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    Grâce à Dieu
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    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2020
    Difficile de juger un tel film puisqu'il ne ressemble à peu d'autres de par sa construction, une sorte de vrai-faux documentaire, en fait. Alors le premier critère quand on a vu un film c'est de se demander si c'était intéressant ? La réponse est oui, on ne voit pas passer les 137 minutes. Maintenant la réalisation ? Elle n'est pas parfaite mais ses défauts sont mineurs, il y a certains dialogues qui manquent de naturel, certaines pleurnicheries peuvent agacer et il y a de séquences à mon sens inutiles comme les réminiscences de la femme d'Alexandre. Ozon sait saupoudrer ce film sérieux d'humour insolite, spoiler: comme la bytte dans le ciel,
    humour loin d'être gratuit puisqu'il permet de poser la bonne question : qu'est-ce qui vous choque le plus, messieurs les curés ? A la fin Ozon affiche carrément le film comme anticatholique ou même anti religieux, c'est son droit et ça ne me dérange pas du tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2020
    Je voudrais rassurer certains qui penseraient que ce film est anti-catholique. Bien au contraire, quoi de mieux que de reprendre les paroles d'Alexandre joué avec brio par Melvil Poupaul : "ce n'est pas contre la religion mais pour elle.'' A partir de là François Ozon livre un drame aussi poignant que dérangeant, aussi bouleversant que choquant et c'est de la que tient la force du film. En effet, François Ozon ne prends aucunement partie dans ce film et livre même tout le contraires des standard auquel la presse nous a habitué la presse.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2020
    Un film-enquête efficace et minutieusement documenté qui dénonce les abus sexuels commis par le prête Preynat sur des enfants et le silence de l'Eglise catholique, mené par une interprétation remarquable. Un témoignage qui fait froid dans le dos mais essentiel. Bravo François Ozon.
    eldarkstone
    eldarkstone

    229 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2020
    Un film dramatique sur un sujet d'actualités qui l'est tout autant. J'aurai aimé dire que c'est bon, mais le sujet est traité trop à la vite fait, il ne rentre pas dans les profondeurs, pas assez. Et le jeu d'acteurs est assez mauvais. Juste pas mal.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    536 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    Grâce à Dieu est éminemment polémique, aucun doute là-dessus. Il faut rappeler qu'au moment de sa sortie en salles, le cardinal Barbarin comparaissait devant les tribunaux pour répondre de son inaction face aux accusations de pédophilie entourant le prêtre Bernard Preynat. C'est donc autant l'œuvre engagée d'un cinéaste, prêt à donner un coup de projecteur sur une affaire aux ramifications tortueuses, que la chronique bouleversante de victimes hantées mais pas résignées.
    Compte tenu de la complexité du sujet, François Ozon choisit la simplicité pour le traiter. Le dispositif est aussi simple que pertinent : la parole à ceux qui ont subit et ont agi. Tout le film sera consacré au chemin de croix arpentés par 3 victimes aussi différentes que complémentaires. Trois destins émouvants et admirables, sublimés par une réalisation jouant à merveille sur l'opposition. Filmées de dos, telles des figures sacrificielles en marche vers l'inéluctabilité (l'opposition à l'église), ou de face dans leur poignante sincérité, ces trois âmes errent dans un dédale de difficultés que Grâce à Dieu parvient à rendre perceptibles (ce qui est déjà énorme).
    Un récit à plusieurs voix, et pas seulement celles de ceux qui révèlent mais aussi celles de ceux qui se défilent. Les bourreaux par leurs actes, leur silence assourdissant, leur incompréhension. Le parti pris donne la pleine mesure d'un combat à mener sur tous les fronts : sur le plan personnel, sur le domaine familial, et sur le terrain de l'opinion publique. La distribution est exemplaire, dominée par un trio de tête magistral (Denis Ménochet, Swann Arlaud, Melvil Poupaud) et secondée par une galerie de personnages secondaires passionnants (Josianne Balasko, Aurélia Petit et François Marthouret).
    Je me questionne juste sur la forme. Pourquoi ne pas avoir opté pour un film choral entremêlant les trois personnages principaux, au lieu de les faire se chevaucher mécaniquement ?
    Ce choix ne minimise pas la force du film, mais présente un caractère légèrement redondant voire déstabilisant (notamment dans l'évolution d'Alexandre). Cela n'enlève en rien sa justesse, notamment dans son final, à la fois juste et bienvenue. Une manière comme une autre de montrer que si les héros n'ont pas flanché, ils restent néanmoins ébranlés dans leur chair et leur croyance.
    moket
    moket

    541 abonnés 4 349 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    Un film un peu trop académique, trop lourd dans sa forme et au style trop ampoulé, mais un film nécessaire, au sujet fort, dont la force est de donner la part belle à trois personnages complètement différents dans la gestion de leur traumatisme. Les interprètes sont épatants, Swann Arlaud en tête.
    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2020
    Bien que l'interprétation ne soit pas toujours optimale, le fond est assez glaçant. C'est un film qui pose question sur la puissance d'influence des institutions transcendantales.
    Jack G
    Jack G

