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Gfa Cro
52 abonnés
573 critiques
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4,5
Publiée le 3 janvier 2019
Vu et avis le 20181217
Assez réussi, le dénouement de l enquête policière est un peu abrupte et facile.
On passe un bon moment. Le film aborde un certains nombre de sujets que je crois encore très vifs en Turquie (honneur des familles, reclusion des villages reculés, les kurdes). Pour le second, je ne pensais pas que c est une question sensible pour la Turquie actuelle, mais il t a une dizaine d années, en peu de temps, j avais vu beaucoup de film sur la Turquie) et les deux autres étaient très présents.
Nb : « vieil » avis que je n avais pas posté et que je pensais compléter avant de poster
Le beau et ténébreux inspecteur Fergün débarque d’Istanbul sur une île turque et se présente à la morgue où se trouve le cadavre d’une romancière américaine, Lady Winsley. Il prend la relève du commissaire local pour mener l’enquête sur ce décès qui est en réalité un meurtre.
L’inspecteur Fergün loge chez Azra, dans un hôtel local. Il fait progressivement la connaissance des habitants de l’île, presque tous cousins, ancrés dans leurs traditions paternalistes et leurs secrets. Les soupçons se posent bientôt sur le vétérinaire de l’île.
Grâce à des recherches d’ADN il s’approche de la vérité, lorsque la presse locale s’acharne sur ses origines kurdes.
Hiner Saleem nous offre une véritable galerie de portraits, avec des plans et des séquences assez burlesques (tous les hommes buvant le café…
« Qui a tué Lady Winsley » est un petit film sans aucune prétention, doté d’un humour caustique auquel j’ai bien accroché et d’une ambiance méditerranéenne hivernale pittoresque plaisante. Hautement politique aussi, Hiner Saleem règle ses comptes avec le racisme anti-kurde présent en Turquie.
Encore un polar captivant, intéressant à découvrir pour ce début d’année.
sans intérêt... le premier truc de ce genre de films est qu'on doit s'attacher un minimum à celui qui disparait pour pouvoir s'intéresser à l'histoire. Ici, on ne sait rien de cette lady et on s'en fiche et on apprend rien de passionnant sur elle au cours de l'histoire ! histoire, c'est un grand mot, il ne se passe rien, à pars des tests adn d'un humour 1960 et même le méchant du film on voit à peine qui c'est... évidemment une amourette au rdv pour meubler les vides de ce vide
Une comédie policière pittoresque qui ose parler des sujets qui fâchent en Turquie comme la place des femmes et celle des Kurdes, mais qui manque de rythme pour la rendre passionnante.
un super inspecteur dans la lignée de Colombo ou Poirot dans l'approche mais pas dans les tics pour une enquête qui se heurte à une culture ancrée et à des préjugés. un résultat monotone, souvent déconcertant, qui ne passionne jamais. même le petit côté qui se veut décalé agace. il vaut mieux passer son chemin sous peine d'ennui.
Difficile de voir dans ce film plus qu'un hommage pas toujours habile à l’œuvre d'Agatha Christie, mâtiné de quelques ingrédients exotiques mais qui ne font guère monter la sauce. L'humour notamment n'est pas des plus efficaces, et le récit contient trop de moments de lourdeur que ne peuvent compenser quelques instants où le temps semble suspendu, lorsque le film tire plus sur le drame que sur la comédie.
Grosse déception après My Sweet Pepperland. On s’ennuie vite en regardant cette histoire extravagante mêlant enquête policière et étude sociologique d’une population d’îliens turcs, misogynes et racistes. L’humour des dialogues ou des images nous arrache de temps à autre un sourire mais la répétition des gags - le ballet des vieux sur leur banc - ou le niveau carambaresque des blagues - vous m’avez dit de le descendre - n’aident pas le spectateur à sortir de sa torpeur.
