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Jerome R.
24 abonnés
27 critiques
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3,0
Publiée le 10 mai 2018
Bon divertissement. Quelques longueurs mais l’ensemble est très agréable à regarder. En revanche, comme souvent, avec les films français, la fin est bâclée.
Une comédie pour le moins déstabilisante, qui propose une société aux genres inversés: le film balaye un large éventail de comportements typiquement masculins, interprétés par des personnages féminins, et inversement. L’exercice, poussé à l’extrême et même un peu indigeste, est à la fois provoquant et édifiant, comico-grinçant, caricatural, sur un ton plus drôle que moralisateur. Il n’en reste pas moins un désir d’éveiller les consciences sur le sujet du sexisme, et de côté-là, le résultat est probant.
soporifique à souhait, pas novateur du tout, caricatural dans le jeu et dans le scénario...ah si, un moment rigolo, quand l'homme se fait prendre virilement par la femme, ça nous renvoie bien le ridicule des machos...mais bon...
Un film vraiment agréable à visionner, je me suis bien amusé des inversements de rôles. Avec un oeil critique, la réalisatrice nous montre une société dirigée par les femmes et pour cela nous inonde de clichés macho/misogyne. C'est vraiment drôle et sans finesse. Deux bémol néanmoins. Premièrement il y a quelques longueurs, à un moment j'ai faillis décrocher. Et deuxièmement c'est concernant la vision des homosexuels dans le film (ce qui fait que j'ai enlevé autant de points). Avec la logique du film où les heteros sont tous des métrosexuels un poil effeminés, le cliché de l'homosexuels présenté dans le film devrait être un mec bourrin et pas un travesti.
Le sujet m'est familier puisque j'ai écrit une nouvelle similaire et ai vécu au Québec. Sauf que je n'ai pas aimé l'actrice et que cette inversion des rôles tenait davantage au règlement de comptes qu'aux stéréotypes. Mince, si les filles s'agglutinent en bas de chez moi pour apprendre la cosmétique, la coiffure, la manicure et s'habillent comme des barbies, alors que les gars sont dans des écoles d'ingénieurs, c'est pas parce qu'on leur a enseigné ca à l'école, c'est par goût! Moi, les poupées, j'en ai jamais voulu. Un film revanchard qui ne mène à rien sauf à laisser supposer, et c'est peut-être le but, que dans ce monde contre-nature, comme dans celui de Huxley, personne n'est heureux.
L'idée est sympa... Mais bon, ça veut nous faire croire que ça dénonce quelque chose mais en fait ca ne fait qu'appuyer les clichés déjà trop présents. La femme à la maison, la femme de ménage, la femme qui s'epile, l'homme qui aime les bagnoles, qui montre ses abdos... C'est bien dommage finalement.
Bof! Bof! L’idée de départ était intéressante, intervertir les rôles des hommes et des femmes dans la société, ce qui aurait pu donner une comédie amusante et moralisatrice. Hélas, c’est tout de même bien lourd, comme les comportements masculins avec les femmes que le film prétend combattre. Et finalement , à cause de ça, le propos tombe à plat. Mon épouse est du reste exactement du même avis, même si nous apprécions la prestation de Vincent Elbaz. J’espère que Netflix produira dorénavant des films de meilleure qualité.
Se film comique a la Française est pas mal. Des scènes drôles et intéressantes mais légèrement poussé un peu trop a mon gout par moment. L'acteur principal est attachant et fait rire subtilement. UN scénario pas des plus réaliste, avec des acteurs jouent en comédies. (Mais plutôt bien). De plus le FILM est constructif en abordant des réalités... Donc a regardé!
Film surprenant, très bien fait une belle vision des problèmes de parité. Il est surprenant qu'a notre époque nous ayons l'idée de faire un tel film. Preuve que les mentalités ont encore et toujours besoin de changées.
Damien, créateur d’applications pour mobiles et machiste au plus haut point, se retrouve en quelques secondes parachuté dans une société matriarcale et dominé par la femme qu’il convoitait…
Réalisé par Eléonore Pourriat (que l’on connaît pour son court métrage Majorité Opprimée, 2010) pour la plateforme française de Netflix (donc en Direct-to-video), Je ne suis pas un homme facile aborde de façon satirique les problèmes d’une société patriarcale, non pas du point de vue d’une femme, mais de celui de Damien, qui, suite à un choc avec un poteau - alors qu’il faisait une réflexion à une femme dans la rue - devient confronté à une société dans laquelle Alexandra, qu’il draguait ouvertement, devient celle qui l’oppresse, et où il doit adopter un comportement « féminin ».