    6 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2020
    Tourné dans le secret en raison du pouvoir de l'Eglise dans la ville de Lyon, Grâce à Dieu parvient à démontrer jusque dans sa réalisation la sensibilité du sujet des abus sexuels sur mineurs au sein de cette institution millénaire.
    Habitué des films ayant une portée sociale, le réalisateur François Ozon se concentre cette fois sur des faits réels : l'affaire Preynat, ensuite devenue "affaire Barbarin". En 2016, le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, est accusé de n'avoir pas signalé des attouchements sexuels sur mineurs commis par l'un des prêtres du diocèse, Bernard Preynat, sur trois anciens scouts. Les faits remontent à la période comprise entre 1986 et 1991, voire à la fin des années 1970 pour certains d'entre eux, donc sous l'épiscopat de Mgr Decourtray, également accusé de ne pas avoir signalé les faits. Progressivement, au fil des mois qui suivent, pas moins de 70 victimes présumées sortent du silence et livrent leur témoignage contre le père Preynant. Mais la justice, une fois encore, ne fait pas son travail, et l'affaire est plusieurs fois classée sans suite. Précisons d'ailleurs que le cardinal Barbarin fut soutenu par plusieurs personnalités dont Gérard Collomb, maire de Lyon et ancien ministre de l'Intérieur, ainsi que Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
    Il faut attendre le 7 mars 2019 pour que le cardinal Barbarin soit reconnu coupable de non-dénonciation d’abus sexuel et condamné à six mois de prison avec sursis. La sortie de Grâce à Dieu quelques semaines plus tôt n'y est peut-être pas pour rien, même si Stéphane Ozon s'est toujours défendu d'avoir fait un film à charge contre l'Eglise. Pour lui, l'objectif est de la confronter à "ses erreurs et maladresses" pour susciter une remise en question.
    Acclamé par la critique, Grâce à Dieu ne cache pas son engagement et présente une esthétique proche du drame social et du documentaire. En abordant un sujet grave et sensible, François Ozon fait preuve d'une grande sobriété et donne la parole aux victimes sans jamais tomber dans l'accusation violente d'agissements pédophiles pourtant condamnables. Pour développer ce drame humain, le cinéaste a justement fait le choix pertinent de se concentrer sur l'aspect psychologique, en abordant les souvenirs, les doutes et les répercussions d'une libération de parole bienvenue mais souvent douloureuse pour les victimes et leurs proches. C'est ainsi l'occasion de découvrir que toutes les victimes ne surmontent pas cette épreuve de la même manière. Alors que certaines renoncent à une quête de vérité et de justice car elles ne trouvent pas la force de sortir du silence, d'autres menacent de basculer dans une forme de militantisme accusatoire et parfois répréhensible dans sa manière de s'exprimer. Dans tous les cas, la prouesse de François Ozon réside dans cette dimension humaine et psychologique, au plus proche d'êtres humains victimes du long silence et de l'inaction d'hommes censés être dévoués au bien commun.
    Toutefois, bien que l'intention du réalisateur soit tout à fait honorable, j'aurais deux reproches à faire à son oeuvre. La première concerne la durée du film, trop longue, qui aurait pu être rabotée même si je reconnais que le traitement psychologique des personnages et l'empathie qu'on peut ressentir en voyant leur détresse risquerait d'en pâtir. La seconde, qui reste mineure, concerne le scénario. En voulant montrer l'ampleur et l'étendue des attouchements sexuels perpétrés par le père Preynat, je crains que François Ozon ne soit tombé dans une forme de caricature absurde en révélant que deux des trois compagnes de victimes sont également concernées par cette affaire, une coïncidence qui semble un peu trop grosse pour être vraie.
    Quoiqu'il en soit, ces reproches anodins ne peuvent contrarier la pertinence du film, dont l'objectif est de permettre à l'Eglise d'ouvrir la voie à une phase de remise en question, qui a d'ailleurs commencé à s'opérer quelques jours après la sortie de Grâce à Dieu dans le cadre du sommet du Vatican consacré à la pédophilie dans l'Eglise. Durant quatre jours, 190 responsables religieux du monde entier se sont réunis pour écouter des témoignages de victimes et les conclusions du pape François. Mais dans les faits, comme l'a dénoncé l'association "La Parole libérée", mise en avant dans le film, peu de mesures concrètes ont été prises.
    Le travail est donc encore long pour que l'Eglise reconnaisse, accepte et oeuvre concrètement pour sanctionner et abolir ces pratiques criminelles, mais c'est aussi grâce à des cinéastes engagés, comme François Ozon, que la vérité et la justice ont le plus de chance d'aboutir.
    Eselce
    Eselce

