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carpdiem72
11 abonnés
351 critiques
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3,5
Publiée le 11 juin 2021
ce second volet , est meilleur pour moi que le premier . le scénario est moins compliqué , et on se laisse facilement emporter par l'envi de connaitre le dénouement de cette histoire .
Second film de la trilogie sur Gogol. L'inspecteur Guro n'est plus là et Gogol se fait de nouveau amis. Le caractère de ce film est l'ambiguïté de certains personnages et la densité de l'intrigue, à côté de cela on en apprend davantage sur la vie en partie vraie de Gogol et le fantastique associé à l'écrivain est développé. Teinté de magie, d'un manichéisme extrême où le mal est directement issu d'un enfer assez terrifiant et cependant fait par étages et l'on a une fiction qui se laisse suivre si l'on est pas trop impressionnable car le tout n'est pas recommandable.
Il y a quelques années, j’avais regardé un film, pas mauvais du tout au demeurant, consacré à cette créature du folklore ukrainien mais pas de chance, celui-ci ne fait pas partie du même univers étendu, comme quoi en Russie aussi il semble y avoir une rude concurrence entre les studios locaux. La franchise dont il est question ici, fait de l’écrivain Nikolaï Gogol, qui avait évoqué l’entité dans une de ses nouvelles, un enquêteur paranormal qui enquête sur les crimes rituels qui ensanglantent un petit village d’Ukraine. Avec son scribouillard au look de corbaque burtonien, on marche clairement dans les traces de ‘Sleepy Hollow’ pour l’atmosphère, de ‘Abraham Lincoln chasseur de vampires’ pour le côté portnawak et du méconnu ‘The raven’ pour l’idée de faire d’un auteur un personnage de ses propres romans. Du coup, le sentiment de déjà-vu est inévitable mais avec un sens de la mise en scène et des effets spéciaux qui n’ont pas grand chose à envier aux films hollywoodiens milieu-de-gamme - à part le “Seigneur des anneaux”, la Fantasy est par définition milieu-de-gamme - et à part quelques baisses de régime que je mettrai comme toujours sur le compte des différences culturelles et de perception sur ce que doit être un processus narratif, ces Chroniques de Viy, qui concilient efficacement polar en redingote, Fantastique exotique et film d’horreur, s’avèrent nettement plus réussies que les quelques tentatives américaines qu’on ait vu dernièrement dans le créneau des monstres et de la magie (‘Season of the witch’, ‘Seventh son of a seventh son’ et une poignée d’autres navets). Je ne sais pas si je regarderai les autres volets de la série pour autant, mais je sais à présent que si j’ai envie un jour prochain de villages lugubres plongés dans le brouillard, de démons, de sorcières et de rituels païens, c’est à l’Est qu’il y a du nouveau, pas dans le gothique de kermesse de Tim Burton.