Avis : Je Ne Suis Pas Un Homme Facile - Page 3

Un film vraiment agréable à visionner, je me suis bien amusé des inversements de rôles.
Avec un oeil critique, la réalisatrice nous montre une société dirigée par les femmes et pour cela nous inonde de clichés macho/misogyne. C'est vraiment drôle et sans finesse.
Deux bémol néanmoins. Premièrement il y a quelques longueurs, à un moment j'ai faillis décrocher.
Et deuxièmement c'est concernant la vision des homosexuels dans le film (ce qui fait que j'ai enlevé autant de points). Avec la logique du film où les heteros sont tous des métrosexuels un poil effeminés, le cliché de l'homosexuels présenté dans le film devrait être un mec bourrin et pas un travesti.

Comédie bien française à l'idée lumineuse mais au rythme inégal et en panne d'imagination malgré l'idée. Vincent Elbaz va incarner un Don Juan célibataire, machiste, qui va se retrouver dans une société gouverné par les femmes. Tout est inversé entre les hommes et les femmes. Cela ne l'empêchera pas de tomber amoureux et Vincent devra décrypter les codes de ce monde nouveau pour séduire cette femme.
Malgré le thème fort et puissant dans une époque où le machisme est condamné, peu de scènes vont prêter à rire et c'est bien dommage.
Bref : un film pour une époque.

l 'idée est bonne dommage que, "seul" ,l'angle du mal alpha ai été pris.
certes en ces temps d' Affaire Harvey Weinstein ,il était plus facile d’appuyer la dessus. mais un peu plus de nuance aurait été le bien venu aussi.
l'ensemble mise en scène et scénario amène du piquant bien distillé .
bref plutôt un bon moment passé devant ce film ou disons un moment distrayant

Grotesque, caricatural, inutile, ennuyeux.

Un alignement de clichés ne fait pas un film .

Trop stupide pour être militant, trop stéréotypé grossièrement pour être drôle.

Il n’a faut pas avoir beaucoup d’expérience pour trouver ce film pertinent, ni beaucoup de culture cinématographique pour le considérer comme correct.

J’espere que la cible était les enfants ou les ados sinon c’est grave

Le sujet est abordé de façon superficielle et le jeu des acteurs n'est pas toujours très bon ... Netflix a encore du chemin pour produire des films de qualité !

Vendu comme une comédie (quand on vois la bande annonce) cela n'en est pas vraiment une...(les gags sont très moyen...) cela ressemble davantage à une critique de notre société actuelle mais en vulgarisant et prenant un parti caricaturale, cela en fait une mauvaise comédie mais aussi un film que l'on ne peu prendre au sérieux non plus ... (Encore un film Netflix plus que moyen...) Et que dire de la fin sans réel fin 🤨

Un film qui ne tient que par ses trouvailles scénaristiques dans le jeu d'échanger le rôle social entre l'homme et la femme. Si le film tombe parfois dans l'exagération envers l’oppression des femmes, voire des poncifs un peu trop classique, il faut avouer que c'est assez frais. Il faut dire que le couple Vincent Elbaz et Marie-Sophie Ferdane est remarquable, enfin surtout l'actrice au charme androgyne ravageur, Elbaz est parfois trop effacé. Mais bon une fois posé ça on tombe quand même dans une comédie romantique qui ne sort pas vraiment de l'ordinaire. Mention spéciale à cette scène de poker spoiler: où la paire de dames l'emporte sur la paire de rois
et à cette fin qui à bien y penser était la meilleur solution pour finir le film. Mais bon au final un film qui ne changera pas votre façon de voir les choses sur les femmes que vous soyez un parfait macho ou un parfait féministe, car on tombe trop facilement dans les clichés oppressifs sans subtilités et nuances.

En termes purement cinématographiques, ce n'est pas le chef d'œuvre du siècle, mais ce film n'en demeure pas moins d'utilité publique !
En effet, il met parfaitement en exergue l'absurdité d'un monde patriarcal fondé sur la binarité femme/homme, où chaque individu est enfermé dans une case en fonction de son genre. C'est parfois stupide, parfois ridicule... tout comme l'est le système dans lequel nous vivons. Par ailleurs, j'ai trouvé les acteurs très bons, particulièrement les personnages féminins.
Tout en étant léger, parfois drôle, ce film s'avère efficace dans la transmission de son message. J'ai bon espoir qu'il permette à certaines personnes non sensibilisées voire sourdes à la cause de mieux comprendre ce que sont le sexisme et les inégalités de genre. Pas évident, au vu notamment de certains commentaires ignares, mais l'on avance !
A voir, donc, pour passer un bon moment mais aussi réfléchir.

Bof! Bof! L’idée de départ était intéressante, intervertir les rôles des hommes et des femmes dans la société, ce qui aurait pu donner une comédie amusante et moralisatrice. Hélas, c’est tout de même bien lourd, comme les comportements masculins avec les femmes que le film prétend combattre. Et finalement , à cause de ça, le propos tombe à plat. Mon épouse est du reste exactement du même avis, même si nous apprécions la prestation de Vincent Elbaz. J’espère que Netflix produira dorénavant des films de meilleure qualité.

Alors là je suis bluffé... Le titre du film est nul et a sûrement porté préjudice à ce film au concept dystopique génial. L'inversion de la société patriarcale en société matriarcale, soit. Mais l'inversion n'est jamais ridicule avec une immensité de détails et de choses au second plan. Un film qui nous fait nous poser beaucoup de question et même prendre conscience de choses qui aujourd'hui dans notre société nous paraît normale alors que ça ne l'est pas. Il faut absolument voir ce film, surtout en tant qu'homme, comme moi. Bravo à la réalisatrice, même si je trouve la fin un peu dommage.