    1 420 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Un peu déçu : Les acteurs jouent à merveille, on se croit dans le vrai. Cependant, le film ne va pas assez loin, il est inabouti. Excellent choix des acteurs et des questions soulevées. On retrouve les réactions familiales, les vies brisées ou réussies malgré le traumatisme subit. J'ai apprécié les remarques et comportements du prêtre qui se sait "malade", moins celles de l'Eglise qui sonnent réellement authentiques. Il y a un sentiment à la fois d'impunité et de banalisation que le film met bien en relief. Mais, à la vérité, on ne ressort pas plus avancé d'une telle séance... Simplement mieux informé, on va dire.
    Stn
    Stn

    10 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2020
    L'un des meilleurs films de 2019. Du très bon Francois Ozon, avec un casting excellent et varié. Ce film et simple, avec un scénario simple mais n'en reste pas moins passionnant ! C'est un beau film durant lequel on ne s'ennuie pas. Sur un sujet évident tabou, on apprend des choses, on en ressors boulversé. A voir !
    Selingues G
    Selingues G

    77 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2020
    François Ozon frappe fort avec ce récit se basant sur l'affaire Barbarin.
    On suit le parcours de trois hommes marqué par des événements horribles survenus pendant leur jeunesse mais aussi des motivations différentes.

    Le premier jouait tout en retenu par Melvil Poupaud souhaite simplement avoir des explications et de comprendre ce qui a motivé le cardinal dans ses gestes. Il n'arrivera à rien et on lui demandera même d'arrêter de faire ses recherches.

    Le second jouait par Denis Ménochet qui après jusqu'à la garde montre une nouvelle tout son talent et sa présentence en jouant une seconde victime décidant de tout dire au public. Il est parfait dans le rôle de rassembleur.

    Le troisième et le plus perturbé reste le personnage jouait par Swann Arlaud qui a encore des séquelles. Sa confrontation avec le cardinal reste la plus forte du film.

    L'ensemble de ces portraits font le succès de Grâce à Dieu.
    Bouleversant de vérité
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2020
    Ce film sonne juste, des dialogues aux réactions des personnages qui montrent sans forcer le trait ni tomber dans le travers du catalogue les diverses réponses possibles au traumatisme de l'attouchement sexuel sur mineur dont la violence est renforcée par la confiance accordée a priori au coupable. Sans pathos alourdissant ni lyrisme manichéen Grâce à dieu (dont l'ironie du titre est explicitée vers la fin) suit factuellement le parcours de ces victimes qui ne veulent que faire reconnaître la vérité et empêcher au mieux un honteux recommencement, quitte à éloigner l'émotion - même si la mise en scène ne copie jamais celle du documentaire. Nécessaire.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    SCANDALISÉ!!! Quelle honte! Il serait peut être temps d'ouvrir les yeux et de traiter de sujet important! Il faut laisser ces histoire d'attouchement sexuel entre les mains de la justice au lieu de l'exposer en publique! En plus, la justice à souvent donnée raison à ces courageux prêtres qui devouent leurs vie au seigneur. Je trouve ça scandaleux et lamentable que de telles histoire soient encore raconté aux cinéma car ces histoires infondé appartiennent souvent aux passé et ne sont plus d'actualité. Il serait grand temps de se concentrer sur les vraies problème de la société capitaliste comme le fait par exemple sausage party (un peu maladroitement peut être mais ils auront eu le mérite d'essayer). Bref je ne recommande absolument pas ce film et ne comprend toujours pas comment de telles films peuvent encore être toléré au cinéma.
    robineausyl
    robineausyl

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2020
    Excellent film, bien réalisé avec des acteurs dirigés de main de maître par François Ozon.
    Dommage qu’il n’est pas eu le courage de s’attaquer de la même manière aux cas Jacques LANG ou Roman POLANSKI.
    Oups !
    ned123
    ned123

    161 abonnés 1 702 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2020
    J'ai vu un film... qui, marque énormément, le soir de Noël... Et qui démontre bien que si Dieu est partout, il n'est pas toujours dans le coeur des hommes et de l'institution. C'est un grand film qui place la douleur des victimes au coeur des débats. On suit le parcours de ces enfants, qui ont grandi et qui ont subit les viols, violences de prêtres pédophiles... La réalisation de François Ozon prend le temps de poser le contexte, les personnages, les défaillances de l'institution et la gêne de ce qui devient un scandale de société. Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud sont des personnages qui ont souffert, mais jamais faibles, et qui décident que ce silence de l'église, de leur église, est insupportable. Ils décident de faire éclater au grand jour les comportements inappropriés du Père Preynat qui abusa de sa position pendant des décennies, avec l'assentiment de l'église, malgré la pression des parents. Le film est littéralement bouleversant car il revient avec finesse sur une omerta insupportable Un très grand film...
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