Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
inspecteur morvandieu
39 abonnés
2 422 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 25 septembre 2024
"La vertu des impondérables" commence en chanson et avec un dramatique...impondérable. Retour en arrière et sur la poignée de personnages qui forme le coeur de cette comédie grave et pas toujours de bon goût. A quelque chose malheur est bon, un bien pour un mal: à ces axiomes, Lelouch a préféré la plus charmante "vertu des impondérables". Le cinéaste ressasse (ou radote) sa thématique du hasard qui, en définitive, fait bien les choses et qui permet notamment des rencontres amoureuses. Déterminisme et optimisme à la mode Lelouch, c'est-à-dire candide et, pour qui ne partage pas sa vision de la vie et ses croyances, agaçant.
C'est un film mineur de Lelouch dont on retiendra la médiocrité, qu'il a été tourné avec un Iphone et qu'il n'a pas pu sortir en salles à cause du COVID. Film sans intérêt sauf peut-être pour la région Bourgogne, son ciel bleu, sa campagne radieuse et ses vins. Les personnages sont généralement factices et futiles (la palme à l'épouse jalouse jouée par Elsa Zylberstein, très mal servie par le texte); c'est ainsi lorsque le réalisateur s'auto-caricature, lorsque son inspiration est défaillante et que les dialogues sont encombrés de formules toute faites et d'aphorismes maladroits. Le scénario est condensé et une fois n'est pas coutume, Lelouch a fait court. On lui en sait gré.
4 652 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 11 octobre 2021
Quand j'ai vu le titre du film La Vertu des impondérables j'ai eu une attirance immédiate car la formule me parle et parle à ma conception de la vie. La déception n'en a été que plus grande car toute l'histoire n'existe que pour conduire aux formules écrites de la toute fin et en réalité il n'y avait pas besoin de film ou d'histoire. En outre que c'est filmer n'importe quoi et n'importe comment avec un scénario visiblement anémique avec des acteurs qui en font des tonnes car ils n'ont rien d'autre à faire. Les crises hystériques d'Elsa Zilberstein sont à ce titre pitoyables et ça ne peut se terminer autrement que comme un ratage absolu...
Ce n’est pas parce qu’une idée est transposée au cinéma qu’elle gagne en pertinence. Et faire de tout attentat un acte d’amour, l’expression d’une solitude qui détruit pour mieux enfanter le bonheur par la reconstruction d’un vivre-ensemble semble une thèse idéaliste et naïve qui oublie les motivations haineuses, raciales, nihilistes qui, elles, n’ont rien d’une déclaration d’amour. Le principal défaut de La Vertu des impondérables est, comme souvent dans la filmographie de Claude Lelouch, la propension de tirer de sa réalité brute des leçons de morale sur le monde, pire de plaquer sur une forme, souvent expérimentale et ici digne d’intérêt, un corps de doctrine qui écrase la spontanéité du geste artistique. Car la construction en échos du long métrage, commençant par la tragédie pour mieux la faire résonner et en dévier la trajectoire depuis l’effroi vers l’espoir, suffisait à renouveler modestement le regard porté sur l’attentat, qui continue aujourd’hui de nourrir par ses images les journaux télévisés ; à quoi bon mettre dans la bouche de ses interprètes des tirades pleines de philosophèmes et de sophismes ? Le film louvoie entre une forme à l’état brut qui colle à la peau des personnages et que captent plusieurs smartphones d’une part, une théorie sur le bonheur et le pardon des plus artificielles d’autre part. Restent de bons comédiens et quelques scènes réussies.
Je ne comprend pas les mauvaises critiques, il est pas si mal ce film ! Pour la qualité, je trouve qu'elle y est surtout quand on sait que qu'il a été filmé avec un Iphone et c'était là tout le challenge !
Une bouse.... j'avais pas vu que c'était du Lelouch sinon j'aurai même pas perdu mon temps 🤮 10-15mn de chanson insupportable au début j'ai cru à une comédie musicale
Film décevant. Autant jusqu'à présent j'ai adoré pratiquement tous les films de ce Lelouch, autant là, il n'y a ni rien de neuf, ni charme ni acteurs charismatiques suffisamment inspirés pour porter l'histoire, ni même une belle histoire nouvelle qui donne envie qu'on s'y intéresse.
Cette comédie dramatique et musicale plutôt mouvementée nous propose une morale à la fois tragique et pourtant pleine d'espoir sur les aléas de la vie. Avec des conditions techniques étonnantes de tournage, le 39 ème long métrage visualisé de Claude Lelouch, m'a proposé quelques belles scènes d'émotion, une remarquable collection d'acteurs avec Elsa Zylberstein ou Béatrice Dalle,une émouvante participation de Rufus, et une excellente prestation de Marianne Denicourt.