Décevant après l’excellent My Sweet Pepper Land qui revoyait les codes du western chez les Kurdes. Cette fois-ci c’est une enquête policière qui est le prétexte à s’interroger sur les relations turco-kurdes. L’inspecteur est renvoyé à son ethnicité kurde qu’il ignorait par les habitants turcs de la fameuse île des princes. Quel dommage de ne pas avoir creusé les tabous derrière cette île qui fut la résidence d’été de la haute bourgeoisie non-musulmane de Constantinople. Où sont-ils ? Que sont-ils devenus ? Seul le prisme du conflit turco kurde est envisagé ici. Les analyses ADN sont l‘occasion de s’interroger sur les relations cachées entre les habitants. L’honneur des femmes est en cause lorsque l’inspecteur décide de les soumettre aux test elles aussi. Une phrase extraordinaire de l’une d’entre elle qui refuse de se soumettre à ce test alors que les Américains font pression pour savoir qui a tué Lady Winsley : « Qu’ils viennent avec leurs marines. On est chez nous. On tue qui on veut. » La réalisation presque constamment en contre-plongée manque de rythme. Belle prestation de Mehmet Kurtuluş.
un film policier situé en Turquie , il nous montre bien la situation des femmes dans ce pays , les tensions qui peuvent exister avec la population kurde . un film noté fantaisie policière , je veux bien mais j ' ai surtout vu un film assez pesant ! l ' intrigue policière est intéressante mais un peu alambiquée !
L'inspecteur Fergan est envoyé sur l'île de Büyükada pour élucider le meurtre de Lady Winsley, une romancière américaine. Une enquête qui va être rendue difficile par le fait que c'est un endroit où tout le monde se connait et se serre les coudes. Le commissaire de l'île essaie de boucler l'affaire le plus rapidement possible tandis que l'infirmière chargée de faire les prélèvements est gênée à l'idée de le faire à ses connaissances et cousins. Tout ça crée des quiproquos et des situations décalées. S'il n'y a rien de vraiment drôle, cette touche de légèreté reste agréable. L'enquête à la Agatha Christie est bien ficelée et réserve quelques surprises. Le plus intéressant reste le contexte dans lequel se déroule l'histoire. Il est question des Kurdes et de leur exclusion de la société. Avec son film, Hiner Saleem en profite pour tailler le comportement de certaines personnes envers les siens en mettant en avant leur étroitesse d’esprit et les préjugés malvenus sur ceux qui ne sont pas des leurs. Avec "Lady Winsley", le réalisateur parvient donc à allier le fond et la forme et nous livre un film policier sarcastique efficace et plaisant à suivre.
De par son origine turque (et franco-belge, mais surtout turque vu sa distribution des rôles) et sa classification de "comédie policière", Qui a tué Lady Winsley était une curiosité à mes yeux. Il en ressort qu'il s'agit plus d'un film policier que d'une comédie policière. Le seul véritable côté comique réside dans le fait que les habitants de l'île sont tous de la même famille plus ou moins éloignée (on s'approche de la consanguinité) et que le ton est plutôt léger pour un policier. Pour le reste, il s'agit d'un pur film policier, correctement joué, mais que je jugerais finalement de "pas mal sans plus".
Toujours très stylisée, la manière de filmer de Hiner Saleem est vraiment originale. Les dialogues sont parfois très savoureux. Mais le petit plus de «Qui A Tué Lady Winsley?» est que L’intrigue ne manque pas d’intérêt culturel. Ce n’est pas seulement les petits travers d’une société rurale Turque qui est montrée, ce sont carrément les paradoxes taboos de toute la société Turque dans son ensemble. Sous des dehors bon enfant, et parfois très drôle, la satire porte très loin. Le problème est que la structure narrative est un peu alambiquée, les scènes, pas toutes astucieusement exploitées. Il aurait fallu aussi au cinéaste Turque plus de dynamisme dans l'emboitement de ses scènes pour rendre son polar eligible au label excellence.
Spectacle dépaysant s'il en est, une atmosphère lourde, un aperçu de familles turques attachées sinon enchaînées aux traditions lesquelles freinent une enquête menée en toute discrétion par un flic de la capitale. Voilà résumé le scénario bien mis en scène, et servi par de bons acteurs. Finalement un vrai film policier, sans cascades ridicules, sans deus ex machina bien pratique mais rédhibitoire pour la critique. Vrai et bon film policier. Nous prenons.