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    Grâce à Dieu
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    484 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2019
    Quand une blessure de jeunesse devient le combat d'une vie. Pour son nouveau film, François Ozon s'attaque à un sujet très sensible qui est celui de la pédophilie au sein de l'Église et pour cela il s'inspire de l'affaire du père Preynat. Ce n'est pas simplement un film sur ce mal qui ronge l'Église, mais surtout le silence, l'omerta face à ses agressions sexuelles. Le réalisateur s'intéresse à toute la procédure des victimes pour faire entendre leur voix et ce n'est pas facile face à une institution puissante qui fait tout pour ne pas que ça s'ébruite et qui tente de «résoudre» ces problèmes par des actions totalement inefficaces et même ridicules. On peut se poser des questions sur le film qui est sorti alors que le procès du père Preynat était encore en cours, mais je n'ai eu l'impression de voir un film à charge. C'est une histoire sordide qui méritait d'être racontée surtout quand on voit le verdict du procès. Pour revenir au film, je l'ai trouvé fascinant dans son récit et sa construction. La première partie en particulier est vraiment excellente. C'est d'une fluidité impressionnante ! Le parcours de Alexandre Guérin, le premier à parler, est raconté avec force et beaucoup de naturel. Les rencontres, les échanges et ces plans de coupe qui sont couverts par les échanges entre les personnages. J'ai trouvé ça génial. L'histoire est centrée sur trois personnages clés et chacun à sa vision des choses et sa manière de mener son combat. Alexandre est très croyant et veut avant tout faire bouger les choses au sein de l'Église, François est beaucoup plus bourrin et a envie de faire le plus de bruit possible et Emmanuel est le plus meurtri probablement et souhaite se reconstruire à travers ce processus. Des portraits d'hommes très bien détaillés et puissants, le tout dans un style documentaire très épuré, mais parfois un peu lent. En fait, ce n'est pas le rythme qui gêne, c'est que tout ne se vaut pas dans l'histoire et qu'il y a quelques longueurs. Si le 3/4 du film est vraiment captivant, la dernière partie, lorsqu'il n'y a plus d'enjeux, est moins intéressante et un peu plus poussive. Une fausse note finale qui ne gâche pas pour autant ce bon film qui est captivant et intéressant grâce à un récit bien ficelé, et puissant grâce à des acteurs remarquables.
    Daeriss W.
    Daeriss W.

    21 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    Un film sobre et pudique qui dénonce les faits.. Les victimes se retrouvent dans toutes les classes de la société. Certains ont eu le secours et la compréhension de leur entourage, les autres se sont heurté à un mur. Le silence, le je m’en foutisme des familles même. La honte, le mépris la peur de parler François Ozon les à tous réunis pour dénoncer mais sans pour autant faire le procès de tout le clergé, mais il met en lumière une hiérarchie qui se réfugie dans le non dit et l’espoir de la prescription. Le film dénonce, dérange mais il faut bien se dire que ce phénomène est malheureusement présent ailleurs que dans le clergé, c’est ce qu’il faut se dire et c’est ce qu’il faut combattre.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    79 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juillet 2019
    Film symptomatique du cinéma de Ozon : un sujet intéressant, traité avec une certaine plateur, beaucoup de longueurs, et des acteurs de premier rang sous-exploités, réduits à des performances somme toute quelconques.
    Cet opus n’échappe pas à la règle et malgré un démarrage prometteur, on s’enlise petit à petit dans une lourdeur assommante : trop de redites, pas assez d’émotion, on cherche ce second souffle qui ne vient jamais.
    Des ambitions mais un résultat finalement assez pauvre, comme c’est trop souvent le cas chez ce réalisateur.
    David B.
    David B.