Ce long métrage montre, dans la continuité du mouvement #MeToo, la façon dont la société actuelle impose des normes à suivre et combien il est difficile de s’en dégager. Dans ce monde que la réalisatrice met en scène, les femmes ont le pouvoir, mais sont aussi méprisantes que les hommes à qui elles ont affaire dans notre société. Présenté comme une comédie romantique, le film a un déroulement classique, sans accrocs, et ses clichés sont ici totalement brisés puisque l’homme a le rôle de la femme, et inversement.
Enchaînement et accumulation à l’extrême de scènes loufoques au limite du grossier, le film rend compte des normes ridicules que l’on attribue aux femmes trop souvent, en les attribuant aux hommes, ce qui choque bien plus aisément un public n’ayant pas conscience de la façon dont les attitudes, vêtements, métiers, et beaucoup d’autres sujets sont genrés dans la société.
Le film au premier abord peut être pris comme simplement féministe, mais il remet également la question du genre au-delà des simples exemples vus dans le film. On parle ici d’attitude, de façon d’être, et comme Damien, et Alexandra, la situation nous amène à nous demander : Qu’est-ce qu’être un homme, ou une femme ? C’est une réelle déconstruction du genre que Pourriat amène avec ses femmes « masculines », ses hommes « féminins », et une fabuleuse scène de boîte de nuit en milieu de film, abordant pour la première fois du film des questions LGBT, nous faisant presque oublier que les femmes dominent tant le genre et ses stéréotypes semblent s’effacer de l’histoire, laissant place à une liberté (quasi) totale.
On pourrait rapprocher ce film d’autres films sur le genre, comme Tomboy de Céline Sciamma (2011) où une jeune fille fait croire à ses proches qu’elle est un garçon, mais aussi Laurence Anyways de Xavier Dolan (2012), où un homme souhaite devenir femme et se confronte au regard qu’on porte sur lui. Plus récemment est sorti Comme des Garçons de Julien Hallard (2018) qui conte l’histoire de la première équipe de foot féminine dans les années 70.
En somme, Je ne suis pas un homme facile s’adresse à toute personne souhaitant mieux comprendre les problèmes actuels des femmes dans notre société - en le regardant avec beaucoup de second degré - mais aussi aux personnes ayant conscience du féminisme et du genre car elles pourront voir plus loin que la simple « comédie romantique » qui est loin de résumer ce film.
Je ne comprends pas certaines critiques archi-négatives lues ici. Film vu un peu par hasard sur Netflix, et quelle excellente surprise! Qui n'a jamais vécu le sexisme rampant et souvent caricatural de notre société ne peut pas comprendre l'effet miroir excellentissime. Tout est travaillé: dans la rue, les affiches, les passants, les petits rôles, les remakes des films avec Bardot... Et moi j'ai trouvé les acteurs convaincants. C'est une comédie très réussie. Nous avons passé un très bon moment.
Très bonne surprise, à regarder en couple pour de grande discution :) en même temps on se ressent des fois mal à l'aise, un film sympa et qui fais réfléchir, top on a adoré
Ce film est vraiment d'utilité publique ! Il devrait être vu par tout le monde ! Je vais essayer d'être brève : ce film est une pépite ! Tous les détails ont été pensés ! J'ai ri énormément pendant sa diffusion et j'ai vraiment adoré ce film tellement réaliste de notre société ACTUELLE ! Ce film montre également bien les mentalité (lisez bien aussi les critiques négatives, pour ma part je vois principalement des HOMMES et quelques femmes qui me rappelle celles de la TRIBUNE, aucune surprise et je m'attendais vu le sujet à ce genre réaction). J'ai reconnu beaucoup de situation également (malheureusement). Ce film prouve que l'ÉGALITÉ est toujours d'actualité (et pas atteinte vous vous en doutez bien... loin de là d'ailleurs), c'est un sujet qui nous concerne TOUS & TOUTES. Ce film montre vraiment la réalité du patriarcat et surtout ce que ça ferai si c'était l'INVERSE : le MATRIARCAT. Ce film veut juste montrer le RIDICULE de notre société actuelle et il le fait très bien ! Comme le dit si bien Eléonore Pourriat « Mon but était de démontrer l’absurdité et l’agressivité de ces comportements, quel que soit le sexe qui les subit » et c'est RÉUSSI ! Merci à elle ! (n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à son court-métrage -Majorité opprimée- et à voir aussi -Martin, sexe faible- de studio 4) Eléonore Pourriat : « J’aimerais que cette comédie fasse rire mais aussi réfléchir tout autant les hommes que les femmes ».