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Raphael Hugnet
33 abonnés
20 critiques
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0,5
Publiée le 26 juin 2018
Lent, long, et d'un stéréotype sans nom! Je trouve que le film tend tellement sur une caricature de l'homme que cela ne met pas en valeur la femme, bien au contraire! Ce film n'est vraiment pas très drôle...
Moi j'ai vu ce film avec ma fille de 24 ans sur ses recommandations, nous nous sommes vraiment poilées !! Ça faisait longtemps que je n'avais vu un bon film comme cela . Ce film est très juste, il a le mérite de changer notre vision de notre société, et donc de pouvoir changer les gens. IL ne faut pas le voir seul, les réactions des deux sexes sont super intéressantes. Je RECOMMANDE A voir et à revoir !!
C'est un film intéressant dans le sens de l'inversion, cependant si je comprends pourquoi l'inversion psychologique est faite pour son poids et sa provocation, je ne comprends pas le besoin d'échange total en ce qui concerne le vestimentaire et comportemental, pourquoi une société féminine ne pourrait pas rester elle même tout en gardant le concept de supériorité ? On varie entre induction et contradiction, et si le concept de base paraissait stimulant, pourquoi en faire une caricature ? C'était pourtant très intéressant, et j'ai bien aimé le film, mais je me posais la question. Alors je la pose.
J'ai beau me prétendre moi-même féministe, ce film m'a fichu une énorme claque. Ce type de scénario pourrait être considéré comme un "déjà-vu", pourtant, le ou la spectateur-trice pourrait être étonnamment surpris-e. Non seulement l'interprétation des acteurs et actrices est formidable, mais le souci du détail de la réalisatrice est fantastique : toutes les questions autour du féministe y sont représentées, et chaque fois, le/la spectateur-tatrice - est invité subtilement à se remettre en question. Bravo pour avoir enfin montré au cinéma en quoi consistait réellement le féminisme, et ce, avec beaucoup d'humour et de tendresse.
Avis assez mitigé sur ce film, qui n'exploite pas selon moi tout le potentiel que son scénario laissait présager. Il y a un peu de tout, de l'humour, du percutant, un peu de subtilité parfois, mais j'ai la sensation permanente qu'il manque le petit assaisonnement maison qui fait que le plat est meilleur. On reprend toutes les scènes classiques ou clichées de la vie quotidienne, on inverse les sexes, et on les incruste au scénario. Certaines répliques auraient gagné à plus de subtilité. Enfin, même si j'ai rien contre Vincent Elbaz, je l'ai trouvé assez pénible sur ce film, à ne pas cadrer assez son personnage.
Très contente de l'idée du film. Le scénario est cohérent dans son absurdité. Il n'est pas un chef d'oeuvre mais sincèrement c'est un bon film pour faire prendre conscience du monde dans lequel on vit au niveau des inégalités et stéréotypes liées au genre. Je le recommande.
Ce film m'a foutu une trouille dingue et putain je suis content d'être un homme... J'étais déjà conscient des injustices mais la c'est fort ! Si le concept etait de bousculer les esprits bah c'est réussi pour moi
Netflix passe à l’offensive avec cette fois un film français : Je ne suis pas un homme facile. C’est le premier long-métrage de la réalisatrice Eléonore Pourriat dont elle est aussi la scénariste. Avant cela elle a fait quelques courts et des épisodes de séries télé. Le thème est plutôt d’actualité. Et si le sexe fort, n’était pas l’homme, mais la femme ? Et si ce n’était les femmes qui subissaient les remarques sexistes, mais les hommes ? Sur le papier c’est une histoire un peu casse gueule, qui pourrait vite tourner au ridicule, cependant le résultat est plutôt intéressant.