    44 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    Comment s'est organisée la lutte d'une poignée d'hommes pour obtenir justice sur les actes pédophiles qu'ils ont subi dans leur enfance par un prêtre. Une lutte méticuleuse bien décrite, pour faire également tomber les membres de l'Eglise qui ont tu ces agissements.
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    L' éclectique François ozon s' attaque ici au pamphlet social en s' inspirant de faits réels pour évoquer la pédophilie au sein de l' église. C' est une nouvelle fois en faisant preuve de sobriété que le cinéaste est juste et nous touche. Dialogues toujours justes et interprètes remarquables, le cinéaste a la bonne idée de s' attarder sur chaque protagoniste l' un après l' autre. Il est intéressant de voir que chaque victime ainsi que leur entourage réagissent différemment. Un très beau film, touchant et sensible.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    La pédophilie (cette dépravation qui mériterait, ainsi que le souligne le personnage figurant le cardinal Barbarin, d'être désignée autrement, puisque l'amour des enfants, selon l'étymologie du terme en question, n'a rien à voir en l'affaire !) est un phénomène touchant toutes les couches de la société, et d'abord, compliquée alors par l'inceste, le cercle familial... puis celui des familiers (amis, voisins...), et, de façon générale, très souvent, des adultes en contact d'habitude avec les jeunes victimes (encadrants sportifs, moniteurs de colos, enseignants, ministres du culte....). Ozon (qui a eu une éducation catholique, et en a peut-être nourri quelque animosité personnelle - ?) décide d'aborder cette délicate question en archétypant l'adulte "de confiance" qui abuse de cette position pour pervertir des innocents : ce sera le père Preynat (qui vient tout juste d'être renvoyé de l'état clérical, alors que je visionne, tardivement, le film, en ce début juillet 2019). Au-delà de ce triste fait-divers, c'est évidemment la hiérarchie du prêtre qui est l'objet de la charge, archétypée, elle, dans la personne du cardinal Philippe Barbarin. Soulignons quand même, au passage, que l'Eglise, sous le pontificat de Benoît XVI (François n'ayant fait que suivre), a su s'emparer du problème.... quand d'autres religions, a priori concernées elles aussi par ces bien vilaines pratiques de certains de leurs desservants, continuent de pratiquer une stricte omerta... Quant aux autorités civiles, comme le "Mammouth", mettre la poussière sous le tapis est une de leurs activités habituelles ! Ceci posé, quid de ce "Grâce à Dieu" (selon la parole malheureuse de PB, relevée complaisamment par la presse laïcarde) ? Dire que Ozon déçoit en la circonstance est encore de l'ordre de l'euphémisme... Prétendant sans doute à l'impartialité, avec un déroulé quasiment par le menu de la genèse d'un volet judiciaire largement corrompu par la prescription, et donc passablement capillotracté quant à son déroulé, le cinéaste fait dans la "distance" documentaire. C'est long, très long, fastidieux, et sans point de vue d'auteur - au mieux, c'est du travail journalistique (sur une affaire pendante !). Et l'on s'ennuie copieusement ! Une (petite) étoile pour certains interprètes - Swann Arlaud surtout, qui convulse avec beaucoup de conviction....
    Hannoy
    Hannoy

