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Ykarpathakis157
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1,5
Publiée le 15 août 2021
Il est rare que les problèmes de notre société soient exprimés aussi clairement que dans ce film. Le renversement des rôles de genre dans la société a déjà été fait auparavant mais on ne le voit généralement pas à ce point. Donc oui un homme est jeté dans une société dominée par les femmes. C'est censé être drôle mais c'est tout simplement une histoire ennuyeuse et pas drôle. Est-ce qu'une société dominée par les femmes serait différente sera-t-elle meilleure ou pire. Comment les femmes agiraient-elles exactement toutes ces questions auraient été intéressantes. Au lieu de cela les femmes agissent exactement comme certains de leurs homologues hommes dans ce monde. Bon oui nous savons tous que certains hommes agissent mal contre les femmes. Oui ce ne serait pas plus drôle pour les hommes que pour les femmes. Avait-il besoin d'un film complet pour l'expliquer. Ce film m'a fait ressentir plus d'empathie envers les femmes qui sont harcelées et discriminées plus que tant d'autres histoires qui l'ont précédé...
Excellente idée de départ superbement exploitée avec ce qu'il faut de sentiments et de péripéties pour tenir en haleine le spectateur et la superbe démonstration de la place réelle de la femme dans la société française ! Evidemment, ce ne pouvait qu'être une femme à la réalisation, chapeau madame !
Comédie qui fera surement plaisir aux lectrices de Cheek ou Mademoizelle : dénoncer sans beaucoup de subtilités les méfaits du grand méchant patriarcat. Dans la forme on est dans le téléfilm de première partie de soirée avec une mise en scène quasi absente. Dans le fond, il y a quelques clins d’œils amusants et un catalogue de clichés et de stéréotypes qui vont bien dans le sens du féminisme 2.0. On aura aimé une analyse un peu plus fine de ce qui fait la spécificité des hommes et des femmes d'aujourd'hui, de comment les inégalités réelles ( salaire, représentativité, accès aux postes de responsabilité ) puisse être atténuées. Un film qui passe à côté de son sujet.
Pour ceux qui se demandaient pourquoi, en terres francophones, Netflix proposait autant de films chinois ou indiens indigestes et de stand-up de cadors new-yorkais inconnus au bataillon, la réponse est très simple : parce qu’il n’y a pas grand chose d’autre qui ne soit pas couvert par des droits de diffusion télévisuels et parce qu’il n’est pas particulièrement simple pour un prestataire étranger de s’adapter au mode de financement du cinéma français...mais ce constat pourrait changer puisque vient de sortir la première comédie (dramatique?) française produite par le géant du streaming. Si on veut chipoter sur les mots, on peut admettre que ‘Je ne suis pas un homme facile’ n’est pas un “film� au sens strict puisqu’il ne sortira jamais en salles (la simultanéité des sorties, sur plate-forme numérique et au cinéma, ne fait pas partie du mode de fonctionnement en France)...mais il ne faut pas non plus refuser de considérer la chose sous ce prétexte, en arguant du fait que le résultat est aussi sexy et esthétique qu’un téléfilm de chaîne publique : les trois quarts des comédies françaises qui sortent en salle ont des gueules de téléfilm, et ça n’a jamais dérangé personne….surtout que ‘Je ne suis pas un homme facile’ s’avère plutôt sympathique à l’usage, même s’il sort évidemment dans un contexte où il a tout le loisir de surfer sur les débats du moments. L’idée du monde inversé suite à un choc n’est pas inédite : rien que l’an passé, il y a eu ‘K.O.’ avec Laurent Lafitte, et celle d’avant, l’excellent ‘Jacky au royaume des filles’ de Riad Sattouf, dont le nouveau venu se rapproche tout particulièrement puisqu’il est question ici d’un queutard un brin blaireau qui se réveille dans un monde dans lequel les archétypes et les valeurs liées au genre se sont radicalement inversées, et où les femmes occupent la position sociale, économique et culturelle des hommes. En terme de stricte comédie, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent, et ce n’est d’ailleurs pas vraiment nécessaire puisque le scénario dresse un tableau aussi amusant que quasi exhaustif du renversement du “privilège du mâle�, dans ses facettes les plus évidentes comme dans ses côtés plus discrets et implicites : il ne faudrait pas se contenter des dialogues qui jouent sur l’adaptation compliquée du personnage principal à la nouvelle donne, mais repérer les multiples petits détails, qu’ils soient visuels ou non, qui asseoient l’idée que le film a tout de même été solidement réfléchi et que la domination masculine existe dans chaque interstice de la sphère publique. Si ‘Jacky au royaume des filles’ était certainement plus original, plus offensif et plus dingue que ce spécimen, il évitait intelligemment de braquer les forces en présence sous prétexte de la fable dans un univers imaginaire. Ici, le travestissement s’opère dans le Paris des rom’com, dont Eléonore Pourriat reprend d’ailleurs tous les codes, et ça n’empêche pas le film de se montrer plutôt réussi et intéressant. Finalement, la présence de ‘Je ne suis pas un homme facile’ dans le catalogue Netflix est plutôt une bonne nouvelle : entre les comédies qui tentent l’originalité et une (relative) audace et passent inaperçues neuf fois sur dix, et les grosses comédies fédératrices sur des “sujets de société� qui rentrent dans leurs frais, ‘Je ne suis pas un homme facile’, avec son titre trop long et son casting de second rang, aurait sans aucun doute fait partie de la première catégorie, option “pas vu�, s’il était sorti au cinéma.