Damien (Vincent Elbaz), Don Juan ce�libataire, se retrouve propulse� dans une socie�te� matriarcale où il tombe amoureux d’Alexandra (Marie-Sophie Ferdane), femme puissante et croqueuse de jeunots. Pour lui plaire, Damien tente de de�crypter les codes inverse�s de ce nouveau monde… Le film décrit comment il tente de se faire une place dans ce monde bouleversé et bouleversant. Remettant en cause le machisme qui le caractérise. Car, oui il profite bien d’être beau gosse et d’avoir une certaine autorité dans son boulot et ses relations. Mais ici il n’en a pas, au mieux il passe pour un excentrique. Il n’est d’ailleurs pas mécontent au début de se faire accoster dans la rue par des nanas. Mais il va vite déchanter dès qu’il arrive sur son lieu de travail.
J’ai trouvé l’idée de départ vraiment bien. Remarques sexistes, situations inconfortables, misogynie… Vous avez dit caricatural ? Pas tant que ça. C’est devenu si courant qu’on ne s’en rend même plus compte. Inverser les remarques est vraiment une bonne chose, on se rend compte de l’absurdité de ce que nous les femmes vivons au quotidien.
On peut toujours chipoter, mais c’est vrai que j’aurais bien aimé une histoire un peu plus étoffée, mais bon ne boudons pas, Je ne suis pas un homme facile reste un bon film sur un sujet difficile. Ce n’est pas un coup de cœur ou le film de l’année, mais il donne matière à réfléchir sur notre société et nos rapports Hommes/femmes, c’est déjà pas si mal.
Les esprits chagrins se diront qu’il n’est pas disponible en France dans les salles de cinéma, mais c’est occulter le fait qu’il est visible partout dans le monde. Apparemment, il a des échos très favorable dans de nombreux pays, et ça ce n’est pas négligeable. Bravo donc à Netflix et à Eléonore Pourriat pour faire passer un message aux hommes et aux femmes du monde entier.
Je ne suis pas un homme facile est au départ une comédie au ton léger, mais qui dépend assez vite un tableau assez noir de notre société.
Très bon film que tous jeunes devraient voir... si cela pouvait faire évoluer les mœurs ! Bravo ! Vivement le post-genre. La vie serait tellement plus riche et libre entre les hommes et femmes.
Ce film est drôle, touchant mais surtout révèle un problème de la société : la place que l'on donne aux femmes. Un bon film qui met en scène des actes que beaucoup de femmes ont déjà vécu mais avec une touche d'humour. À voir absolument !!
« Je ne suis pas un homme facile » commence sur le ton de la comédie pour nous faire jubiler face aux découvertes du héro : qu est-ce que vivre dans une société dominée et maîtrisée par l’autre sexe...
Puis finalement, nous entrons dans une reflexion plus profonde, plus « dramatique », plus anthropologique : comment accepter botre statut? Comment ne pas l’accepter? comment exister face aux absurdes exigences societales ( les pubs, les exigences liées à la maternité, le couple, les vêtements, les clichés liés au sexe etc.), est ce possible d y résister, de faire front?
De multiples détails ( à voir plusieurs fois pour n en louper aucun) tres bien vus , redonnent au film son statut premier : nous sommes bien dans une comédie ( la paire de dames l’emporte Sur la paire de rois)...
Mais la fin... En tant que femme, la fin m’a vraiment sciée. Ces quelques petites minutes nous mettent face à une réalité connue, impossible à nier, mais franchement difficile à regarder en face.
Ce n’est pas un grand film mais il a le grand mérite de nous faire réfléchir sur la condition des hommes et des femmes dans notre société actuelle. Cela traite de beaucoup de sujets (les règles, la galanterie, la sexualité, les poils et pleins d’autres mais je n’ai pas vu la charge mentale qui pourtant est encore un problème très insidieux) tout ce dans quoi la femme est cantonnée à un vulgaire objet pour encore beaucoup d’hommes. Ça fait du bien et si ça vous met mal à l’aise, ça veux dire que le film fonctionne car nous n’aurions jamais eu cette réaction si les rôles avaient repris leur attribution « normale ». A regarder en après midi pour faire passer le temps. Il aurait quand même mérité une sortie en salle mais ça m’étonnerait que les producteurs soient chauds avec cette idée donc merci Netflix. Si vous avez trouvé ce film intéressant, je conseille de regarder la web série « Martin, sexe faible » diffusé par le network Studio 4 sur YouTube qui traite du même sujet excepté que le mec ne se réveille pas dans un monde parallèle mais y vis depuis le début.
