Mon compte
    Grâce à Dieu
    Note moyenne
    4,2
    5704 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Grâce à Dieu ?

    484 critiques spectateurs

    5
    116 critiques
    4
    230 critiques
    3
    89 critiques
    2
    29 critiques
    1
    9 critiques
    0
    11 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 août 2021
    Le postulat de départ du film donnait envie. Quel film oserait soulever un fait de société aussi polémique que celui des prêtres pédophiles c'est rare de nos jours. D'autant plus qu'il s'agit là d'un film qui fait front à l’Église et ses défauts. Mon soucis avec Grâce à Dieu c'est que c'est 'ennuyeux à mourir cette histoire et voilà c'est dit. Dans sa forme ce film n'est pas bon et c'est comme ca. Mon gros problème avec ce film c'est sa narration. On suit à travers le film trois personnages qui ont été victimes de la perversion du Père Preynat. L'un (Poupaud) rouvre le dossier le deuxième (Ménochet) crée une association rassemblant les victimes afin de créer un dossier et le dernier (Arlaud) trouve dans cette association le moyen de se ressaisir lui qui n'a jamais réussi à rebondir dans la vie. Même si ça m'embête un peu de le dire j'ai fini par m'ennuyer devant cette distance froide et pragmatique cette énumération parfois plate et très procédurières des faits cette manière d’effacer toutes aspiration cinématographique derrière la simple puissance du sujet. Encore une fois c'est un choix il est respectable mais ce n'est pas ce que j'attend du cinéma ou d'un film...
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 324 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2021
    Film d’une scrupuleuse honnêteté qui décrit les difficultés qu’ont eues les victimes de pédophilie du père Preynat à faire reconnaître leurs préjudices. Bien fait, efficace mais un peu trop long.
    GéDéon
    GéDéon

    89 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2021
    En 2018, François Ozon signe un film dramatique inspiré de faits réels. On suit le combat judiciaire mené par plusieurs hommes ayant subi durant leur jeunesse des agressions sexuelles de la part d’un prêtre pédophile. Face à eux, le silence de l’Eglise et le soutien plus ou moins tangible de leurs proches. Les trois acteurs principaux (Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud) expriment avec beaucoup de sensibilité leurs déchirures. Et c’est bien là la puissance de ce long-métrage, montrer les tourments qu’un tel crime peut causer durablement. Bref, une œuvre bouleversante.
    Georges P.
    Georges P.

    74 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2021
    C'est remarquablement bien fait, documenté, argumenté, avec les certitudes et les doutes. La réalisation est particulièrement soignée et François Ozon se révèle être d'un des meilleurs réalisateurs français.
    TheMadCat
    TheMadCat

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2020
    Morale outrée, documentaire distant et aseptisé ou concentré de clichés et de pathos, nombreux étaient les écueils qui menaçaient un film prenant le parti de traiter le sujet de la pédophilie dans l’Église. Pourtant, Ozon évite ici ces écueils avec une rare maîtrise, et livre un long-métrage indéniablement réussi qui jongle habilement entre la justesse du documentaire et la sensibilité du récit.

    D’abord donc, le film affirme pleinement son ambition : respecter les faits en traitant les événements - la libération de la parole d’anciens scouts victimes des agressions sexuelles du père Preynat - avec un réalisme assumé.
    Mais François Ozon ne signe pas ici un documentaire creux et plat. Au contraire, il nous donne à voir avec une neutralité et une distance bienvenues la complexité et les paradoxes du sujet. En filmant tour à tour trois points de vue extrêmement différents, en montrant la divergence des positions vis-à-vis de l’Église, ou en approchant avec minutie et toujours à hauteur d’homme les scènes de famille et l’intimité des couples.
    Jamais donc le film ne tombe dans le manichéisme et la caricature, jamais il ne simplifie la situation à l’extrême. Au contraire, c’est avec une pudeur louable et sans sombrer dans la démonstration qu’il donne des faits une vison juste et jamais simplificatrice. Le père Preynat par exemple, n’est pas un prédateur impitoyable mais un prêtre fragile victime de sa maladie, et certains enfants se sentent d’abord fiers d’être « choisis » par le père Preynat : autant de détails qui saisissent les paradoxes du sujet.

