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    Grâce à Dieu
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    484 critiques spectateurs

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    Sabrina S
    Sabrina S

    40 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2019
    Cela donne à réfléchir... Surtout dans le contexte actuel. Film vraiment très bien fait, qu'on a eu du mal à voir... Mais qu'on a fini par trouver !!! Merci aux quelques rares salles ayant joué le jeu.
    virnoni
    virnoni

    102 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2019
    Merci Monsieur Ozon. Voici l'un de vos films le plus aboutis, courageux, essentiels. Ce triptyque qui présente donc trois histoires avec trois personnages différents dans leur vie, leur combat, leur douleur, est bien amené, bien documenté, riche en émotions, si vrai, si parlant...en libérant une parole qu'on a muselé trop lgtps. Vous faites honneur à toutes les victimes. Vous portez une parole de manière respectable, sans démonstration.
    La réalisation est intelligente, classique presque, au plus prêt des âmes détruites mais qui restent dignes et debout surtout.
    L'interprétation est magistrale, tour à tour douce mais engagée, indignée, ravagée.
    Le silence de l'église est lui étouffant, indigne, honteux, violent. Le long parcours de toutes ces victimes est bien rendu, jusqu'au retour à la vie de chacun. Les réactions des familles, des conjoints, des parents dont le silence à davantage détruit, sont parlantes, parfois si cruelles, mais souvent salvatrices et porteuses bien heureusement.
    Ce film secoue, fait réfléchir sur les conséquences d'un fléau plus général (le contexte de l'église n'est qu'un "prétexte" à dénoncer les agressions sur bcp d'enfants dans toute classe sociale, tout lieu) que seule la parole peut détruire. Des dialogues raisonnent encore, quand le personnage de Melvil Poupaud explique à ses enfants ce qu'il a subi "pour que vous sachiez quoi faire, parler surtout, pour que la honte change de camp". Bémol : le film est trop long, parfois redondant. Les scènes entre le père et les enfants sont assez poussives, le curé semblant physiquement être LE monstre parfait, sans un mot le plus souvent. Ce n'est pas si évident dans la réalité. Le coupable portant souvent une allure des plus "normales" et pas du tout démonstratives ou suspicieuses comme ces scènes semblent le démontrer.
    Encore merci Mr Ozon, cela peut sembler stupide mais vous êtes courageux d'oser montrer tout ce que ce mal provoque. Mais vous montrez aussi l'espoir, la joie, la vie retrouvée. Mais quel combat et énergie !
    cameradine
    cameradine

