Un film lamentablement mis à mal par la presse. Je ne comprends pas les critiques "une étoile" qui ont pu être donné si ce n'est émanant d'une vendetta personnelle envers la réalisatrice. On a évidemment le droit de ne pas aimer mais de la à le flinguer.. C'est un film émouvant, qui reprend les codes du cinéma américain se voulant à la fois bien documenté et spectaculaire. J'ai personnellement pris du plaisir et été tenu en haleine et ce jusqu'à la fin de ce film et c'est bien l'essentiel.
On regrettera une certaine vision trop « romantique » en style documentaire d’un conflit très complexe. Le casting est bon hormis celui français, ce dernier n’est absolument pas à la hauteur et même gênant au regard du sujet traité. C’est bien dommage. Belle technicité de réalisation indéniable offerte par Caroline Fourest.
Je ne suis pas du tout féministe, mais ça fait du bien de voir un film où les femmes ont la première place et qu'elles sont craintes par les hommes. L'immersion dans le quotidien de ces courageuses soldates est plutôt bien réalisé et le film nous montre l'hérésie typique de l'Homme qui n'a toujours pas évolué depuis des siècles chez certains. La musique est jolie. Par contre, j'aurais aimé voir un peu plus d'émotion dans le jeu des actrices, car par moment, on n'y croit pas du tout...
Probablement le seul film qui sera jamais réalisé traitant du sujet des Yezidis et leur calvaire séculier dans cette région bien ingrate. On imagine mal hollywood ou les productions européennes subitement se découvrir une once de courage. Merci à Fourest pour avoir eu l'idée de mettre en lumière le courage de ces femmes des YPG et la cause kurde, face à l'abyssale débilité des daeshiens et leur idéologie sectataire moisie. Le diable adore les fanatiques. Quelques faiblesses de réalisation (spoiler: l'attaque des daeshiens sur les réfugiés ) et un scénario par moment un peu simpliste (spoiler: la prison à la fin, aurait mérité une intrigue plus élaborée ), défauts bien pardonnables pour un premier film. Des scènes de combat souffrant parfois d'un décor fait à la vas-vite (les tas de terres posés dans la rue, mouais, mais non), c'est dommage pour l'immersion. Un casting globalement à la hauteur. Mentions particulières pour Dilan Gwyn qui en héroïne principale crève l'écran de ses yeux verts dès son apparition et Amira Casar qui incarne la chef/maman/grande soeur avec beaucoup de talent. On sent que les actrices et acteurs se sont impliqués dans le projet. Un très bon film engagé, quoi qu'on pense de Fourest par ailleurs.
Ce film est construit comme le film gladiateurs et c'est un film qui montre l'amitié entre filles. je trouve se film plein d'entrain et il montre bien les violences qu'il y a encore dans le monde il est magnifique et ces un grand chef-d'œuvre.
Alors... le sujet a le mérite d'être traité et pour cela on ne peut que féliciter Caroline Fourest. Cependant des critiques peuvent être émises. Les personnages semblent traverser ce conflit de manière très légère notamment les "nouvelles recrues" qui arrivent de manière insouciante dont la seule préoccupation est de ne pas avoir accès a leur portable et ou leur "formation" est plus ressentie comme une présence dans un club de vacances que d'une arrivée dans un territoire en guerre contre la barbarie. Ça laisse un sentiment très perturbant. Ensuite Mme Fourest fait un peu trop passer ses convictions personnelles par l'intermédiaire de ses personnages. Certaines scènes de conflits sont réussies mais d'autres très peu crédibles. Le "chant des partisans" et le "bella ciao" qui se retrouvent la sans que ca n'ai rien à y faire. Bref le film ne traite pas son sujet autant que ce dernier le mérite vraiment. Ça s'éparpille beaucoup trop. Pour comparer la manière dont la série le bureau des légendes a traité ce sujet est beaucoup plus crédible car pas personnalisé. Sinon de belles images. Quand au jeu des acteurs/actrices certain(e)s se démarquent. Pour un premier film c'est pas si mal mais a l'avenir il faudra vraiment que Mme Fourest prenne beaucoup de recul sur sa vision personnelle et laisse plus de place au véritable sujet de son film ( surtout sur ce genre de sujet). Sur ce bon visionnage si vous ne l'avez pas vu, le principal étant toujours de se faire son propre avis.
Caroline Fourest, essayiste et journaliste reconnue mais aussi très controversée pour ses convictions ultra féministes et ses idées fort sujettes à polémique sur la religion, réalise ici un premier film qui synthétise clairement et avec de gros sabots ses obsessions. En effet, « Sœurs d’armes » part très certainement avec de fort louables intentions mais coche presque toutes les cases du premier film maladroit et raté. Comme si Fourest avait réussi à nous livrer un pot-pourri de toutes les erreurs à ne pas faire sur un sujet à priori passionnant, celui des combattantes kurdes et d’autres femmes venues de partout dans le monde pour lutter contre le Jihad islamique et Daesh. Sauf que tout sonne faux et terriblement caricatural.
