Les combattantes kurdes et les volontaires internationaux qui ont combattu à leurs côtés auraient mérité beaucoup mieux. Le film n'a aucune crédibilité historique, politique ou militaire. Un navet.
Pour son premier film, Caroline Fourest s'en sort avec les honneurs. Projet amorcé au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, Fourest a eu le temps de bien peaufiner son propos et si l'on fait fi de ses sempiternelles saillies féministes conjuguées à ses amalgames douteux sur le monothéisme, on obtient une oeuvre cinématographique viscérale et nécessaire. Coté casting, Amira Casar est impériale en cheffe Kurde entourée de combattantes aux ethnies, religions et nationalités diverses. On appréciera l'amitié très symbolique et émouvante entre les françaises Kenza (Arabe musulmane d'origine algérienne) et Yaël Cohen, interprétées respectivement par Camélia Jordana et Esther Garrel. Zara (Fragile et sublime Dilan Gwyn), la Yézidi dont le Peuple a été génocidé par les islamistes. La snipeuse black américaine, incarnée par une Nanna Blondell hyper crédible. Globalement les actrices/acteurs sont parfaitement investis, conformément aux enjeux dramatiques du propos La photographie est réussie. Coup de cœur pour la gestion de la musique et plus généralement du son qui nourrissent parfaitement l'intensité du film.
Je ne peux que vous conseiller d'aller voir ce film pour 2 raisons
- Parce qu'il est très réussi d'un point de vue technique - Pour le devoir de mémoire envers ces combattantes qui ont donné leurs vies pour aller déglinguer ces nazislamistes de Daesh.
Oui un chef d'oeuvre et fort à propo. Tout publique, même pour moi, style hypersensibilité. Il y avait de nombreux jeunes dans la salle, c'est agréablement surprenant.
Film à voir de toute urgence. Tout l'humanité est résumée dans ce film. Bravo à ces femmes qui défendent notre avenir. Beaucoup d'émotion en tous cas même si les images sont dures.
Franchement déçu. Rien n'est vraiment crédible et jamais on est pris par l'histoire. Ça tombe trop souvent dans le pathos et l'intrigue est quasi inexistante. Cela ressemble davantage à une suite de séquences qu'à un ensemble cohérent, à l'image des feuilletons hebdos de la télé. Manque de moyens peut-être, parti pris de l'auteure Caroline Fourest dont j'apprécie habituellement le discours, je ne sais pas trop mais la mayonnaise n'a pas monté. Moi qui vais rarement au cinéma, j'aurais dû lire les critiques davantage plutôt que m'arrêter à la promotion Nagui et à la bonne impression que m'ont fait 3 des actrices invitées à Quotidien. Bref j'en suis sorti déçu pour rentrer à la maison regarder un vrai film de guerre en DVD.
Caroline Fourest signe ici un film de guerre au casting majoritairement féminin qui choquera autant qu’il émouvra. Sa portée féministe le mène aussi à aborder le thème fort des blessures de guerre, sujet peu abordé, surtout quand les femmes sont les dommages collatéraux. Entre elles, elles se soutiennent, et se laissent apparaître vulnérables, ce qui les rend d’autant plus fortes. J’ai été bouleversé par la performance des actrices qui crèvent l’écran.
Beaucoup d'estime pour ces femmes hors du commun, courageuses et volontaires. Le film offre de belles images et des personnages charismatiques, propose une plongée inédite dans la guerre, des femmes commandos kurdes.
Caroline Fourest a bâti sa carrière sur des polémiques, c'est comme ça que font ceux qui n'ont pas de talent. Elle le prouve une fois de plus en travestissant la réalité historique et ridiculisant le combat des kurdes. Les actrices sont très mal dirigées et on a du mal à croire à leur lutte.