, Requin, Piranha et Tarentule, ou tous ceux qui gravitent autour d'eux. Mais l'émotion ne passe pas à travers leurs rapports. Le ton tout public n'est ni vraiment drôle, ni dramatique. C'est d'autant plus regrettable que la forme est qualitative. La réalisation de Pierre Perifel est travaillée et ambitieuse. Sa mise en scène est à la hauteur, tout comme la direction artistique singulière réjouissante, aussi bien au niveau de l'aspect des personnages que des environnements. Un visuel accompagné par une b.o. dans le ton de l'action, bien que ses compositions soient peu marquantes et manquent d'identité. Un peu à l'image de cette aventure qui s'achève sur une fin pour le moins attendue. Car en dépit de son esthétique particulière, Les Bad Guys possède une histoire sans originalité, ce qui en fait un long-métrage dispensable malgré de belles qualités.
Un dessins-animés réussi malgré l'étrange mélange de personnages humains et animaliers, sensés représenter métaphoriquement les méchants dans l'imaginaire populaire. Un graphique à la hauteur, de l'humour et de l'action (un peu trop même). On passe un bon moment en famille, petits et grands.
Comme d’autres avant lui, Pierre Perifel, issu des Gobelins, a traversé l’Atlantique, attiré par l’appel des studios américains. C’est son premier long métrage et il sera pour DreamWorks/Universal.
Les grands méchants, ce sont eux : un loup, une araignée, un requin, un serpent et un piranha. Là, ils sont braqueurs. Les meilleurs dit-on. Sauf qu’ils vont finir par se faire chopper. Pour bénéficier d’une deuxième chance, ils vont devoir prouver qu’ils ont changé. Le truc, c’est qu’une grande menace pèse sur la ville et qu’ils vont malgré tout devoir faire appel à leurs compétences de bad guys.
Quelque part entre Ocean’s Eleven, Spider-Man New Generation et les Funky Cops, voici un film qui saura surprendre de prime abord. Le design graphique est très réussi et l’animation est extrêmement dynamique, cartoonesque presque. Le trait est enfantin mais le propos s’accordera sans trop de mal à une lecture adulte. Les gags sont réussis et les personnages ont une véritable personnalité intéressante. L’intrigue ne tient hélas pas toutes ses promesses et si la perspective de voir tout ce monde-là se tordre pour rentrer dans le rôle du bon samaritain était alléchante, en réalité, ce n’est pas le cœur du récit. A mon sens, il aurait fallu se concentrer sur la nature des personnages et les enjeux liés plutôt qu’invoquer un super vilain qui ramène le film à des choses déjà vues.
En bref, un film d’animation assez frais qui n’est certes pas une réussite totale mais c’est un bon moment assuré.
Les personnages veulent être cool, eh bien les spectateurs aussi à la fin du film ! Du début à la fin, les bad guys détendent, dans une histoire drôlement ficelée, même si on voit venir quelques scènes. L'animé est agréable visuellement, avec des graphismes se rapprochant du jeu "Sly Raccoon". Dans l'ensemble, c'est une réussite, et les enfants présents avaient l'air de bien apprécier, donc vraiment pour tout public.
La nouvelle comédie d’animation de DreamWorks met en scène un loup, un serpent, un requin, un piranha et une tarentule dans la peau de gangsters sur le point d’être condamnés pour leurs nombreux crimes. Mais le chef de la bande propose un ultimatum, devenir des citoyens modèles pour continuer impunément à commettre des braquages et vols. Pierre Perifel livre un scénario agréable, bien que trop recopié par-ci par-là dans des fictions et autres dessins animés. Visuellement, “Les Bad Guys” n’est pas sans rappeler “Tous en Scène 2” de chez Sony sorti il y a quatre mois ou encore le très bon “Zootopie”. La 3D est pop, les couleurs sont savoureuses et les traits des personnages plutôt énergiques. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un joli film d' animation des studios Dreamworks qui nous propose une aventure très dynamique pleine d'action et de rebondissements. Cette réalisation du Français Pierre Perifel nous conte les aventures de cinq méchants, as du déguisement, du cambriolage et du piratage ; la bande prépare un casse diaboliquement osé. Si le scénario très habile, est plutôt destiné à un très jeune public, l' Aventure démontre aussi une belle leçon d'amitié et une sérieuse morale.
Adapté d'une série de livres jeunesse, l'animation Les Bad Guys en a clairement plus sous le capot que bien des concurrentes à grands budgets. Commençons par dire que le design des personnages et le style très "BD" du film nous ont tapé dans l’œil, surtout lorsqu'on bascule dans l'une des nombreuses séquences action avec écrans séparés, avec la voiture qui vole dans tous les sens, avec des braquages qui nous empêchent de sentir l'aiguille de la montre se faire la malle ("Quoi, c'est déjà fini ?"). Les doublages (français, pour le moins) sont corrects, notamment celui de Pierre Niney (qui s'était déjà essayé à l'exercice dans Vice Versa) en Monsieur Loup, un personnage qui a la classe jusqu'au bout de la truffe. Évidemment, on connait la morale bienpensante de l’œuvre avant même de s'être assis sur son siège, et on voit venir le "vrai" méchant à cent mètres, mais on s'étonnera quand même du twist final (l'explication du "plan derrière le plan", sans en dévoiler plus) qui nous a convaincu que Dreamworks aime bien parler aux adultes aussi (les gamins n'ont rien compris, et la salle pleine de résonner des chuchotis des parents... On adore). Et pour ceux qui pourraient se désoler de la part infiniment restreinte des personnages féminins au début du film (la petite araignée, et c'est tout...), rassurez-vous : on a découvert le personnage "secret" féminin, ultra-badass, quand on s'y attendait le moins, et ça nous a fait un bien fou. On n'évitera pas quelques bons sentiments, mais Les Bad Guys sont une équipe attachante qu'on a déjà hâte de retrouver (une suite est la bienvenue, à bon entendeur...), dont les graphismes et le scénario "pas que pour les petits" nous ont fait du bien, et dont la coolitude infinie nous fait déjà dégainer les lunettes de soleil au ralenti.