Comme le disent les comédiens dans les bonus, Lelouch arrive sans scénario. Ça se voit dans ce film bien trop creux et bourré de facilités pour régler les problèmes. Si on retire les longues parties musicales, l'explosion montrée sous quinze angles différents, le karaoké final, sans oublier des comédiens comme Dalle, Soral, Lelouche qui sont là pour meubler sans rien apporter à l'histoire. Il reste une demi-heure sans grande saveur. Moi qui ait toujours adoré ses films, quel dommage que depuis quelques temps sa créativité ait disparu.
Tourné entièrement avec des smartphones, le nouveau long-métrage de Claude Lelouch n’est pas sorti au cinéma mais directement sur Canal Play. Cette comédie chantée suit un groupe de personnes le temps d’une fête. Un événement inattendu va chambouler tout le monde et plonger le film dans une ambiance plus dramatique. Béatrice Dalle, Elsa Zylberstein ou encore Marianne Denicourt et Stephane De Groodt sont en roues libres et naviguent selon leur envie dans le scénario. Résultat, le spectateur tourne en rond face à une mise en scène presque dérangeante tellement elle sonne faux. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Attention il y a des spoilers (mais bon si vous voulez apprécier un film évitez de lire les critiques avant !)
"La vertu des..." : pas terrible et pourtant j'aime beaucoup Lelouch. On ne retrouve pas l'émotion, le jeu des acteurs (assez mauvais dans ce film), la musique (une seule musique? qui finit par devenir agaçante au bout d'une heure), la beauté des images...des autres films de Claude Lelouch. Tourné avec un téléphone, en moins d'un mois...bon tout s'explique, c'est un peu un film expérimental, un film d'école (sponsorisé par Apple ou Samsung ? argh je suis mauvaise langue, pardon Claude.). Finalement le résultat est plutôt pas mal pour un film réalisé avec des moyens d'amateur, Claude Lelouch est vraiment doué. Mais ça ne fait pas un film digne de passer en salle, la faute au scénario un peu léger. Et surtout vraiment tiré par les cheveux : le serveur qui dans un accès de jalousie pose une bombe (acheté à l'épicerie du coin ?) sur le siège d'une voiture et boum...ah il ne s'attendait pas à des victimes collatérales, la pauvre. Bon et puis pas le temps de refaire les scènes un peu ratées du coup les comédiens ne sont pas toujours convaincants et surtout il n'y a pas d'émotion (le comble pour un film de C.Lelouch). Même Rufus qui est un très grand "second rôle" du cinéma français déçoit un peu, mais bon il n'a pas eu "sa scène". J'ai même sursauté lorsqu'un acteur au 1er plan a lancé un regard caméra bien appuyé lors de la scène finale de danse. "Bon tant pis ils sont 15 dans le plan, ça ne se verra pas, pas la peine de la refaire et de toute façon j'ai pas le temps".
J'ai toujours trouvé dans les films de C.L.,y compris ceux qui n'ont pas vraiment marché comme "Les Parisiens", au moins une scène "culte", inoubliable, comme seul Claude Lelouch sait les filmer. Là, rien, enfin pas grand chose. Mais bon je suis persuadé que le talent ne peut pas disparaître et j’attends le prochain Lelouch ( avec Bébel et Anconina ???pleeease Mr Lelouch)
Ma maman me disait "Un Lelouch, c'est comme une boite de chocolat, ... il y en a toujours un qu'on aime pas et qui laisse un gout amer " - Le souci, c'est que la boite en contient de plus en plus, et seulement 1 sur 10 est mangeable - Pas celui en tout cas. Ca sonne faux du début à la fin, la camera donne la nausée, la musique omniprésente digne d'une vision bisounoursienne de la vie et des rapports humain. Des sourires aux situations tout est forcé, mal joué, mal fini techniquement, bâclé scénaristiquement... L'utilisation d'un Smartphone est anecdotique et sans intérêt
Difficile de ranger ce film dans une case particulière. Par son format de réalisation atypique, il chevauche la comédie dramatique et le docu-fiction. Ce parti pris ne nuit nullement au message diffusé, sans néanmoins lui apporter réellement un supplément d'âme. Pourquoi donc ? Peut-être par un stéréotype des personnages au service d'un scénario sans grande ampleur. "La vertu des impondérables" ne me laissera pas un souvenir impérissable.