    24 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juillet 2019
    J'ai trouvé que le film était beaucoup trop long, et qu'il a fallu étirer les intrigues au maximum, voir en rajouter, pour que le temps dépasse les 2h. Le sujet est sensible, et en s'y attaquant frontalement Ozon, à travers 3 personnages successifs, manque à créer une dimension emphatique autour de ses protagonistes. Je n'ai pas bien compris pourquoi il était nécessaire de préciser pour chaque couple des soupçons d'infidélité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2019
    Grâce à Dieu est un film magnifique de justesse et d'émotion.
    C’est un film que je conseille de voir car tout y est, la prouesse du réalisateur et des acteurs.
    Rien n’a été gâché comme souvent quand c’est made in french lol.
    Bravo, tout en ayant une pensée pour ceux qui ont été victimes de ces institutions.
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2019
    Francois Ozon confirme depuis quelques films notamment Dans la Maison et surtout Frantz qu'il est un grand réalisateur . Ce film très documenté raconte les nombreuses agressions sexuels commises par un prêtre sur de jeunes scouts pendant les années 80 .C'est un récit impeccablement orchestré qui montre tour à tour trois victimes ( Melvil Poupaud ,Denis Ménochet et Swann Arnaud tous très convaincants ) ayant subi des dommages psychologiques et physiologiques plus ou moins importants et qui décident de porter l'affaire en justice devant l'absence totale de sanctions contre le père Preynat et qui vont libérer la parole grâce à une association . Francois Ozon dénonce la pédophilie de certains prêtres eux mêmes protégés par la hiérarchie de l'église mais n'en fait pas pour autant un film anti religieux . Pourtant les différentes confrontations du prêtre avec ses victimes sont assez terribles et les mots du cardinal Barbarin lors d'une conférence de presse " Nous sommes confrontés à des faits anciens , et grâce a dieu ,tous ces faits sont prescrits " le sont encore plus ....
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2019
    Film témoin, attaché au factuel et particulièrement à la souffrance des victimes en quête de justice, " Grâce à Dieu", tiré de la phrase maladroite prononcée par le Cardinal Barbarin à propos de la prescription des faits, plonge le spectateur dans la souffrance des jeunes scouts abusé dans leur enfance, dont les séquelles ne se sont pas amoindries malgré les années. Sans facilité ni scènes chocs, François Ozon déroule la naissance de cette association, l"Omerta de l'Eglise comme le silence de la haute société lyonnaise catholique. Un film troublant, puissant, bouleversant, qui résonne encore dans l'actualité chaque jour dans le monde.
    Seb S
    Seb S

    9 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2019
    un film à voir absolument, fort, vrai, profond...
    on en sort chamboulé en se demandant comment cela est encore possible...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2019
    J'ai souhaité regarder ce film afin de comprendre comment le réalisateur allait travailler ce sujet, qui, comme on peut le voir tout le long du film, est encore sensible aujourd'hui. Un seul mot me vient à l'esprit...Incroyable. Nous sommes épris par le combat que ces victimes diffusent par tout les moyens possibles.
    Je suis particulièrement touchée par la délicatesse de l'étude de ce sujet mais également par le fait que l'Eglise n'est pas totalement "montrée du doigts". En effet, il a fait attention d'une part, à ne dénoncer que les personnes incompétentes, qui, il faut l'avouer sont nombreuses ( au sein de l'Eglise mais également dans les familles ) et d'une autre part, à mettre en avant le fait que de nombreux prêtres sont innocents, afin que les amalgames cessent.
    Les acteurs nous apportent une grande sensibilité et semblent prendre part au combat, ce qui permet au film d'être authentique.
    Une merveille, qui élève les consciences.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2019
    François Ozon aborde dans « Grâce à Dieu » un sujet d’actualité brûlant : la pédophilie au sein de l’Église Catholique. Avec beaucoup de tact, le film rend compte du drame vécu par plusieurs victimes du prêtre Preynat (actuellement sous le coup de poursuites judiciaires) et surtout de leur combat acharné pour briser la loi du silence au sein de l’institution représentée par le cardinal Barbarin, autre personnage central du film. L’inaction de l’Église et son incapacité à prendre en compte la souffrance de ces victimes devenues adultes sont flagrantes et elles scandalisent. A quel niveau (justice divine, justice des hommes) de tels crimes doivent-ils être jugés ? Le film rend particulièrement bien compte de cette tension. Par ailleurs, une grande émotion touche le spectateur, grâce l’interprétation magistrale des acteurs, Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud en tête. Ils parviennent à faire comprendre tout le poids du non-dit et des ravages du secret, de la souffrance tue pendant des années. On comprend aussi que les démarches qu’ils entreprennent sont une étape vers une forme de libération et de réparation. Un chemin vers la vérité qui est universel.
    Lionmedia9
    Lionmedia9

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2019
    Je pense que c'est la meilleure histoire que j'ai jamais vue.
    Plus que cela, j'ai adoré la manière dont Melvil Poupaud joue sur ce film. Il fait de son mieux pour que le public se tire les cheveux
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 mai 2019
    Un film magnifiquement réalisé. Des acteurs admirables. Hormis la première image qui est caricaturale, le reste semble - est - hélas très juste...
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