    Mais si Ozon réussit à approcher les faits avec une justesse certaine, il dépasse le stade du simple film-enquête pour livrer une oeuvre où l’humain a aussi sa place, une oeuvre où les acteurs - Swann Arlaud surtout - incarnent avec puissance et conviction des personnages qui échappent tous à la caricature et frappent par leur authenticité.
    Et si la mise en scène soignée est parfois qualifiée de scolaire, on saluera sa subtilité et la manière dont elle suscite les interrogations sans les imposer, et dénonce l’inacceptable en évitant coup de gueule et réquisitoire moralisateur. Subtil également le choix d’Ozon de ne pas fonder son film sur le suspense, mais sur la libération successive de la parole de victimes que l’on est invités, nous aussi, à écouter.

    Malgré un didactisme un brin trop appuyé durant le premier quart d’heure et des flash-backs qui sonnent parfois faux, Ozon réussit son pari en livrant ici un film juste et subtil qui respecte les faits sans éluder l’humain et en évitant avec habileté le caricatural et le manichéisme. Intelligent et humain.
    Paul B
    Paul B

    49 abonnés 1 009 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2020
    Si l'on excepte une intention très à charge contre l'église le film est vraiment bien sur tous les autres points.
    Ghighi19
    Ghighi19

    70 abonnés 1 877 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2020
    Un film important pour un réalisateur qui a le vrai talent de se mettre au service de son sujet . C est pudique et les propos bien sûr sont des faits inspirés des dérives de l église et du coup nous sommes captivés par cette enquête pas comme les autres . Épatants comédiens c est même rare de trouver une telle homogénéité dans une distribution. Nécessaire.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    François Ozon s’attaque à un sujet fort : une quête de justice et de reconstruction par des hommes marqués par les actes pédophiles qu’ils ont subi. En structurant son film en trois actes, chacun centré sur un personnage différent, l’auteur permet à chacun d’eux d’exister et de montrer un regard différent sur ce fait divers sordide.
    MikeF
    MikeF

    2 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2020
    Belle mise en lumière Grâce à Dieu.