    21 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2019
    Quelques mois après Les Chatouilles, voici un nouveau film sur le parcours de résilience d’anciennes victimes de pédophilie. Mais là où le film d’Andrea Bescond est écrit à la première personne et onirique, celui de François Ozon est un film choral, et plus ancré dans la réalité. D’ailleurs, le début, assez factuel avec cet échange de mails en voix off entre Alexandre (Melvil Poupaud) et le diocèse de Lyon, est un peu abrupt. Il trouve un nouveau souffle avec l’introduction de François (Denis Ménochet) ; dès lors, par effet boule de neige, la parole se libère en une cascade affolante de témoignages qui se ressemblent mais qui proviennent de victimes aux profils très différents. Moins qu’un combat juridique, le film relate comment ces abus sexuels ont impacté leur vie à tous et leurs rapports avec leurs familles. Le film met d’ailleurs un peu les nerfs en pelote, car les dialogues choquants ne manquent pas (amalgames douteux, reproches mal à propos, minimisations brutales…). Un des points forts du film : casser l’image qu’on se fait des victimes de pédophilie. Certains ont une vie marginale (le personnage de Swann Arlaud est un véritable écorché vif), mais plusieurs d’entre eux mènent une vie rangée et sont d’heureux pères de famille, même si les blessures sont loin d’être cicatrisées. Il faut saluer l’ensemble du casting, formidable de bout en bout. Tous sont d’une grande justesse, qu’ils jouent des victimes, des proches ou des coupables (les faits sont édifiants, mais le film se refuse au manichéisme, en dénotent l’interprétation subtile de François Marthouret dans le rôle du contesté cardinal Barbarin ou celle déroutante de Bernard Verley dans celui du vieux Père Preynat, qui à aucun moment ne nie ses actes). Et si dans l’ensemble la réalisation est de facture classique, on peut noter quelques compositions de plans particulièrement bien pensées. Bref, un film fort sur un sujet encore tabou.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 février 2019
    Film qui dénonce et montre le parcours que vivent les victimes et leur combat quotidien. Je recommande.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 février 2019
    sujet tres difficile sur la pédophilie abordée sous l'angle des victimes devenues majeures avec les conséquences multiples qu'elles vivent en plein dans l'actualité
    très bons acteurs
    film dans l'actualité montrant la complexité de la dénonciation par l'enfant de l'adulte criminel ayant autorité !!!!
    a voir malgré la pénibilité pour ne pas rester silencieux
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 février 2019
    Hier, au Louxor à Paris, plusieurs applaudissements à la fin de la séance. Film lourd de sens parce qu'il dénonce une lourde hypocrisie dénoncée en toile de fond : impossible de croire à "la compassion sincère" de l'évêque Barbarin comme j'ai pu lire dans une critique - toute la subtilité d'Ozon réside dans sa mise en scène du vrai, du vraisemblable, de la Vérité. Entre l'évêque et l'Institution qu'on voudrait voir changer réellement, y a-t-il une solution judiciaire équitable et juste pour QUI a désacralisé aussi ouvertement et depuis si longtemps le message du Christ concernant les enfants ? apostasie collective, suggérée dans l'humour à la fin du film ? pour ma part, il y a plus de dix ans que j'ai demandé cette non-appartenance à l'Eglise si étrangère aux valeurs de l'Evangile que j'ai finalement compris - en milieu de vie - grâce à l'ouverture vers une autre spiritualité : Sahaja Yoga.
    Merci Mr Ozon !
    jaggg
    jaggg

    23 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2019
    Ce n’est pas spoiler que vous dire combien le film est dur. C’est magnifiquement dur d’avoir réalisé cette enquête en fouillant, pardon pour le terme, dans les bas-fonds de ces 3 enfants, puis 30 puis 300 et combien encore ? La pédophilie, ou abus sexuel, ou harcèlement sexuel sur enfants, grâce à Dieu, ce ne sont pas les termes qui manquent pour décrire ces situations ignobles, infectes, nauséabondes, et qui marquent des enfants pour toute une vie, abîmés dans leur corps et dans leur âme parfois sans espoir de guérison. Les pédophiles sont donc condamnables, sans discussion. Mais ce qui est plus grave, bien et profondément plus grave, et que l’on découvre dans le film, ce sont tous ceux qui SAVAIENT, la hiérarchie de l’Église, jusqu’au plus haut niveau, et pire, les parents qui ont préféré fermer les yeux et les oreilles, par peur du qu’en-dira-t-on et/ou par éducation catho tradi qui ne peut donc pas accepter pareilles accusations sur leurs … directeurs de conscience (HA !!). Des parents dont le rôle, bien sûr jamais facile, est tout « simplement » de protéger leurs enfants. Jamais de faire l’autruche et d’abandonner leurs petits démunis dans les pattes de ces goules (et encore, j’ai l’impression d’insulter les goules). Et pendant le silence bien-pensant, bien-faisant, bien-comme-si-de-rien-n’était, les petits, eux, continuent à se faire violer ubi et orbi.
    Un conseil, allez voir le film le ventre vide, sinon vous feriez comme moi et vous auriez le cœur au bord des lèvres pendant toute la séance, et même après. En espérant que cela ne vous empêchera pas d’applaudir à la fin. Merci à François Ozon, et à tous les acteurs si touchants qui ont survécu au tournage de cette histoire ! Si le sujet ne vous rebute pas trop, il y a aussi « Spotlight », à voir ou revoir, qui lui, se passe à Boston.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 février 2019
    Bon film sur une attitude inacceptable de certaines personnes.
    Tant mieux que ce film n'est pas été censuré avant le procès.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2019
    J’y suis allé parce qu’il était bien noté! Comme « La fille de Brest » on a la fâcheuse impression de l’avoir vu, bien avant sa sortie !!!!