Film vraiment exceptionnel, relatant avec succès, les stéréotypes hommes-femmes tout en ajoutant une pointe humoristique non pas négligeable, dans l’acceptation des inégalités hommes-femmes.

Un film français excellent, soit dit en passant un des meilleurs films français depuis des années, devançant largement Bienvenue chez les chtis rappelant les grands succès des années 80.

Admiratif devant le scénariste qui a su faire preuve d’imagination débordante pour réaliser un film traitant d’un sujet encore non traité au cinéma.

Bref, en résumé, j’adore et je le conseille à tous.

J'ai beau me prétendre moi-même féministe, ce film m'a fichu une énorme claque. Ce type de scénario pourrait être considéré comme un "déjà-vu", pourtant, le ou la spectateur-trice pourrait être étonnamment surpris-e. Non seulement l'interprétation des acteurs et actrices est formidable, mais le souci du détail de la réalisatrice est fantastique : toutes les questions autour du féministe y sont représentées, et chaque fois, le/la spectateur-tatrice - est invité subtilement à se remettre en question. Bravo pour avoir enfin montré au cinéma en quoi consistait réellement le féminisme, et ce, avec beaucoup d'humour et de tendresse.

Le sujet m'est familier puisque j'ai écrit une nouvelle similaire et ai vécu au Québec.
Sauf que je n'ai pas aimé l'actrice et que cette inversion des rôles tenait davantage au règlement de comptes qu'aux stéréotypes.
Mince, si les filles s'agglutinent en bas de chez moi pour apprendre la cosmétique, la coiffure, la manicure et s'habillent comme des barbies, alors que les gars sont dans des écoles d'ingénieurs, c'est pas parce qu'on leur a enseigné ca à l'école, c'est par goût!
Moi, les poupées, j'en ai jamais voulu.
Un film revanchard qui ne mène à rien sauf à laisser supposer, et c'est peut-être le but, que dans ce monde contre-nature, comme dans celui de Huxley, personne n'est heureux.

C'est intéressant de voir que les commentaires négatifs sont masculins et les commentaires positifs féminins.
Il s'agit d'une comédie romantique plutôt mièvre, le court métrage m'avait paru plus intelligent. Cependant ça fait réfléchir sur tout ce qui est socialement accepté et c'est un bon divertissement. En étant moins cliché, ce film aurait pu être un film plus engagé et pas une simple comédie potache.

Damien, créateur d’applications pour mobiles et machiste au plus haut point, se retrouve en quelques secondes parachuté dans une société matriarcale et dominé par la femme qu’il convoitait…

Réalisé par Eléonore Pourriat (que l’on connaît pour son court métrage Majorité Opprimée, 2010) pour la plateforme française de Netflix (donc en Direct-to-video), Je ne suis pas un homme facile aborde de façon satirique les problèmes d’une société patriarcale, non pas du point de vue d’une femme, mais de celui de Damien, qui, suite à un choc avec un poteau - alors qu’il faisait une réflexion à une femme dans la rue - devient confronté à une société dans laquelle Alexandra, qu’il draguait ouvertement, devient celle qui l’oppresse, et où il doit adopter un comportement « féminin ».

Ce long métrage montre, dans la continuité du mouvement #MeToo, la façon dont la société actuelle impose des normes à suivre et combien il est difficile de s’en dégager. Dans ce monde que la réalisatrice met en scène, les femmes ont le pouvoir, mais sont aussi méprisantes que les hommes à qui elles ont affaire dans notre société. Présenté comme une comédie romantique, le film a un déroulement classique, sans accrocs, et ses clichés sont ici totalement brisés puisque l’homme a le rôle de la femme, et inversement.

Enchaînement et accumulation à l’extrême de scènes loufoques au limite du grossier, le film rend compte des normes ridicules que l’on attribue aux femmes trop souvent, en les attribuant aux hommes, ce qui choque bien plus aisément un public n’ayant pas conscience de la façon dont les attitudes, vêtements, métiers, et beaucoup d’autres sujets sont genrés dans la société.

Le film au premier abord peut être pris comme simplement féministe, mais il remet également la question du genre au-delà des simples exemples vus dans le film. On parle ici d’attitude, de façon d’être, et comme Damien, et Alexandra, la situation nous amène à nous demander : Qu’est-ce qu’être un homme, ou une femme ? C’est une réelle déconstruction du genre que Pourriat amène avec ses femmes « masculines », ses hommes « féminins », et une fabuleuse scène de boîte de nuit en milieu de film, abordant pour la première fois du film des questions LGBT, nous faisant presque oublier que les femmes dominent tant le genre et ses stéréotypes semblent s’effacer de l’histoire, laissant place à une liberté (quasi) totale.

On pourrait rapprocher ce film d’autres films sur le genre, comme Tomboy de Céline Sciamma (2011) où une jeune fille fait croire à ses proches qu’elle est un garçon, mais aussi Laurence Anyways de Xavier Dolan (2012), où un homme souhaite devenir femme et se confronte au regard qu’on porte sur lui. Plus récemment est sorti Comme des Garçons de Julien Hallard (2018) qui conte l’histoire de la première équipe de foot féminine dans les années 70.

En somme, Je ne suis pas un homme facile s’adresse à toute personne souhaitant mieux comprendre les problèmes actuels des femmes dans notre société - en le regardant avec beaucoup de second degré - mais aussi aux personnes ayant conscience du féminisme et du genre car elles pourront voir plus loin que la simple « comédie romantique » qui est loin de résumer ce film.