Film vraiment exceptionnel, relatant avec succès, les stéréotypes hommes-femmes tout en ajoutant une pointe humoristique non pas négligeable, dans l’acceptation des inégalités hommes-femmes.
Un film français excellent, soit dit en passant un des meilleurs films français depuis des années, devançant largement Bienvenue chez les chtis rappelant les grands succès des années 80.
Admiratif devant le scénariste qui a su faire preuve d’imagination débordante pour réaliser un film traitant d’un sujet encore non traité au cinéma.
Bref, en résumé, j’adore et je le conseille à tous.
Sympa sans plus, car le scénario a beau être original, il semble quand même alambiqué. Le casting est bon cependant, tout le monde est crédible et efficace. Un petit film qui contient une bonne moralité.
Si l'idée est chouette et l'humour fonctionne relativement bien, sur le fond le film me plait beaucoup moins. On a l'impression que celui ci est plus une réponse à la culture sexiste et aux clichés dans la production cinématographique qu'à notre société. Bien sur, c'est intéressant, mais le film me donne l'impression de vouloir s'opposer plus à James Bond et à la minorité qui suit encore cette vision, qu'à notre société qui a beaucoup avancé sur le sujet. En dressant un personnage cliché tout noir et l'envoyant dans une société toute blanche, le film commet la même erreur à mes yeux que Battle of Sexes, en s'attaquant au matchisme sans lui donner toute sa nuance, par une bataille de clichés. Si à Battle of Sexes on peut lui prétexter son contexte historique et donc ses batailles différentes pénalisant le traitement du message, ce film n'a pas l'excuse. L'homme matchiste, lourd en drague, soutenu par tous les hommes forcément tous matcho, mauvais père en garde alternée (si on inverse les univers), qui ne se soucie pas de son corps parce qu'il domine en drague et impose sa nonchalence et n'a donc pas besoin de s'épiler et se promène en chemise bûcheron (comme si la musculature d'Elbaz était naturel) laisse le spectateur masculin dans une complaisance avec la réalisatrice puisqu'ils seront rares à mon avis à voir ce film et s'identifier dans cette situation. Si ce matchisme primaire existe surement, il ne se tournera pas vers ce film. Et le film ne nous renvoi pas à nous même, et permet juste de s'autocongratuler "moi pas comme lui, moi je, moi parfait". J'aurais adoré que le film s'attaque à cet espace gris où justement nous sommes très nombreux à être contre le matchisme, voir à être convaincu d'être égalitariste et pour autant reproduire des schémas de sexisme ordinaire dans nos attitudes, nos attentes, notre regard sur le monde...
Après ce désaccord de fond, d'autres scènes m'ont littéralement sorti du film, comme voir l'intolérance au voile par le prisme du sexisme. Bien sur c'est aussi une réalité, mais ne montrer que ce biais est excessif, comme si le racisme était genré et que dans le monde alternatif, les hommes n'étaient pas racistes car dominés. Prouvez moi qu'ici les femmes sont bien moins racistes que les hommes ! Très chouette par contre de lister aussi finement l'héritage sexiste (bien sur on en connait plein, mais par exemple la "paire de dame" au poker est bien trouvé). Le plus surprenant/stimulant est surement - même si au final Fabien ne s'exprime que trop peu la dessus et le film n’appuie pas réellement sur le moment de bascule - comment notre société par un discours répété réussit à finalement nous remodeler, comme lorsque Fabien semble finalement céder devant la parodie du Mépris de Godard) et finit par rentrer dans le moule opposé y compris dans ses attitudes, donc ces attentes, et donc son regard.