    Bon film de François Ozon quoi que un peu long. Le sujet traité ne laisse pas insensible car toujours d’actualité. J’ai bien apprécié la tournure de l’histoire avec l’apparition de premiers rôles au fur et à mesure du film et qui deviennent le personnage phare tandis que les autres personnages précédents deviennent plus effacés. Le combat de ces hommes contre les attouchements subis est forcément louable et dénonce parfaitement le comportement d’aveuglement de l’église et plus particulièrement du Cardinal Barbarin. Plusieurs rôles sont à souligner par leur puissance d’interprétation. En premier lieu Swann Arlaud et Denis Ménochet. Film qui permet de prendre du recul et de réfléchir sur des faits graves car celui-ci met bien en avant les conséquences psychologiques que cela a causé aux victimes. Film fort.
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Comment traiter du sujet des abus sexuels commis par des prêtres envers des enfants au sein de l’Eglise sans tomber dans un anticléricalisme manifeste ? En choisissant d’aborder cette thématique sous trois regards différents, celui de trois hommes ayant été abusés par le même prêtre au sein de la même structure de scoutisme à la même époque mais impactés différemment sur le plan psychologique, familial, professionnel et confessionnel, François Ozon parvient à résoudre cette équation ô combien difficile.
    Si le film fait une place importante à la parole libérée qu’il oppose au silence dans lequel l’Eglise a trouvé refuge, c’est bien cette confrontation de regards différents qui lui donne sa principale force et lui évite de se résumer à une simple narration journalistique proche du documentaire comme peuvent le faire craindre les vingt premières minutes durant lesquelles le réalisateur multiplie les voix-off. Chacun des trois protagonistes a son tiers de film. Le premier issu d’un milieu bourgeois a surmonté l’épreuve et décidé de placer la foi au-dessus de l’institution : il a élevé ses enfants selon la tradition catholique et cherche avant tout à porter l’affaire sur le plan juridique puis judiciaire afin que de tels abus ne puissent plus se reproduire. Le deuxième, représentant de la classe moyenne, a souhaité tourner la page de ce passé trouble, mais aussi de sa foi chrétienne : il voit dans la résurgence de l’affaire une occasion d’instrumentaliser le passé et de le porter à la connaissance des media. Le troisième n’a visiblement pas surmonté l’épreuve comme ont pu le faire les deux premiers : il a été meurtri dans sa chair, sa trajectoire tant personnelle que professionnelle a été gravement impactée par les abus sexuels qu’il a subis étant enfant, la foi l’a abandonné même s’il profitera de la possibilité de parler pour se reconstruire. L’articulation intelligente du scenario nous permet de suivre dans un enchainement logique l’initiateur de l’affaire, l’amplificateur et le bénéficiaire.
    Autre force du film : la fluidité de sa narration. François Ozon parvient à ne pas perdre le spectateur dans les méandres de ce feuilleton médiatico-judiciaire teinté de politique, qui présente souvent des aspects techniques et où les seconds rôles ne manquent pas : proches des victimes, hiérarchie au sein de l’Eglise, journalistes, policiers menant l’enquête… On suit très bien le déroulement du récit et on ressort de la salle avec le sentiment d’y avoir tout compris. En revanche, les quelques flash-backs autour des camps de scout organisés par le père Preynat dans les années 1980 n’apportent pas grand-chose.
    Le film a le mérite de mettre en valeur la ville de Lyon, à travers de nombreux plans extérieurs sur la Croix-Rousse, les quais de Saône, Notre-Dame de Fourvière ou la Place Bellecour. Il faut remonter certainement aux premiers films de Bertrand Tavernier (« L’horloger de Saint-Paul », « Une semaine de vacances ») pour voir la cité des Gaules, pourtant berceau du cinéma, montrée de façon aussi ample.
    Ces différents éléments font de « Grace à Dieu » un film qui se regarde très bien avec nos yeux de Français, mais qui risque toutefois d’avoir du mal à trouver un public en dehors des frontières hexagonales (l’étranger s’y limite aux mentions de camps de scout au Portugal et en Irlande). Un film marquant qui nous fait surtout nous interroger nous aussi sur notre rapport à la foi comme nous y invite François Ozon à travers une dernière scène où le personnage joué par Melvil Poupaud reste perplexe face à la question que lui pose son fils ainé : « Papa, tu crois toujours en Dieu ? ».
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2020
    "Grâce à Dieu" est une plaidoirie, à charge contre l'église et ses prêtres pédophiles. Accusateur, oui, mais pas que. Car il construit méthodiquement son discours en trois points de vue, par le biais de 3 personnages (ou 3 parties) assez distinctes, qui se côtoient, se confrontent et se complètent. Autant de vies, de traumatismes et de façons de les surmonter. Mais la conclusion reste la même, implacable, meurtrie par les conséquences des actes odieux et le silence absolu que l'Eglise tente par tous les moyens de conserver. C'est donc entre le dégout des témoignages évoqués et le mutisme total des serviteurs et des représentants d'une religion qui prêche la vertu (sélective) à défaut de la vérité qui dérange, F.Ozon s'empare d'un sujet d'actualité où le tabou a bon dos pour étouffer l'horreur, et la lumière des Cieux aveuglante pour ceux qui tentent de la percer au grand jour. Et même si le réalisateur à un regard inquisiteur et accusateur, difficile pour la "défense" de pouvoir justifier les actes, les secrets et les mensonges. Pour autant, même si le film est poignant et révoltant, la réalisation est plutôt sobre et le scénario ne joue pas de rebondissements "coup-de-poing" ou tape-à-l'oeil, la trame choisie par le réalisateur s'appuie sur des témoignages multiples, du concret, caméra au plus près du quotidien de ses protagonistes. Sans jamais tombé dans l'aspect documentaire, jouant pleinement des codes de la fiction. Il fallait 3 acteurs aux facettes bien différentes pour rendre crédible ses personnages, et le trio M.Poupaud, D.Ménochet, S.Arlaud répond parfaitement au(x) ton(s) souhaité(s) par le parti-pris scénaristique. Même si le film se perd un peu dans une certaine redondance vers sa fin et une certaine forme académique par moment, il instruit beaucoup sur ces affaires dont on aperçoit le sommet d'un iceberg, et dont on redoute la profondeur de la partie immergée. Où on reste outré par les silences: celui qui combat la vérité, celui qui fait consumer le traumatisme à l'intérieur des victimes, et celui qui prédomine quand publiquement il faut en parler. "Grâce à Dieu“ a décidé avec sa forme assez sage et rigoureuse d'exposer les faits. L'évidence fera le reste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juillet 2020
    Très bon film avec une vérité qui malheureusement est encore d actualité même si c est une infime partie du clergé bien heureusement
    isaleb
    isaleb