On saura gré à la néo-cinéaste d’avoir su mettre en scène des scènes de guerres et d’action plutôt bien faites pour une novice. Même si le budget a semble-t-il été relativement restreint, on ne le sent pas et niveau esthétique ce n’est pas trop mauvais même si il y a des tics de réalisation à l’américaine plutôt dispensables. La mise en scène est agréable à l’œil on ne peut le nier. En revanche les ralentis grossiers et une musique bien trop présente et pompeuse viennent gâcher la fête. Là où le bât blesse le plus, c’est dans l’écriture de l’histoire, la manière dont elle est traitée et le côté gros film de propagande pas forcément en accord avec la réalité des faits, donc quelque peu mensonger. En effet, ces femmes semblent montrées de manière bien trop élégiaques, comme des héroïnes emplies de bonté liguées à une cause pure, presque des anges. Sauf qu’on sait bien que la réalité est plus nuancée. Et c’est pareil pour les djihadistes, réduits à des barbus hystériques et extrêmes.
Dans ces conditions, difficile d’accorder un quelconque crédit à « Sœurs d’armes ». Fourest se vautre constamment dans le pathos, l’émotion facile qui prend en otage le spectateur, ce qui n’est guère arrangé par des dialogues basiques et vraiment légers énoncés par des actrices pas forcément très bien dirigées. Les clichés s’amoncellent au fur et à mesure que le film avance (du champ de coquelicots du début au sacrifice d’une des combattantes en passant par l’enrôlement bien rapide d’un enfant). Tout est fait de caricature ici et de raccourcis impardonnables dans un tel contexte géopolitique. Un contexte d’ailleurs simplifié à l’extrême. « Sœurs d’armes » ne mérite pas d’être vu rien que pour ça, cet aspect grossier et manichéen donc déplaisant. Même s’il est rythmé et pétri de bonnes intentions, c’est un ratage triste parfois à la limite du ridicule.
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Il était temps de rendre aux Kurdes ce qui appartient aux Kurdes. Premières victimes de l'Etat islamique et combattantes indéfectibles de la coalition, ce film sans prétention a le mérite de bien remettre chacun a sa place - et les Kurdes au centre - en ce qui concerne la résistance et la victoire contre l'EI. Partisan, il choisit de s'immerger au sein d'une brigade féminine comptant deux Françaises, nous rappelant au passage combien nos convictions peuvent valoir bien plus que nos vies lorsqu'on y croit vraiment. Véritables égéries de la liberté, du féminisme et de l'écologie au Moyen-Orient, ces nouveaux arkis du XXIème siècle ont fini abandonné par leurs alliés, et là-dessus - comme sur les bombardements répétés sur les civils par la coalition - le film ne prononce qu'une phrase, dommage... À regarder comme un documentaire fictionnalisé plutôt qu'une séance de cinéma afin de mieux pouvoir l'apprécier.
La journaliste engagée (et donc forcément controversée) Caroline Fourest passe derrière la caméra pour nous offrir un des rares films de guerre « féministe » de l'histoire du cinéma. En effet, « Sœurs d'armes » attire notre attention sur les brigades internationales de femmes qui se battent au côté de la résistance Kurde face aux extrémistes religieux de DAESH. Le réalisme est soigné, les scènes de combats hargneuses et on se laisse très vite « happer » par ces jeunes combattantes courageuses et animées d'une haine féroce contre l'obscurantisme qui les entoure. Il est d'ailleurs passionnant de suivre leur quotidien, leurs différences (tant culturelles qu'idéologiques) mais aussi la camaraderie qui les soude et leur donne la force de défendre leur cause. Le sujet mérite donc toute notre attention, même si je ne maîtrise pas complètement le problème géopolitique. Il me semble tout de même que l’œuvre fait preuve de force, d'intelligence, de sincérité et de justice... ça me suffit !
Ce film est un témoignage et un hommage à toutes ses femmes dans l'ombre qui se battent et paient de leur vie. Les actrices sont juste dans leurs interprétation. Un film à découvrir absolument.
Film ridicule et très politicards dans le sens de la réalisatrice, les actrices ne sont que des décors aux dialogues vide de sens. Je suis très content de la réalisation.
Il y a des fois où l'on se demande si les critiques presse portent sur le film ou sur la personnalité des réalisateurs. Car celle de l'excellente journaliste/essayiste Caroline Fourest est clivante et la curée contre son film, injustifiée. Outre la véracité du propos, la réalisatrice maitrise la caméra, les scènes d'action , et signe un film plein d'humanisme. Alors reprocher de mélanger le féminisme est juste discutable car ce sont les femmes et les femmes seulement qui se battent ici. Et elles terrifient les soldats de Daech, dont la seule peur est de se faire tuer par une femme. Donc oui le féminisme peut ici être abordé. A voir.
Coup de chapeau pour ce film inattendu qui relate une partie de l'histoire méconnue de la guerre contre Daesh. Inspiré de faits réels (et ça on aime), on découvre l'existence d'une milice de femmes guerrières (et de quelques rares hommes) soutenue par la coalition et quelques volontaires Kurdes, bien décidés à mettre fin au régime de l’Infamie. Le film se veut au plus prés de la réalité, grave, sérieux, déterminé avec une pointe d'humour et de légèreté inhérentes de certaines jeunes femmes engagées dans un contexte d'époque moderne, nous sommes en 2012. Les émotions traversées par ces guerrières de la Liberté sont bien retranscrites à l’écran, on aurait aimé un peu plus de combat mais il s'agit de faits réels, on est pas dans un Call of Duty, dont acte. Acteurs(rices) sont convaincants, c'est important dans ce type d'action. un film à découvrir.