Jamais un discours n'aura plus d'effet que ce film pour une prise de conscience de l'absurdité de nos rapports de genre. J'ai d'abord été mal à l'aise, puis j'ai pris une claque devant la première scène du couple de bouchers en son échoppe... Enfin un film risqué, car il aurait pu tomber à côté de son sujet, et vraiment intelligent. (Je mets 4.5 car seuls Interstellar et le schpountz de Pagnol sont des chefs-d’œuvres).
Film surprenant, très bien fait une belle vision des problèmes de parité. Il est surprenant qu'a notre époque nous ayons l'idée de faire un tel film. Preuve que les mentalités ont encore et toujours besoin de changées.
Un scénario très original, c'est le point fort du film. Le casting est en revanche décevant, à part Vincent Elbaz, les autres ne sont pas très bons. Réalisation correcte. A voir au moins une fois.
J'en ai vu des navets mais je crois que celui-ci est un des plus gros. Je vois entre 4 et 8 films par mois au cinéma, c'est dire que je suis un cinéphile, mais ce film aurait pu me rendre cinéphobe... Le scénario est nul, la réalisation aussi. C'est sans intérêt à voir et même parfois grotesque.
Très contente de l'idée du film. Le scénario est cohérent dans son absurdité. Il n'est pas un chef d'oeuvre mais sincèrement c'est un bon film pour faire prendre conscience du monde dans lequel on vit au niveau des inégalités et stéréotypes liées au genre. Je le recommande.
La réalisatrice nous fait vivre une déconstruction progressive des carcans du patriarcat qui s'immiscent par tout les pores de nos peaux, femmes et hommes. Ce film qui commence de manière banale, nous montrant des personnages grossiers et caricaturaux, travaille avec finesse à faire emerger la domination masculine dans les traits des visages des femmes.
La femme que je suis à ressentie un telle injustice et dégout par empathie avec la vie de cet homme dominé. Cette expérience n'a fait de cesse que d'aller et venir entre son vécu et le mien: me sentant une femme libre dans un monde ne voulant que me remettre à ma place de femme dominé.
MERCI pour ce travail qui m'a servi à mettre des images sur un vécu quotidien.
Avis personnel. Un excellent Vincent Elbaz, comme souvent, au service d'un film pour lequel mon jugement est plus mitigé. La caricature bien utilisée sert avant tout à grossir des traits pour mieux les mettre en évidence et attirer ainsi l'attention sur eux. « Je ne suis pas un homme facile », me semble-t-il, a pris le parti de se mettre principalement au service de la femme plutôt que de tenter d'être le révélateur des travers des deux sexes, le machisme naturel [ = fâcheuse attitude naturelle de beaucoup d'hommes ] d'un côté, le féminisme outrancier [ = revendicateur jusqu'à la suppression de la notion de différence entre les sexes] de l'autre.. Peut-être aurait-ce été le contraire si le film avait été conçu par un homme? Toujours est-il que j'ai trouvé cela trop "tiré" d'un côté. On sourit souvent, on rit parfois, même si certains gags sont un peu gros ou pas de très bon goût... pour mon goût à moi tout au moins. Je pense qu'un peu plus de finesse et de nuances aurait fait (sou)rire tout autant et que cela aurait peut-être été plus efficace.
L'idée est sympa... Mais bon, ça veut nous faire croire que ça dénonce quelque chose mais en fait ca ne fait qu'appuyer les clichés déjà trop présents. La femme à la maison, la femme de ménage, la femme qui s'epile, l'homme qui aime les bagnoles, qui montre ses abdos... C'est bien dommage finalement.
D'utilité publique ! Permet de comprendre ce que c'est que la pression mise sur les femmes dans notre société. Je suis plutôt un mec qui aime faire des remarques potaches de base, un blanc nait dans les meilleures conditions. Après avoir vu ce film, je me suis excusé auprès de certaines personnes... J'ai réalisé la lourdeur de mes remarques et ça m'a permis d'adopter une façon de me comporter plus respectueuse et de considérer tout le monde comme un pair.