    Malgré mes préjugés, le film est « équilibré » jamais simpliste, il montre des aspects auxquels, on ne pense pas toujours:
    - à l’époque des faits de pédophilie, la difficulté de le dire, d’être entendu, d’être cru et défendu par les adultes….
    puis devenu adulte et père de famille, être prêt à tout sacrifier pour obtenir justice:
    - comment en parler avec sa compagne ou épouse, avec ses enfants, ses amis, ses parents….
    - comment se faire entendre, de l’institution « Eglise » ?
    Il faut beaucoup de dignité et l’aide de son entourage pour ne pas « baisser les bras » ….
    Alors que le jugement n’est pas prononcé, les questions sont posées: la détresse des pédophiles et les soins nécessaires doivent être pris es compte par les institutions mais ça ne peut se faire au détriment des victimes….
    L’enfant bafoué est prioritaire; il doit être protégé et respecté ! La parole libérée est un premier pas décisif.

    C’est un peu plus que du cinéma, du coup on en oublierait de remercier François Ozon et ses superbes comédiens
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2019
    Alors qu'il était jeune scout, Alexandre (Melvil Poupaud) a été victime d'attouchements du père Preynat (Bernard Verley). En 2014, marié, père de famille nombreuse, catholique fervent, il découvre que son ancien aumônier officie toujours au contact des enfants. Bouleversé il contacte l'évêque de Lyon, le cardinal Barbarin (François Marthouret). C'est moins le pardon du curé qu'il attend que des sanctions de sa hiérarchie. Mais ses efforts restent vains. Si l'Église écoute son témoignage et lui manifeste sa compassion, si le père Preynat reconnaît les faits sans remettre en cause la parole d'Alexandre, aucune mesure n'est prise pour briser la loi du silence.
    Bien que sachant les faits, qui remontent à plus de vingt ans, prescrits, Alexandre dépose plainte. Une enquête est diligentée par le capitaine Courteau (Frédéric Pierrot). Elle permet de retrouver plusieurs victimes du père Preynat parmi lesquels Denis (François Debord) devenu un athé militant, Emmanuel (Swann Arlaud) dont la vie porte les traces indélébiles de ce traumatisme et Emmanuel (Éric Caravaca) un chirurgien qui prend l'initiative de créer une association pour libérer la parole des victimes et médiatiser l'affaire.
    "Grâce à Dieu" raconte leur combat.

    La pédophilie dans l'Eglise est un sujet grave. Il fait la une de l'actualité. Il provoque dans l'opinion publique une réprobation unanime. On comprend l'utilité et l'opportunité pour le cinéma de s'en saisir - quelques mois après la sortie des "Chatouilles".

    Mais on ressent simultanément une triple gêne. Pourquoi recourir à la fiction plutôt qu'au documentaire ? Pourquoi pointer les culpabilités au mépris de la présomption d'innocence sans attendre que la Justice ait fait son office ? Et pourquoi Ozon ? Pourquoi l'enfant terrible du cinéma français dont l'œuvre se caractérise par son ironie acerbe et son réalisme fantastique s'est il lancé dans cette entreprise qui fleure bon les films de commande pour Dossiers de l'écran ?

    Ces réserves sont substantielles. Mais force est de reconnaître qu'il s'agissait d'a priori suscités à la fois par le sujet du film, par sa bande annonce et par le tohu bohu judiciaire qui a accompagné sa sortie - les référés déposés par les avocats du père Preynat et de Régine Maire et leur rejet par la justice à la veille de la sortie du film lui offrant une publicité inespérée dans une semaine pourtant bien chargée ("Le Chant du loup", "La Chute de l'empire américain"...).