    4 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2020
    Super film! Une grande justesse et finesse pour parler de faits graves qui déshonorent l’Église Catholique. On comprend mieux l'histoire et la souffrance de ces enfants et leur vie marquée à tout jamais. Le jeu des acteurs est très juste, les dialogues le sont aussi. C'est un grand film, à la fois dans son fond et dans sa forme! Merci pour cette bonne soirée!
    Makimax74
    Makimax74

    4 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    le film se centre sur les victimes , leur histoire présente leur ressenti....en restant sur les détails. les acteurs montrent différents version de leur résilience, de leur combat et souffrance.iis sont géniaux la mise en scène simple sans effet , un peu a la limite du documentaire.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2020
    Ce film, réalisé par François Ozon et sorti en 2019, n'est pas mal du tout ! Le film est inspiré de faits réels en racontant de façon plus ou moins fictive le combat mené par les victimes de prêtres homosexuels, et particulièrement de Bernard Preynat, pour avoir enfin une justice. Aujourd'hui, nous sommes un peu plus au courant des affaires de prêtres pédophiles qui ont réussis à prendre heureusement une certaine ampleur médiatique mais je dois avouer que je n'avais jamais entendu parler de l'affaire Preynat en particulier avant ce film. Même si ce genre d'affaires et de plus en plus médiatisée, il est tout de même assez difficile de se renseigner dans le fond dans des choses, notamment à cause de l'Église qui essaye de taire au maximum ce genre d'affaires. Je pense donc que ce genre de film est très important et surtout pour les victimes (pas forcément de Preynat mais de d'abus sexuels venant de prêtres en général) qui ont alors un semblant de soutien et surtout, qui ne sentent enfin plus seules. Alors évidemment, par rapport à ce que la justice devrait faire, ce n'est rien, mais c'est tout de même quelque chose, par rapport à une époque pas si lointaine où on ne parlait pas du tout de ce genre d'affaires. D'ailleurs, le film est très intéressant sur ce point, c'est-à-dire qu'il nous présente ce combat mené par les victimes, cette association dans le présent et revient en même temps en arrière, non pas à travers des flashbacks (mis à part quelques uns), mais à travers des dialogues très bien construits, qui informent au spectateur comment ce genre de chose et d'aveu était perçu dans les familles des victimes. Aujourd'hui, nous savons que Bernard Preynat a été condamné (en mars 2020) mais le film montre les problèmes de justice en France et notamment en pointant du doigt son laxisme mais aussi qu'elle n'a finalement pas beaucoup de pouvoirs face à la puissance de l'Église. Malgré tout, le film ne va pas pour autant mettre tous les prêtres dans le même panier et ne condamne pas la religion pour autant, notamment à travers des anciennes victimes, toujours croyantes. Du côté des acteurs, nous avons un très bon casting dont notamment Melvil Poupaud, Swann Arlaud, Denis Ménochet, Josiane Balasko etc. qui jouent très bien. "Grâce à Dieu" est donc un bon film mais surtout un film important.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top