    Dès ses premières minutes, "Grâce à Dieu" nous saisit. La mise en scène de François Ozon, d'une incroyable fluidité, réussit à rendre passionnant des échanges d'emails lus en voix off. Le film se concentre sur Alexandre, remarquablement interprété par Melvil Poupaud, et sa blonde épouse (impeccable Aurélia Petit). On le quitte à regret pour les autres victimes de Preynat : François, Emmanuel, Gilles... La construction du film se dévoile : consacrer à chacun des personnages un long temps d'exposition. Le procédé aurait pu être pachydermique ; et pourtant il fonctionne.

    "Grâce à Dieu" aurait pu verser dans le manichéisme ou le voyeurisme. Il aurait pu opposer des prêtres corrompus à des enfants brisés, une Église campée dans ses traditions contre une société civile courageuse. Il évite ces écueils. "Grâce à Dieu" n'est pas un film antireligieux. Il ne stigmatise ni le cardinal Barbarin, dont la compassion pour Alexandre est sincère, ni même le père Preynat qui reconnaît lucidement les faits. "Grâce à Dieu" rend compte sobrement de la démarche des victimes : ni vendetta contre un homme, ni lutte idéologique contre une institution mais une exigence de vérité et de justice - en résonance avec le combat des victimes du franquisme raconté par "Le Silence des autres". Ours d'argent au festival de Berlin, "Grâce à Dieu" réussit à traiter sereinement un sujet propice à toutes les dérives.
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    12 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2019
    Un grand film ! On pouvait s’attendre à un film très provocateur, à coups « les curés ces pédophiles » et des situations chocs : c’est au contraire un film complexe, intelligent et profond. Deux petits reproches : la longueur et la narration par lecture de mails. Extraordinaire par ailleurs !
    Cathpout14
    Cathpout14

    31 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2019
    Bravo François Ozon qui porte bien son nom ! Ce film se voit comme si c'était une fiction intemporelle - un quasi thriller - alors que c'est une info d'actualité ! C'est bien rythmé, bien joué, bien vu, honnête et émouvant. On a hâte de connaître le résultat du combat des protagonistes... fin mars, c'est bientôt !
    6013
    6013

    20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2019
    Très bien Documenté
    Excellents acteurs
    Un peu long au début puis ça devient beaucoup plus captivant
    Très intéressant de connaître l’historique de cette affaire ,Néanmoins, il est étonnant que le film ait eu le droit de sortir en salle avant la fin du procès qui va démarrer
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2019
    La pédophilie a souvent été traitée au cinéma. Pas toujours du coté des victimes, et parfois en légitimant ou sublimant une relation considérée comme naturelle.

    François Ozon malgré ses hauts et ses bas est certainement un des meilleurs réalisateurs français contemporain. Sa filmographie est éclectique. Son style varié et foisonnant. Il s'attaque cette fois ci à un sujet brûlant.

    Il se met pourtant entièrement au service du récit. Humblement. Son regard et celui des scénaristes est tout en nuance, bien que sans concession. Ozon déploie son talent, et permet, au grand public, catholique ou autre, aujourd'hui mûr pour apprécier un sujet ô combien d'actualité, de surtout comprendre la souffrance engendrée par des adultes sur les enfants. De mieux appréhender aussi le piège du pouvoir sur des familles prises spirituellement en otage.

    Le casting est parfaitement choisi avec un jeu d'acteur sidérant de justesse . Le fait d'avoir rencontré les véritables victimes a certainement contribué à la légitimité de l'oeuvre dans son ensemble.

    Son approche chorale avec trois profils qui diffèrent dans leur relation avec l'église, et le glissement successif de l'un à l'autre, est particulièrement réussi. Ozon va jusqu'au bout de l'analyse et boucle le sujet sur une belle interrogation métaphysique.

    On a envie de répondre à un des personnages que spiritualité et église Catholique ne sont pas synonymes.

    Mais je ne débats plus strictement sur le sujet.
    Marie F
    Marie F

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2019
    Sensible et émouvant. Le film ne part pas dans du sensationnel et de l'anti Eglise primaire. J'ai bien aimé le combat de ses hommes et le chemin de chacun.
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